L automobile au XIXesiècle
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L'automobile au XIXesiècle

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Langue Français

Extrait

Au XVIII
e
siècle, un projet de véhicule mû par un moteur
à vapeur est présenté au Marquis de Choiseul, ministre
français de la Guerre. C’est le Fardier de Cugnot.
Il fut essayé à Vincennes fin 1770. Il buta contre deux
obstacles : le premier fut un mur du champ de manœuvre
contre lequel il s’abîma, faute de contrôle de la direction. Le
second obstacle, le plus grave, fut la Révolution qui fit
sombrer le projet définitivement.
Trevithick (1771-1833) pionnier du Chemin de fer, travailla aussi sur la voiture routière mue par un moteur à
vapeur. Il fut l’auteur d’un projet de voiture déposé en 1802. Sa diligence londonienne transporta, en 1803, des
voyageurs à des stations déterminées. Forte de son essor industriel, l’Angleterre garda pour plusieurs décennies
la primauté dans la construction de ces véhicules.
D’autres essais existèrent de Gurney, Hancock, Russel.
En 1834, les voitures Russel assuraient un service entre Glasgow et Paisley. Elles roulaient avec plus de quarante
personnes à bord à 27 km/h. Cela provoqua le mécontentement des voituriers. Ces derniers placèrent des
obstacles sur la route. L’accident se produisit. La chaudière explosa. Ce fut la catastrophe : cinq morts. En 1835,
Scott Russel abandonna la lutte.
En 1836, vingt voitures à vapeur environ circulaient Outre-Manche.
Tendance “moteur à vapeur”
Les premières expériences sur route furent l’œuvre de la famille Dietz. En 1834, Charles Dietz accomplissait un
voyage officiel entre les Champs-Elysées et le parc de Saint-Germain. En 1835, il inaugurait le premier transport
automobile français entre Paris et Versailles.
Puis vint le travail de la famille Bollée. Faisant table rase des conceptions des diligences britanniques, Amédée
Bollée rêvait d’une voiture à vapeur rapide et stable. La Mancelle effectua cinquante sorties et soutint un jour 42
km/h de moyenne avec seize personnes à bord. En 1883, la Rapide passe le 60 km/h. Mais Amédée Bollée se
rend compte que la voiture à vapeur n’est pas commode à conduire : poussière, fumée, chaleur…
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Texte d’approfondissement
N°001
Page 1/4
Collection Schlumpf - Musée
National de l’automobile
629.2
C
lassification
D
écimale
D
ewey
Rédaction : Musée National de l’automobile - Collection Schlumpf
L’automobile au XIX
e
siècle
HISTOIRE DES SCIENCES & DES TECHNIQUES
® Service Educatif & Culturel des Musées de Mulhouse
Le Fardier de Cugnot
L’automobile n’est pas l’invention d’un seul homme. Elle est née grâce à l’apport de nombreuses
personnes vivant en Europe.
Différentes techniques ont été étudiées avant d’arriver au produit que nous connaissons aujourd’hui.
Les précurseurs européens
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En Angleterre
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En France
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