Flash informatique no 4 du 26 avril 2011
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  • cours - matière potentielle : la décennie
  • mémoire - matière potentielle : et de temps d' exécution
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FlashInformatique.epfl.ch p/a EPFL - Domaine IT - Station 8 - CH 1015 Lausanne - tél. +41 21 69 322 11 26.04.20114 tout public public averti expert Actualités DIT-info: z Le DIT embauche, z Le DIT vous forme, z Arrêt des News, z Forum IT 2 Conférence EDUCAUSE 2010 P. Mellier 10 Analyse Le problème le plus populaire de l'hc2 2011 passé au crible Ch. Kauth 7 Aider l'utilisateur et le responsable informatique L.
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Extrait

toutp buil cp buil cerav  tipeex  rtorPnoituraP noitcad4. 2115..005   5itnoapuren shciae réai d Déls No32 1.80..03 1.60 11 6130..5501.1  .11  SP 11 21.06
What are network IP services and why free software? Que sont les services réseau (IP) et pourquoi des logiciels libres ?
Introduction Quand j’ai proposé cette suite d’articles pour la rubrique Logiciel libre  du FI, je n’avais pas pensé à la façon dont cette question s’était posée à l’équipe réseau naissante au sein du Service Informatique Central EPFL… Il me faut donc faire un brin d’histoire pour vous faire partager ce qui est devenu, je l’espère, une évidence. Des services réseau ? Il fallait déjà avoir un  réseau. Au cours de la décennie 1980, les mini-ordinateurs du campus EPFL et ce que l’on devait appeler des stations de travail commençaient à être reliés entre eux… Les VAX grâce à un réseau DECnet (point à point), les machines Apollo grâce au réseau DOMAIN, les Macintosh grâce au réseau AppleTalk, etc. Difficile de faire communiquer les ordinateurs d’un réseau à ceux de la concurrence sans pas -ser par des passerelles… Pourtant, le besoin
Terra incognita
de communication se faisait d’autant plus sentir que des réseaux de campus com -mençaient à s’établir plus seulement aux États-Unis, mais aussi en Europe et que les applications de messagerie électronique prenaient tout leur essor. L’idée d’interconnecter ces réseaux éparpil -lés pour disposer d’un réseau de réseaux afin de partager informations et ressources dans le monde académique et scientifique faisait son chemin… De nombreux réseaux se sont développés aux États-Unis et en Eu -rope avec chacun un protocole spécifique. Pour les fédérer, il fallait qu’un standard s’impose. En janvier 1983, ARPANET  (le premier d’entre eux) récoltait le fruit de ses efforts, TCP/IP  & devenait officiellement le seul protocole admis. Voir la cartographie du test du réseau TCP/IP de 1982 en page 4. Pendant ce temps-là, le Service Informa -tique Central de l’école construisait son épine dorsale Ethernet et commençait à constituer l’équipe réseau qui allait devoir jouer un grand rôle dans les années à venir… Ethernet (4Mbs puis 10Mbs) sous forme d’un gros câble coaxial est venu tra -verser le site pour supporter le protocole DECNet interconnectant des VAX ainsi que XeroxNetworkSystem reliant les serveurs de terminaux de Ungermann-Bass. .. /.. Suite page 4
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page 7 Actualités DIT-info: z  Le DIT embauche, z  Le DIT vous forme, z  Arrêt des News, z  Forum IT  Conférence EDUCAUSE 2010 P. Mellier  Analyse Le problème le plus populaire de  l’hc 2 2011 passé au crible  Ch. Kauth  Aider l’utilisateur et le responsable informatique L. Kling  Mot-croisé: DONNEES E. Rosales,  O. Glassey & J. Paolini  À votre service Nettoyage de printemps des clusters généralistes  J. Menu & V. Rezzonico  Droit de réponse À propos de l’article sur e-voting  C. Gerbex Logiciel libre Des logiciels libres pour les services IP ?   R. Timsit  
4
26.04.2011
Logiciel libre > Tribune Des logiciels libres pour les services IP ? Richard.Timsit@ep.ch , EPFL-Domaine IT – responsable des services réseau
enid dte pesstretnen ed oçafvé n ceux qui concersra tuuesr ,asfuntgegaeneu lue qtra seL n selciEPFde lIT).L (DD mo relI  Tiaenétidap eoitaé ,ninlrmfoesgie  dethconolér eua xe consacssumRevuerpmI 1102 lirva6  2du4 I 2Fnep ga e &rgpaihsme: Appoline RauqcanileoD eossu n,p@ehM.ce isuaeted sR déru.sur eacteef:Jn chcal cev ed drocacéd rlat  eontile, nespar-tielés euqa tuaotirteouep résit T).m ,n emêudoroitc DITé duilitnsabe tnrtseduao  uleelcif onsioatopser al suos( s: FlashInformatiiaerAsrdseesW bee:ag00 4ex0 plemargoeihpFPE riTL Lau1015eTélsanntaoiLFtSC -H n,8aiom De:EPT  Ine.pe.euqsserdAhclià  :-ap r-eamt au FI bonnemen23 &A74223 9 6421 +4 621hoép: nehc.pe.esstlie@ibcrbssuA:notsir edisioBausePa, o ul Jdeoposd  eaBbrsoCaomité de rédactiamuH neiruaL ,riinKlt eniaul Jg, ,aPsesu euFrtcili, maso-DamJeanleou Ct,çoan RisaS eamzlsirhhpot, Vittor Paoliniinoc ,rFaiR zeozn:iossrempxIauchrpeR ed reiletA Vicerag Prednn, V riuqseJ caci& 
Arrêt des News Switch a décidé d’interrompre son service Usenet News fin juillet 2011. À cette date, l’EPFL ne devrait donc plus recevoir de forums internationaux (fr.*, comp.*, etc.). Ces forums seront néanmoins accessibles depuis le Web, et des discussions sont en cours avec des fournisseurs extérieurs pour tenter de recevoir au moins la hiérarchie francophone (fr.*). Par contre, et jusqu’à nouvel avis, rien ne change pour ce qu’il en est des forums locaux de l’EPFL (epfl.*). Franck.Perrot@epfl.ch, Domaine IT
Actualités DIT-info
Le Domaine IT embauche Pour son groupe Téléinformatique  un/e ingénieur/e EPF ou universitaire à 100% Vous ferez partie du groupe chargé du réseau informatique de l’EPFL et contribuerez à concevoir et développer les outils de com -munication et de gestion de nos services. Pour toutes les informations: emploi.ep.ch/page-61128.html Pour son groupe Exploitation un/e Informaticien/ne à 100 % Vous participerez à l’exploitation des systèmes de calcul à haute performance (clusters Linux, grille de calcul, IBM Blue Gene/P), à la conduite de projets logiciels ou matériels en relation avec le calcul. Pour toutes les informations: emploi.ep.ch/page-58195.html
Le DIT vous forme… Le printemps est synonyme de grands nettoyages aussi profitons-nous de la période de Pâques pour mettre à jour toutes nos salles de cours ! Dès fin avril, nous sommes à même de vous offrir des cours de transition à Office 2010 pour PC et Office 2011 pour Mac. Vous les trouverez tous sur notre site Web dit.epfl.ch/cours mot-clé tran-sition . Semaine après semaine et jusqu’à fin de l’été, vous trouverez toutes les formations proposées par le DIT sur le même site. Pour plus de renseignements n’hésitez pas à contacter l’équipe par courriel cours.dit@epfl.ch ! L’équipe des cours
Responsables informatique d’unité, n’oubliez pas votre ren -dez-vous printanier avec le DIT le jeudi 19 mai 14h15 salle CE2 Voici le programme de ce treizième Forum IT: z  IT@EPFL: survol de six derniers mois z  Perspectives IPv6 z  Active Directory, le point sur la migration en mono do -maine z  Distrilog2 : nouveaux droits et principes de fonctionne -ment z  myPrint: la situation actuelle et une roadmap  pour le futur. Les présentation des précédents Forum IT sont disponibles à l’adresse: dit.epfl.ch/forumIT . Jacqueline.Dousson@epfl.ch, Domaine IT
À votre service
Nettoyage de printemps des clusters généralistes J acques.Menu@epfl.ch , EPFL – Domaine IT, gestionnaire des clusters généralistes & Vittoria.Rezzonico@epfl.ch , EPFL – SB-IT, coordinatrice de la commission technique HPC
Changes in the management of the central HPC clusters Ca l isto, Antares and Jupiter. Changements dans la gestion des clusters HPC cen -traux Callisto, Antares et Jupiter Lecture seulement Le premier changement est intervenu lors de l’interruption de production de mi-mars dernier pour des mises à jour logicielles. Désormais, les dossiers racines des utilisateurs de ces machines, hébergés dans le système de fichiers users , sont montés en lecture seulement sur les nœuds de calcul. Cela a été fait en conformité avec les contrats de prestation (SLA) du DIT concernant ces ma -chines. Le but est de pousser les utilisateurs à utiliser le système de fichiers de travail scratch , qui est à disposition des applica -tions pour les fichiers qu’elles créent. Seuls les dossiers racines, occupant 7 TB environ, sont sauvegardés, les 31 TB de scratch ne le sont pas. Cette même politique est d’ailleurs en vigueur sur le BlueGene/P de CADMOS  & , par exemple. Quotas Le second changement est en cours de mise en place : il s’agit de quotas sur l’espace disque. Le CoPiL-HPC  & en a décidé ainsi suite aux problèmes récurrents d’engorgement de ces systèmes de fichiers, pour éviter que des utilisateurs soit empêchés de travail -ler par d’autres qui occupent un très grand espace disque. Le système de fichiers parallèle GPFS, utilisé sur ces machines, permet d’avoir des quotas par blocs pour les données et par i-nodes pour les métadonnées, ce dernier type limitant le nombre de fichiers et dossiers qui peuvent être créés. Combien Les limites peuvent être spécifiées par utilisateur ou par groupe, au sens du rattachement administratif, mais aussi par fileset . Cette notion offre une grande flexibilité: un tel fileset peut être défini pour un projet transversal à plusieurs groupes, par exemple. Le CoPil-HPC a décidé que des quotas seraient appliqués sur tout l’espace disque, soit users  et scratch , selon les lignes directrices suivantes: z  le quota est par groupe au sens Unix; z  la quantité allouée dépend du montant payé par le groupe pour l’utilisation des plates-formes centrales. Concrètement : z  les utilisateurs ayant un compte pour des tests auront 1GB d’espace sur users et 2 GB sur scratch ;
z  les groupes payant le ticket d’entrée minimum auront 10 GB sur users et 50 GB sur scratch ; z  les groupes achetant des parties de la machine auront en plus une quantité proportionnelle aux parties payées, selon les for -mules: w  dossiers racines : 10 + a × p × capacité totale de users w  espace de travail : 50 + b × p × capacité totale de scratch  avec: w  p: quantité d’argent totale relative reçue par le DIT pour les priorités par le groupe en question; w  a, b: cœfficients de sur-réservation.  On a choisi pour commencer:  a = 1.0; b = 1.35. Quand L’activation des quotas va se faire de manière progressive: z  le 4 avril, envoi d’un mail à tous les utilisateurs, les avertissant de l’activation imminente des quotas; z  les groupes qui se situent au-dessus de leur quota ont eu une période de grâce de deux semaines pour diminuer leur occu -pation des disques. Les utilisateurs concernés ont reçu un mail spécifique; z  deux semaines après le premier mail, les quotas ont été appli -qués. Les quotas en vigueur seront visibles en tout temps sur les pages hpc-dit.epfl.ch . Comment La mise en œuvre de quotas présente certains risques: z  il peut y avoir sous-utilisation de l’espace de stockage, tous les groupes n’utilisant peut-être pas l’entier du quota auquel ils ont droit. C’est là la raison d’être des cœfficients de sur-réservation; z  les utilisateurs dont les applications utilisent peu de puissance de calcul comparativement, mais manipulent beaucoup de données, peuvent être pénalisés. Les quotas sont nouveaux sur les machines centrales du DIT, et nous n’avons pas encore d’expérience à ce sujet. Les règles ci-des -sus seront adaptées si le besoin s’en fait sentir. Leur application évitera la gêne mutuelle entre groupes, afin de rendre le travail de tou-te-s plus agréable. n
GLOSSAIRE  & CADMOS  (Center for Advanced Modeling Science) : www.cadmos.org CoPil-HPC : Comité de Pilotage HPC, hpc.epfl.ch/copil FI 4 du 26 avril 2011 3
ilvr01 2u  d a26 14IF4 
Des logiciels libres pour les services IP ? .. /.. Suite de la première page
Message de réponse à la demande de 1986…
La fondation Switch créée en 1987 prendra désormais en charge ces contacts au niveau international et aidera au déploiement ra -pide d’un réseau universitaire suisse connecté à ce que l’on allait bien vite appeler Internet . Pour déployer TCP/IP, il fallait offrir des services et le premier qui s’imposait techniquement était le serveur de noms . Les trames circulant sur le réseau physique ont une adresse (MAC) traduite en adresse IP. Les applications utilisent les ser -vices d’un serveur de noms (protocole DNS) pour disposer d’une adresse IP à partir d’un nom de machine et réciproquement (128.178.15.8 <--> stisun1.epfl.ch). Tous les protocoles de TCP/IP sont le fruit d’un processus de publications de demandes de com -mentaires (Request For Comments) à partir d’une spécification. (cf RFC  & 2555 intitulée 30 years of RFCs ). Choisir une machine UNIX pour abriter le serveur de noms n’était pas difficile, car il n’y avait aucune distribution de cet OS qui n’offrait pas un stack TCP/IP complet. SunOS n’échappait pas à la règle (on pourrait même dire qu’en matière de réseau, il la définissait The Network is the computer était le slogan de la jeune firme fondée à Santa Clara en 1982). Pas étonnant que les deux serveurs de noms de l’école aient pour nom stisun1 et stisun2. Unix et TCP/IP La première implémentation des protocoles TCP/IP ayant été faite sur UNIX (BSD 1 ), cette plate-forme est restée garante du pro -jet d’interopérabilité. La recherche d’un standard pour permettre la communication entre les dizaines de milliers de machines du monde académique et de la recherche était un enjeu colossal. Les grands constructeurs, captifs de leur logique commerciale continuaient à vouloir enfermer leurs clients dans leur réseau propriétaire. Autant dire que notre méfiance vis-à-vis d’eux était grande… Pourtant, un réseau garantissant l’interopérabilité entre différents matériels était une chance pour eux, et l’histoire allait vite se charger de le prouver. En attendant, nous profitions de toutes les leçons que le déve -loppement d’UNIX nous offrait et adoptions une nouvelle culture. Le partage des connaissances et des ressources était souhaité et encouragé. Non seulement nous recevions des machines avec un système d’exploitation comportant les couches réseau, l’ensemble des applications permettant de les mettre en œuvre et de les su -perviser, mais nous disposions aussi de tous les outils de dévelop -pement. Compilateurs, éditeurs de textes, langages de scripts, etc. Ceci était une incroyable leçon dans un monde où le mot logiciel libre n’existait pas encore, où le prix d’un compilateur correspon -dait au prix de la machine… et où disposer du code source des programmes n’avait pas de prix. En effet, disposer du code source des applications représentait pour nous un instrument pédago -gique précieux. Au fur et à mesure où les spécifications des RFC étaient codées, elles étaient mises sous licence BSD 2 et à dispo-sition de tous.
Cartographie du test du réseau TCP/IP en janvier 1982 C’est sur ce câble Ethernet qu’ont été raccordées les premières stations de travail UNIX (APOLLO, SUN, HP, SGI, DECStation). Un article de cette rubrique viendra traiter prochainement de l’évo -lution du câblage à partir de 1992 et du rôle des logiciels libres dans sa gestion ;-) En novembre 1986, la demande de deux classes d’adresses B et de quelques classes C était réalisée… et servie gracieusement par le Network Information Center du Stanford Research Institute
ngraétt esl  intat ,elcitra tec ter héri pu e, aopépeté c tereà tcoP lempT kcI/PCnudats C2 t esnsaiqui el earg c dntsnoe credit to the roginilaa tuoh)rnniontmememês on el sap snad moneur ructedmode Rno tdnd n  eonsuekre yelB 1is DibtrftSorewaoy revetahw od niv gstju, ntwau  shtree nh(tuoiu ca, yourcee so
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Des logiciels libres pour les services IP ?
Il était exaltant de pouvoir vérifier, en utilisant les applications réseau, à quel point ce que nous faisions était utile. Pouvoir se connecter sur n’importe quel nœud du réseau par un telnet ou un rlogin , disposer des dernières versions des logiciels par des transferts ftp , lancer des applications par du rsh , s’informer et se former dans les forums Usenet News avec nntp , tous ces déve-loppements validaient les choix précédents et induisaient par leur usage même la conception de nouveaux protocoles. C’est ainsi qu’en 1992 au CERN, dans cette ambiance d’utilisation planétaire du réseau, une culture de l’hypertexte conjuguée à une bonne connaissance des langages de balisage ( markup language  SGML ) ont fait naître le WEB ! Mais revenons-en à la fin de nos années 1980 à Ecublens. Sorties des emballages, nos deux stations Sun avec SunOS 3.5 disposaient de tout ce qu’il fallait pour instancier nos deux serveurs de noms. Ces services réclamant peu de ressources, les stations du bas de la gamme Sun suffisaient amplement, car ce qu’il fallait, c’était de la fiabilité… Nous sommes restés fidèles à ce constructeur jusqu’à la fin des années 1990, moment où nous pouvions disposer d’un système d’exploitation GNU-Linux facilement installable sur un PC pour y faire tourner le même service. Ce service étant essentiel pour le fonctionnement du réseau, il devenait primordial d’en assurer la fiabilité. Nous compilions déjà nos applications à partir des sources de l’ Internet System Consor-tium ( www.isc.org/software/bind ), aussi le changement d’OS nous offrait simplement la possibilité de multiplier à volonté le nombre de serveurs sur du hardware banalisé. Nous disposions de plu -sieurs machines sur le réseau capables d’assurer la fonction de serveur de nom, il suffisait d’en avoir deux répondant aux adresses de stisun1 et stisun2 pour assurer le service. Nous nous étions construit – toujours avec du logiciel libre - une petite application pour basculer un service d’un serveur à un autre baptisée Camé -léon. Forts de cette expérience, il nous est apparu naturel d’utiliser le DHCP  (Dynamic Host Configuration Protocol) d’ISC et de nous
F
GLOSSAIRE & RFC  (Request For Comments) : documents mis au points par des experts techniques et proposés à la révision de toute la com -munauté des développeurs. Ils font référence pour développer rapidement et dans les meilleures conditions les protocoles à vocation de devenir des standards. TCP/IP : suite des protocoles Internet, portant le nom du protocole de transport (TCP) et de celui de la couche réseau (IP) selon le modèle OSI que voici:
I 4 du 26 avril 2011 
tourner vers Freeradius pour offrir un service d’authentification. Ces deux services allaient devenir essentiels pour permettre l’ac -cès WiFi sur le campus. Le service DHCP permet de donner à une machine tous les para -mètres réseau dont elle aura besoin au moment où elle apparait sur le réseau. Un service d’authentification RADIUS (Remote Authentication Dial-In Service) permet de réaliser Authentification, Autorisation et Accounting pour la connexion à des équipements réseau. Unix d’abord, GNU-Linux et les logiciels libres ensuite, la filiation est directe pour garantir l’interopérabilité et fournir à tout mo - ment des services essentiels dont les utilisateurs ont besoin indé -pendamment de la politique ou des caprices d’un constructeur ! Il a toujours fallu, depuis le RFC 1 (Avril 1969), suivre l’évolution de cette technique qui allait bouleverser nos modes de vie et adapter nos services de RFC en RFC. Les avantages que nous avions repérés au moment de notre choix de GNU-Linux pour instancier autant de serveurs que nous en avions besoin se sont renforcés. Aujourd’hui nous produisons des appliances que nous faisons tourner dans un contexte de virtua -lisation. Nous parlerons dans un prochain article d’ Appliance-Creator et de cette fabuleuse facilité à produire aujourd’hui des images instanciables n’importe où… sur le réseau. Sources Pour les termes utilisés dans cet article, je vous encourage à consulter Wikipédia dans diverses langues. Il est intéressant de voir comme les textes diffèrent de l’une à l’autre.
Article du FI-EPFL 2011 sous licence CC BY-SA 3.0 / R. Timsit
7 Application HTTP SMTP FTP NFS… 6 Présentation MIME 5 Session RTSP H323 SIP 4 Transport TCP UDP RTP 3 Réseau IP (Ipv4 ou Ipv6) ICMP X.25 2 Liaison Ethernet WI-FI 1 Physique 10BASE-T 100BASE-TX 1000BASE-T
tee ll eovsur péondra de manièrene enof oitced nos vue qiost, nscésesen er.ss-iar am Pourer éliomixam à  el resi drembnondmadee  courte e dêtree ll es àoced,rinstioatnnbodee avagatnte nl a  déceidiet H effemru aededs di emeleibrrhoe èravnE .ecacfeni tnemprreièro piéprlav  rueruop al t c2 ont la mêmeseitanitno s1ce ) !isnoitseuqof xued  cet pasême te m,1n étp ossn eopueir ser sesétna resonépisor lerovsnm méonsup uoproche, notre apd xued is .xe .p (ontiesque unr épet sérmaiaenj  de  aneidide Hrporp seed sétéi dreot ntinatiesnaidnoc c roadetonderespien nt bec àsell ed d aleuem areuecte lledH ieid ,opruu n total de NP quou Pe.trauls rèsec ed enucahc rs, ntiontina desH iesnà oposuo siost, ns Pdiue qporptéir enu rapvérier é, pour lauesrd isl sev Heid de  saui ou talete ueerd mean cinhadèt dadisrev retcorp el iction se manife suquenc nortdaiouttrn veoua  l.etsc iSettelos emtndime svévunos po Nouons.estivuort suon euq sdèr terêars ou napfriaet-nadcn ecorrespoons une nac adidanitnoitreotes dnt e nreape unls ontinaitsed N sel rerénside coit dseratê enet in r sevntmeou vtuenleeliarrvé tiuq uop ère idéeLa premineatitevmeèiert rp enU
For the 2 nd  edition of the Helvetic Coding Contest  & , PolyProg  &  cha l enged 83 students from a l  over Switzerland with a set of eight brain teasers that asked the best of their creativity, team spirit, excel-lent analytical ski l s and working knowledge in C/ C++ or Java. Out of the 30 teams, 24 ventured to solve the Terra Incognita problem, which turned out to be craftier than one would have thought at rst sight. Test how far you would have kept pacePour la 2 e  édition de l’ Helvetic Coding Contest   & , PolyProg  & a soumis 83 étudiants venant des quatre coins de la Suisse à un ensemble de huit casse-tête fort provocants demandant créativité, esprit d’équipe, excellentes capacités analytiques, tout comme des connaissances en C/C++ ou Java. Sur les 30 équipes, 24 se sont aventurées à résoudre le pro -blème Terra Incognita qui savéra plus complexe quil n’y paraissait à première vue. Testez jusqu’où vous auriez poussé la barre…
et peuvent prendre comme valeur 1, 2 ou 3. Toute paire de villes dans la liste de Heidi est différente selon au moins une propriété. Vos questions doivent être de la forme: est-ce que la propriété p a la valeur x ? avec x dans {1,2,3} et p dans {1,…, P }. Heidi répondra seulement par oui ou non. Étant donné que la communication pourrait être chère, vous devez minimiser le nombre de questions que vous posez avant de deviner dans quelle ville Heidi se trouve. Votre réponse est considérée correcte seulement si votre suppo -sition correspond à la seule ville qui est cohérente avec toutes les réponses obtenues, et si vous n’avez pas posé plus de ques -tions que nécessaire. Les cas de test sont conçus de manière à récompenser les solutions qui minimisent le nombre de questions dans le pire des cas, mais des stratégies non optimales obtiendront quand même quelques points.
Le problème Si les huit problèmes décrivaient le périple autour du monde de Heidi, vache mascotte du concours, il s’agissait dans Terra Inco-gnita de deviner efficacement sa demeure actuelle en lui posant des questions. À cette occasion, Heidi vous a laissé une liste avec ses N (1 <=N <= 50) destinations et leurs descriptions. Les des -tinations peuvent être comparées via P (1<=P<=8)  propriétés, qui peuvent avoir chacune une parmi trois valeurs possibles. Ces propriétés pourraient être emplacement (sur la côte, plaine, mon-tagnes) ou attractivité (tourisme, culture, travail) entre autres. En ce qui nous concerne, les propriétés sont numérotées de 1 à P  
Analyse
Le problème le plus populaire de l’hc 2 2011 passé au crible Christian.Kauth@ep.ch , EPFL - Président de PolyProg
7 a26ilvr 4FIu  d102  1
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