Étude du service de reconnaissance des acquis expérientiels des ...

Ann Wilson

Description

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• cours - matière potentielle : et des programmes par compétences
• cours - matière potentielle : préalable
• cours - matière potentielle : , des approches pédagogiques et de l' évaluation
• revision - matière potentielle : du système

Étude du service de reconnaissance des acquis expérientiels des Collèges communautaires francophones du Nouveau-Brunswick. Préparé par : Robert Baudouin, Université de Moncton Line Croussette, Collège communautaire du N.-B. Mélissa Lelièvre, Université de Moncton Ginette Vienneau, Collège communautaire du N.-B. Mai 2010

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Extrait

Étude du service de reconnaissance des acquis
expérientiels des Collèges communautaires
francophones du Nouveau-Brunswick.

















Préparé par :
Robert Baudouin, Université de Moncton
Line Croussette, Collège communautaire du N.-B.
Mélissa Lelièvre, Université de Moncton
Ginette Vienneau, Collège communautaire du N.-B.
















Mai 2010 1

Sommaire exécutif
Ce rapport présente les résultats d’une étude effectuée en partenariat entre le
Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick et le Centre de recherche et de
développement en éducation de l’Université de Moncton. L’étude poursuit deux objectifs
dont les buts sont d’alimenter la réflexion à l’égard du service de reconnaissance des acquis
expérientiels du Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick. Le premier objectif est de
recueillir des informations concernant des programmes de reconnaissance des acquis (RA)
dans d’autres établissements postsecondaires du Canada et ailleurs. Le deuxième objectif
est de décrire la situation actuelle du service de reconnaissance des acquis qui prévaut
dans le CCNB tel que perçu par les principaux acteurs impliqués.
Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick maintien depuis plusieurs années
un programme de RA dont le principe directeur est clairement établi par la politique 4214.
Celle-ci reconnait deux types de reconnaissance d’acquis, soit les acquis de type
institutionnel, ou de formation (RAF) et les apprentissages ou acquis expérientiels (RAE).
Au cours de l’année 2008-2009, le Collège communautaire du N.-B. a reçu 2298 demandes
de reconnaissance d’acquis (1629, RAF et 669 RAE). De ceux-ci, 87% furent approuvées
(83% RAF et 95%, RAE).
Bien que les deux types de RA soient importants, dans ce rapport, nous discuterons
seulement de la reconnaissance des acquis expérientiels (RAE). Notre rapport se divise en
trois parties. Dans la première partie, nous ferons un rappel des définitions des principaux
concepts utilisés dans l’étude. La deuxième partie, intitulée l’inventaire des pratiques, 2

recueille de l’information concernant les programmes de reconnaissance des acquis mis en
œuvre dans certains organismes situés au Canada, aux États-Unis, en Suisse, en Australie et
en Angleterre. La troisième partie, intitulée l’analyse des pratiques actuelles au CCNB, vise à
décrire la situation actuelle et la situation souhaitée relativement à la reconnaissance des
acquis expérientiels dans les cinq constituantes du Collège Communautaire du Nouveau-
Brunswick. Nous rapportons les résultats de trois cueillettes de données ; soit deux qui
recueillent l’information sous forme de sondages en ligne auprès des étudiantes, des
étudiants et du personnel enseignant et, l’autre qui représente le fruit des délibérations de
six groupes discussions de membres du personnel des divers collèges.
Un questionnaire de sondage destiné aux étudiants fut préparé par les membres de
l’équipe qui ont effectué l’étude. Celui-ci fut placé sur le site internet du Collège. De
nombreux courriels furent distribués dans le but d’encourager la participation des
étudiantes et des étudiants au sondage. Le questionnaire demeura en ligne pendant le mois
de novembre 2009. Durant cette période, 95 étudiants ont répondu au questionnaire.
Parmi ces derniers, 15 (15,8%) avaient entamé un processus d’ÉRA (Évaluation et
reconnaissance des acquis). Et, de ces étudiants, 4 en avaient fait deux.
Nous avons demandé à ceux qui n’avaient pas effectué de demande de RAE, la raison
principale de cette décision. Les résultats indiquent que le plus grand pourcentage, 81,7%,
n’ont tout simplement jamais entendu parler de l’ÉRA. Cette réponse se combine
probablement bien avec la réponse, « je n’en avais pas besoin » (11,3%). Finalement,
seulement 2,8% ont répondu que c’est parce que le processus est trop long et un étudiant a
répondu qu’il préférait reprendre le cours. 3

Nous avons demandé à ceux et celles qui avaient fait une demande, de quelle source
ils avaient entendu parler du service de l’ÉRA. La majorité des répondants ont indiqué qu’il
avait reçu l’information d’un enseignant (64,3%) ou de leur conseiller en orientation
(42,9%).
Dix répondants ont indiqué avoir reçu de l’aide pour monter leur dossier. Tous les
étudiants sauf deux se sont dits « très satisfaits » ou « satisfaits » de l’aide reçue.
Nous avons ensuite questionné les étudiants relativement aux outils utilisés et leur
niveau de satisfaction envers ceux-ci. Huit étudiants ont indiqué avoir utilisé au moins un
outil tandis que trois individus ont affirmé en avoir utilisé deux. Nous remarquons
qu’aucun des répondants n’a indiqué avoir utilisé le portfolio. L’examen ou test a été l’outil
le plus fréquemment utilisé, ce dernier, suivi de près par l’entrevue. Généralement, les
étudiants sont « très satisfaits » ou « satisfaits » des outils utilisés.
Treize répondants ont indiqué leur niveau de satisfaction générale à l’égard du
service obtenu lors de leur démarche d’ÉRA. La majorité s’est dit dit « très satisfaite »
(46,2%) ou « satisfaite » (38,5%).
Un deuxième questionnaire de sondage fut préparé par l’équipe du projet. Ce
questionnaire est destiné aux enseignantes et aux enseignants. Il fut placé sur le site
internet aux mêmes dates que le premier, soit du 1er novembre au 1er décembre 2009.
Nous avons recueilli 106 questionnaires d’enseignants. Parmi ceux-ci, 27 (25,5%) ont
été impliqués dans un processus d’ÉRAE (Évaluation et reconnaissance des acquis
expérientiels) au cours des trois dernières années. De ceux-ci, 15 enseignants (55,6%) ont 4

été impliqués au moins une fois à titre de conseiller ou d’évaluateur dans le processus. Les
implications des enseignants nécessitaient entre 1 et 10 rencontres, la majorité étant trois
ou moins. De plus, 8 répondants ont participés à d’autres titres : à savoir, chef de
département, consultant, enseignant ou titre non précisé.
Nous avons ensuite demandé aux membres du personnel, quels outils ils avaient
utilisés et quel a été leur niveau de satisfaction suite à cette utilisation. Parmi les
répondants, la majorité ont utilisé deux outils (33,3%) ou un outil (22,2%). Un répondant a
indiqué avoir utilisé jusqu’à 5 outils. Les outils les plus utilisés sont l’examen ou test et
l’entrevue (23,3% chaque), suivi du portfolio et de la démonstration ou simulation (soit
20,5% chacun).
Nous avons interrogé les membres du personnel concernant leur formation en ÉRAE.
Ceci nous a permis de constater que 2 des 27 répondants (7,4%) ont rapporté avoir suivi
une formation. Ces deux répondants se sont dits « très satisfaits » de la formation reçue.
Parmi les répondants qui n’ont pas suivi de formation, 15 (88,2%) souhaiteraient pouvoir
en bénéficier.
Les répondants devaient nous indiquer leur niveau de satisfaction envers
l'application faite des résultats du processus d'ÉRA. Près de la totalité (94,1%) se sont dits
« très satisfaits » ou « satisfaits ».
À la question, « Avez-vous enseigné à un étudiant ayant reçu une reconnaissance
d'acquis expérientiels pour une partie de votre cours ou un cours préalable au vôtre? »,
neuf (33,3%) des répondants ont dit « oui ». Le niveau de satisfaction envers les 5

compétences acquises par les étudiantes et les étudiants est «Très satisfaits » (22,2%) ou
« Satisfaits ».
Nous avons demandé aux participants d’indiquer leur niveau de satisfaction envers le
service d'ÉRAE. La majorité des répondants se sont dit « Très satisfaits » (21,1%) ou
« Satisfaits » (57,9%).
Tel que mentionné précédemment, le troisième moyen de collecte de données utilisé
afin de dresser un portrait de l’ÉRAE au CCNB est le groupe de discussion (focus group). À
cette fin, une grille d’entrevue fut préparée par l’équipe du projet. Par la suite, sept groupes
de discussions furent instaurés parmi les chefs de département des campus, l