La Colombie
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  • cours - matière potentielle : l' histoire
  • redaction
  • redaction - matière potentielle : la première constitution du pays
  • cours - matière potentielle : des années ‘60
  • cours - matière potentielle : du xixème siècle
La Colombie Les contradictions d'une nation Irene Savio Après son indépendance obtenue en 1810, la République de Colombie a eu une naissance noble. Cela est arrivée le 30 août 1821, avec la rédaction de la première Constitution du pays, qui a établi la création d'un Etat indépendant et la division des trois pouvoirs: Exécutif, Législatif et Judiciaire. Le premier aurait été dans les mains d'un Président et d'un vice-président, jusqu'à élire même le libérateur d'Amérique latine, Simon Bolivar, et son général Francisco de Paula Santander.
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Langue Français

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La Colombie
Les contradictions d’une nation
Irene Savio
Après son indépendance obtenue en 1810, la République de
Colombie a eu une naissance noble. Cela est arrivée le 30 août 1821,
avec la rédaction de la première Constitution du pays, qui a établi la
création d’un Etat indépendant et la division des trois pouvoirs:
Exécutif, Législatif et Judiciaire. Le premier aurait été dans les mains
d’un Président et d’un vice-président, jusqu’à élire même le
libérateur d’Amérique latine, Simon Bolivar, et son général
Francisco de Paula Santander. Bolivar avait prévu la naissance de ce
pays au Congrès d’Angostura en 1819 et, après les guerres
d’indépendance contre l’Espagne, il avait crée la Colombie au
Congrès de Cucuta en 1821. Ce pays, appelé aussi la Grande
Colombie, s’étendait sur les territoires qui aurait été peu après quatre
nations: la Colombie, l’Equateur, le Venezuela et le Panama. A’
travers cela, la Colombie donnait la touche finale à un processus qui,
comme dans le cas des autres républiques d’Amérique latine, a été
possible grâce à la crise des monarchies européennes et qui a eu,
comme un modèle d’inspiration, l’autodétermination des États-Unis
en 1776.
Mais bientôt le cours de l’histoire fut renversé. Lors que Bolivar était
occupé sur d’autres fronts et Santander se révéla incapable de
gouverner, des tensions ne tardèrent pas à se créer entre les
“nouveaux habitants de Grenade” et les habitants de la
circonscription de Quito. Le rêve d’une Grande Colombie à la fin
échoua en 1830 à cause de la création de trois nouveaux Etats: la
Nouvelle-Grenade (Colombie), le Venezuela et le Panama. Le nom
de Nouvelle-Grenade, qui resta jusqu’à 1857, fut assigné par
l’Assemblée constituante de 1831, qui exigeait que le nouveau pays adoptait un régime fédéral. En 1833 le premier président du pays fut
élu en la personne de Santander, qui revenaient de l’exil et qui établit
un gouvernement plus démocratique.
A Santander, a suivi le gouvernement de José Ignacio Marquez, qui a
dû faire face à la guerre de 1840, qui a éclaté quand plusieurs
couvents furent supprimés afin de pouvoir utiliser leurs écoles pour
l'enseignement public. Ce conflit a aussi réfléchi sur l'économie, car
elle a permis le développement d'une forte, pourquoi les artisans et
les commerçants étaient les plus actifs dans cette période.
Entretemps, se développèrent aussi des divisions politiques,
représentées par deux grands partis, l’un des libéraux et l’autre des
conservateurs, qui à leur tour donnèrent bientôt naissance à des
différentes factions internes. En 1845, la charge de président fut
assumée par Tomás Cipriano de Mosquera, qui favorisa le libre-
échange, suivi par José Hilario López (1849-1953), qui expulsa les
Jésuites du pays, et José María Obando (1853-1854). Pendant le
mandat de ce dernier fut rédigée la première Constitution Libérale,
qui établit la séparation entre Église et État, le suffrage direct et
universel, l’abolition de la peine de mort et augmenta la liberté
d’expression. Le Panama suivit étape par étape les décisions de la
Nouvelle-Grenade.
En 1854 il y eu un coup d’État, organisé par le général José María
Melo qui dura huit mois. Après cela, les libéraux et les conservateurs
s’unirent pour restaurer l’ordre constitutionnel et mettre un terme à la
dictature. Ensuite le conservateur Manuel María Mallorino fut élu.
Ce dernier conduit à la rédaction d’une nouvelle Constitution. Ainsi
fut crée la Confédération Grenadine, qui fut le nom donné à la
Colombie sous le président Mariano Ospino Rodríguez (1857-1861).
Ospino concéda aussi le retour des jésuites, tout en soulevant la rage des libéraux, ce qui fut cause de la guerre civile qui durera jusqu’au
1861 avec la défaite des forces gouvernementales. A’ la fin Ospina
fut déposé, on retourna aux mesures anticléricales et, en 1863, une
autre constitution, qui établit que le nom du pays aurait été les États-
Unis de Colombie, fut rédigée. Mosquera, qui durant son mandat dût
faire face à l’attaque du voisin Equateur, fut le premier président. A’
ce dernier ont suivi Santiago Perez (1874-1876) et Aquiles Parra
(1876-1878), mais leurs gouvernements furent le prélude à une
période de guerre civile promue par les conservateurs. En fin de
compte, le gouvernement le remporta et arriva au pouvoir le général
Julian Trujillo (connu pour avoir accordé la licence de construction
du canal de Panama à une entreprise française) et juste après Rafael
Nuñez, qui aurait gouverné de façon intermittente jusqu’à 1894,
année de la sa mort. Ce fut une ère de modernisation, la Constitution
rebaptisa le pays “République de Colombie” et le fédéralisme fut
enterré, alors qu’il y eu une modernisation technologique
considérable et plusieurs nouvelles routes furent construites. En 1900
fut élu pour quatre ans José Manuel Marroquín, et pendant son
mandat éclata la révolte connue sous le nom de “guerre des Mille
Jours”. Cet événement culmina avec le début d'une période de
dictature sous le gouvernement de Rafael Reyes qui relevale
Congrès, suivi après par les gouvernements de Holguín, Ramón
González et le conservateur José Vicente Concha, qui résolut le
conflit avec Equateur et Venezuela. Il y furent, après, des
gouvernements conservateurs, y parmi ceux-ci se distingua celui de
Pedro Nel Ospino, qui créa la Banque de Colombie, l’Inspection de
la République et qui établi les frontières entre la Colombie et le
Panama en 1924. Ce furent aussi des années où il y eu une
confrontation constante du pays avec les Etats-Unis, culminant avec
la protestation contre la “United Fruit Company” en 1928, même si la Colombie évita (à différence de nombreux d’autres pays latino-
américains) qui furent tentés par des coups d’Etat après la Seconde
Guerre Mondiale. Après les protestations de la soi-disant “bogotazo”
en 1946, la Colombie réussit à incorporer dans sa politique les
revendications des classes moyennes populaires. Malgré le
développement de la riche et industrielle Medellin, le niveau de
développement industriel resta peu profond et pas très compétitif au
niveau mondial. Des années 40 aux années 50 il y eu la première
étape de “La Violencia”, un temps marqué par des très durs
affrontements entre libéraux et conservateurs qui culmina avec le
coup d’Etat sans effusion de sang du General Gustavo Rojas Pinilla.
Après cela les conservateurs et les libéraux acceptèrent de créer en
1957 le “Front National”, avec lequel ils arrivèrent à destituer le
dictateur et à garantir l’alternance politique pendant seize ans. Ce
corps politique dura jusqu’à 1970 avec l’élection de Pastrana
Borrero. Celui fut remplacé en 1974 par Alfonso Lopez et le pays
connut alors une ère de grande crainte suite à l’activité des groupes
de guérilla. Mais encore, contrairement à beaucoup d’autres pays
d’Amérique latine, la Colombie a pu, une fois de plus, maintenir un
système politique de caractère apparemment constitutionnelle. Le
pays toutefois n’a pas pu se sauver face à l’augmentation du trafic de
drogue, qui avait comme son protagoniste Pablo Escobar. Dans les
années 80 il y eut un nouveau parti politique, le “Nouveau
Libéralisme”, qui avait comme son fondateur, Luis Carlos Galán. Ce
dernier mourut en 1990, assassiné sur ordre du criminel Pablo
Escobar. Avant lui le président avait été Virgilio Barca Vargas (1986-
1990).
Déjà pendant les années 90, le trafic de drogue et les groupes armés
ont aidé à marquer la vie politique colombienne. Après le temps
violent du terrorisme des trafiquants de drogue, César Gaviria, qui a été élu président en 1990, favorisa la restauration de l’ordre
démocratique et essaya de réintégrer dans la vie civile les rebelles
des groupes armés. En 1991 il rédigea une nouvelle constitution (à la
demande de groupes d’étudiants) et procéda à la mise en œuvre
d’une série de réformes qui visaient à améliorer la capacité
concurrentielle de la Colombie. En plus, la Colombie présida la
signature des accords de

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