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  • cours - matière potentielle : des trois mouvements suivants
  • mémoire
  • exposé
Du samedi 22 au lundi 31 octobre Intégrale des symphonies de Beethoven In té gr al e de s sy m ph on ie s de B ee th ov en | D u sa m ed i 2 2 au lu nd i 3 1 o ct ob re 22/10 CHAILLY.indd 1 17/10/11 11:34
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Extrait

Du samedi 22 au lundi 31 octobre
Intégrale des symphonies de Beethoven
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Intégrale des symphonies de Beethoven | Du samedi 22 au lundi 31 octobreIntégrale des symphonies de Beethoven
eDepuis le début du XIX siècle, les symphonies de Ludwig van Beethoven sont l’un des
volets permanents du répertoire orchestral du Gewandhaus, qui s’enorgueillit d’avoir été
le premier orchestre à donner une interprétation de la Première Symphonie, un an après la
création (et avant la première impression de la partition). Du vivant même du compositeur,
l’orchestre du Gewandhaus a été le premier à jouer toutes les symphonies de Beethoven
pendant la saison de concerts 1825/1826. Depuis, chacun des chefs du Gewandhaus a
soumis aux mélomanes « son » cycle Beethoven. Fidèles à cette tradition, Riccardo Chailly
et l’Orchestre du Gewandhaus donnent ces neuf symphonies telles qu’ils les perçoivent.
Le Gewandhaus de Leipzig a joué un rôle de pionnier dans la diffusion des œuvres de
Beethoven par un effort soutenu depuis plus de 200 ans. Il a immédiatement été perçu
comme l’un des dépositaires les plus zélés de la musique du compositeur. Dans cette
perspective, Friedrich Rochlitz a été un acteur essentiel. Il appartenait à la direction du
Gewandhaus (en charge des programmes des concerts) et éditait le magazine Allgemeine
musikalische Zeitung (AmZ), publié par le premier éditeur des œuvres de Beethoven,
Breitkopf & Härtel. Cette publication jouissait d’une grande autorité dans le monde musical.
Friedrich Rochlitz a poursuivi toute sa vie cet effort de propagation en intégrant une à une
les œuvres du maître dans les programmes du Gewandhaus, ce qui n’a pas toujours été
du goût du public, et en présentant chacune de manière approfondie dans l’Allgemeine
musikalische Zeitung. La diffusion dans toute l’Europe des partitions de Beethoven est
incontestablement due à cet effort de présentation et à leur programmation régulière
dans le répertoire de l’orchestre. S’inscrivant dans cette lignée, le cycle Beethoven dirigé
par Riccardo Chailly mène les musiciens au Musikverein de Vienne, au Barbican Center
de Londres et à la Salle Pleyel à Paris.
Le cycle Beethoven 2011 associe, de manière novatrice, les symphonies de Beethoven avec
des créations contemporaines. La place essentielle de Beethoven dans la vie musicale a
incité le chef du Gewandhaus, Riccardo Chailly, à commander cinq œuvres. Chacun des
concerts comprend donc l’exécution de l’une de ces partitions. Les compositeurs qui
ont été choisis pour participer à ce cycle sont Steffen Schleiermacher (Leipzig), Bruno
Mantovani (France), Carlo Boccadoro (Italie), Friedrich Cerha (Autriche) et Colin Matthews
(Grande-Bretagne).
2
22/10 CHAILLY.indd 2 17/10/11 11:34Sommaire
Samedi 22 octobre – 20h p. 4
Dimanche 23 octobre – 16h p. 11
Samedi 29 octobre – 20h p. 19
Dimanche 30 octobre – 16h p. 25
Lundi 31 octobre – 20h p. 32
Biographies p. 40
3
22/10 CHAILLY.indd 3 17/10/11 11:34SAMEDI 22 OCTOBRE – 20H
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 2
entracte
Carlo Boccadoro
Ritratto di musico – création française
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 5
Gewandhausorchester Leipzig
Riccardo Chailly, Gewandhauskapellmeister
Fin du concert vers 21h45.
4
22/10 CHAILLY.indd 4 17/10/11 11:34SAMEDI 22 OCt OBRE | 20H
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 2 en ré majeur op. 36
Adagio molto – Allegro con brio
Larghetto
Scherzo. Allegro
Allegro molto
Composition : 1801-1802.
Dédicace : au Prince Lichnowsky.
Création : le 5 avril 1803 au t heater an der Wien sous la direction du compositeur.
Effectif : 2 fûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes en la, 2 bassons – 2 cors, 2 trompettes – timbales – cordes.
Durée : environ 32 minutes.
Originaire de Bonn, Beethoven est venu à Vienne en 1792, désireux d’y « recevoir des mains
de Haydn l’esprit de Mozart ». Au bout de dix années dans cette ville, il a déjà parcouru un
bon bout de chemin : les quinze premières sonates pour piano ont vu le jour, deux concertos
pour piano, une symphonie, plusieurs œuvres de chambre, dont les six Quatuors op. 18.
Esquissée dans les grands traits avant le séjour à Heiligenstadt, la Deuxième Symphonie
conserve l’humeur joyeuse de sa première inspiration, laissant peu soupçonner le
désespoir. Elle est encore ancrée dans l’héritage classique, fait appel à un orchestre
par deux, et rappelle la Symphonie « Prague » K. 504 de Mozart, mais témoigne aussi
d’innovations considérables par rapport à la Première Symphonie.
Le premier mouvement s’ouvre sur une vaste introduction lente, beaucoup plus importante
que celle de la Première, qui débouche sur un Allegro con brio volontaire, tout du long
parcouru par une même énergie, avec un premier thème léger et fringant, s’élançant des
basses, puis un second thème en motif de fanfare.
Amplement développé, le Larghetto retrouve la veine lyrique des mouvements lents des
sonates pour piano dans son premier thème généreux et serein, mis en contraste avec un
deuxième thème enjoué et léger.
La Deuxième Symphonie est la première à remplacer explicitement l’habituel menuet
par un scherzo, plus rapide, plus énergique mais aussi plus violent, avec son opposition
brusque de dynamiques.
Une violence que l’on retrouve dans le fnale, ouvert par un motif d’une densité explosive,
une de ces « empreintes » si typiques de Beethoven, qui se gravent dans la mémoire,
contenant en soi les cellules fondatrices du mouvement entier. Ce fnale affrmatif, non
dénué d’humour, privilégiant le geste et la théâtralité, révèle encore un puissant sens de
la propulsion. Il frappe en outre par sa forme rondo-sonate déséquilibrée par une coda-
développement terminale d’une longueur extraordinaire, qui allonge d’un tiers le mouvement.
5
22/10 CHAILLY.indd 5 17/10/11 11:34terminée peu de temps après le testament d’Heiligenstadt, la Deuxième Symphonie répond
au désir d’une « voie nouvelle », que Beethoven avait déclaré chercher en 1802, et jette
dans son langage les bases de la période héroïque. La Neuvième Symphonie, qui reprendra
certains de ses motifs, semble renvoyer à cette époque qui a vu coïncider le désespoir et,
dans la composition, la joie acquise par la volonté.
Marianne Frippiat
Carlo Boccadoro (1963)
Ritratto di musico [Portrait de musicien] pour orchestre – 2011, création française
Durée : environ 15 minutes
« Sans une connaissance profonde de la tradition musicale, il est absolument impossible de
créer quelque chose de nouveau, de différent. Un compositeur a le devoir de connaître et
d’avoir assimilé l’histoire de la musique, pas seulement du classique, mais aussi du jazz, du
rock ‘n’ roll, de la musique pop, du funk, de l’électro, etc. Et il doit être au courant de ce que
font les autres compositeurs contemporains. Heureusement cette nécessité est dans mon
cas un vrai plaisir ! »
Ainsi le compositeur et chef d’orchestre Carlo Boccadoro souligne-t-il l’effet productif
d’une fréquentation de musiques les plus diverses : plus on connaît de choses, plus on peut
écrire de façon personnelle. Mais qu’en est-il lorsqu’on vous demande d’écrire une pièce en
rapport avec une œuvre existante ? Dans le cas de Ritratto di musico, que le Gewandhaus
de Leipzig avait commandé en référence à la Cinquième Symphonie de Beethoven, cela n’a
posé aucun problème : Boccadoro adore la musique de Beethoven, donc il n’a eu aucun mal
à se pencher sur ses œuvres, encore moins sur la Cinquième, ce « miracle de construction,
d’imagination et de technique de composition magistrale », un trait de génie visionnaire qui
n’a aujourd’hui encore rien perdu de sa fraîcheur. Comme le souligne le compositeur italien,
on ne peut qu’admirer la maestria avec laquelle Beethoven a construit une telle cathédrale
sonore à partir de si petites cellules mélodiques et rythmiques. Cela reste une belle leçon
pour un compositeur contemporain, estime-t-il.
Ces fameuses petites cellules de la Symphonie en ut mineur, Boccadoro les a donc regardées
à la loupe ; puis il a décidé de partir de deux motifs fondamentaux tout en renonçant à des
citations mélodiques. Il a ainsi retenu le rythme du célèbre thème du premier mouvement,
ainsi que le rythme du thème lyrique qui ouvre le deuxième mouvement. L’un comme l’autre
– séparément ou combiné avec l’aut

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