dossier Alice en Image.cwk
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Description

  • cours - matière potentielle : des installations casino
  • mémoire
MIRELARIDAINE “ET ALICE MANGEA...” spectacle théâtral et culinaire pour petits et grands enfants
  • créations-installations
  • recette du gâteau au chocolat
  • pièce montée pour le théâtre
  • jeu sur le temps
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Nombre de lectures 37
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

MIRELARIDAINE
“ET ALICE MANGEA...”
spectacle théâtral et culinaire
pour petits et grands enfantsMirelaridaine est née avec l’envie de sortir la cuisine de ses champs d’actions habituels et
de la confronter à d’autres pratiques artistiques. Ainsi la compagnie est devenue un endroit
d’expérimentations, une auscultation de la comédie humaine; une réflexion autour de la
cuisine comme pratique culturelle.
Mirelaridaine crée de la cuisine, cuisine de l’art... La recette devient genre littéraire, les
mots mettent l’eau à la bouche, les objets révèlent les sens du geste. Le spectateur est
invité à regarder, sentir, écouter, toucher, goûter... libre d’agir ou pas; il participe de cette
recherche artistique et gustative qui lie pratique théâtrale et culinaire.

Rouge muzeau s'escria contre eulx, disant à haulte voix. Feston
diène Guallefretiers, venez vous sus mon marché? Me
voulez vous houster & seduyre mes challans. Ie vous cite par
davant l'Official à huyctaine Mirelaridaine. Ie vous chiquaneray
en Diable de Vauverd. Puys se tournant vers frère Ian, à face
riante & ioyeuse luy dist. Reverend père en Diable
Monsieur, si m'avez trouvé bonne robbe, & vous plaist encores en
me battant vous esbatre, ie me contenteray de la moitié
de iuste pris. Ne m'espargnez ie vous prie. Ie suys tout & tretout
à vous Monsieur le Diable: teste, poulmon, boyaulx,
& tout. Ie le vous diz à bonne chère. Frère Ian interrompit son
propous, & se destourna aultre part. Les aultres Chiquanous
se retiroient vers Panurge, Epistemon, Gymnaste, & aultres: les
supplians devotement estre par eulx à quelque petit pris
battuz: aultrement estoient en dangier de bien longuement ieusner.
Mais nul n'y voulut entendre.
François Rabelais - Le Quart Livre - chap XVIMirelaridaine
Delphine Bailleul / Mirelaridaine
En 2000, diplômée en arts appliqués (DNSEP) des Beaux-Arts de Rennes, elle travaille avec Enrique Vargas
au sein du Théâtre National de Bretagne. Co-fondatrice de l’association l’Arrière-Boutique, elle participe à
plusieurs créations-installations notamment pour la Ville de Rennes.
Parallèlement, elle collabore à plusieurs créations de spectacles en tant que décoratrice, scénographe, et
conceptrice d’objets, notamment avec la compagnie Pupella-Noguès (Midi-Pyrénées), Théâtre à l’envers
(Bretagne) et Joël Hubaut (Bretagne).
La création d’une installation pour la pièce Chimères et autres bestioles par le Théâtre à l’envers amorce la
recherche et la réflexion sur la nourriture comme vecteur de mémoire. Le désir de continuer à expérimenter
cette voie qui mêlerait les arts culinaires et les arts plastiques l’amène à passer un CAP-BEP cuisine.
En 2002 et 2003, les projets de création autour de ces arts se concrétisent. Tout d’abord sous la forme
d’installations en partenariat avec les compagnies-amies depuis les débuts (installation au Théâtre Garonne
de Toulouse avec Pupella-Noguès), et de commande de collectivités et institutions (Education Nationale,
municipalités). Les principes fondamentaux de son travail se définissent alors : lier écriture et
cuisine, appréhender la recette de cuisine comme un texte littéraire, redéfinir la gourmandise,
mettre en scène le repas, le banquet, créer des espaces de convivialité autour de la nourriture,
inscrire le spectateur dans l’acte artistique. Mirelaridaine est née.
En 2004 et 2005, les créations-installations s’imposent et révèlent la singularité de cette démarche artistique.
La première est menée en commun avec Liliana Motta, artiste botaniste. Il s’agit de capter la curiosité du
promeneur avec un gâteau parfumé aux essences des fleurs du parc de Gasseau à Saint-Léonard-des-bois
(72). Dans le même cadre mais pour un rendez-vous différent, Delphine créée un Pique-Nique Electronique.
S’enchaînent alors les événements qui sont autant d’expériences: les Banquets avec le théâtre Dromesko, la
Grand’Tombola pour les Tombées de la nuit, l’ouverture de saison du Strapontin à Pont-Scorff, les
inaugurations du festival Mythos (Minotaure, Icare, Casino) et du Grand Soufflet à Rennes, le vernissage
d’une exposition au Grand Logis de Bruz ou encore la Grande Tambouille pour le TNB, la Pièce Montée pour
le théâtre de Laval et l’abbaye de Fontevraud, Icare pour le théâtre de Cornouaille à Quimper, Naissances au
musée ethonologique d’Hanoï au Vietnam, ...
Il s’agit de dispositifs “spectaculaires et culinaires” autant d’actes artistiques comme autant d’objets d’étude
des mouvements festifs et conviviaux autour de la nourriture et de l’art.
En parralèle, et tout en continuant les collaborations artistiques, Delphine commence un travail de mise en
scène en créant son premier spectacle Ebauche d’une envie, une fantaisie théâtrale autour de la soupe aux
petits pois, qui rissole mot, odeur, image et goût. Dans la continuité de ce travail, Delphine commence en
2008 les ateliers d’expérimentation pour son prochain spectacle autour de la recette du gâteau au chocolat...“ET ALICE MANGEA...”
inspirée par “Alice aux pays des Merveilles” de Lewis Caroll et Jan Svankmajer.L’ENVIE
Le point de départ de cette création est la construction d’une déambulation librement inspiré
d’Alice aux pays des Merveilles de Lewis Caroll et du film d’animation d’Alice de Jan
Svankmajer.
Il est question de l’abstraction du quotidien, enrichie par une variable du temps et de l’espace
aléatoire. Le choix s’est porté sur “Alice” car ce texte recèle de convoitise autour de la nourriture,
avec le principe qu’à chaque étape il y a digestion. Les nourritures ingérées font un pendant aux
métamorphoses d’Alice. Elle est en quête et grandit au cours de ses aventures en essayant de
préserver son jardin secret (l’imagination).
Une résidence en 2008, à l’Intervalle, centre culturel de Noyal-sur-Vilaine, ainsi qu’une
intervention à L’Aire Libre ont permis de débuter le chantier en construisant la scénographie et
de mener des expérimentations avec les comédiens et différents publics,( dans une cantine
scolaire, un centre de loisir, cours de cuisine...)
Ces premières étapes ont permis de déterminer la forme du projet.
LE PROJET
C’est la proposition d’un spectacle théâtral et culinaire sous forme d’une déambulation, avec en
préambule, la proposition d’un Atelier-cuisine, qui permet de préparer la recette du gâteau au
chocolat qui sera déguster durant le spectacle “Et Alice mangea...”
“Soyez ce que vous voudriez avoir l’air d’être; ou, pour parler plus simplement: ne vous imaginez pas être
différente de ce qu’il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que
vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n’étiez avant d’être devenue ce que vous êtes.”
Lewis Caroll.COMME UN ATELIER
L’idée est de mettre le spectateur en situation dès la préparation de la recette, en créant un
moment unique, une “relation poétique”.
Cet atelier est le prétexte, autour de la recette au chocolat, co-dirigé par “Grimod” et “Tire-la-
ficelle”, pour initier la rencontre entre le texte littéraire, la cuisine, les acteurs et les spectateurs.
Entamant le dialogue entre le chapelier fou et le lièvre de mars du thé chez les fous d’Alice aux
pays des merveilles, les deux comédiens endossent le rôle de chefs cuistot, le temps
de la recette et du récit. Le jeu sur le temps et les repères commence à s’opérer dès lors...
I. Les Mesures (Mot de Rabelais) :
De la Mélasse (chocolat) : 7,5 kg
De la Freleginingue (farine) : 1,8 kg
Du Suif d’Ânon (beurre): 4,8 kg
Du Bregizollons (sucre) : 1,5 kg
De la trismarmaille (lait) : 1,5 litre
De la Mopsopige (crème) : 1,5 litre
Nécessité de construire un mur de suif d’ânon. (atelier coupe dirigé par Grimod le maçon).
Simultanément, Tirelaficelle chante la comptine et chapeaute du haut de l’escabeau la promenade des 120 Ptydumtys.
Chute de Humpty Dumpty qui fait écrouler le mur de suif.
Tirelaficelle : Je vous avais bien dit que le suif ne vaudrait rien pour le mécanisme !
Grimo : C'était du suif d’ânon de la meilleure qualité existante. : Oui, mais des miettes ont dû s’y mélanger. Vous n'auriez pas dû appliquer le suif avec le couteau à pain.
Grimo : C'était, croyez-moi, du suif d’ânon de la meilleure qualité qui fût.
Tirelaficelle : Il nous faut donc préparer un cataplasme pour le soulager.
Mettre lait crème beurre dans un rondeau et le chauffer &#

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