La fin de lOlympe: La disparation des Jeux Olympiques antiques ...

Eric S. Morse

Description

La fin de lOlympe: La disparation des Jeux Olympiques antiques ...

Informations

• Publié par: upulywox
• Nombre de lectures: 202
• Langue: Français

Extrait

Histoire par Eric S. Morse*

L af i nd el ’ O l y m p e La disparition des Jeux Olympiques antiques

es Jeux Olympiques antiques dant, les circonstances relles de leur furent clbrs pour la dernire suppression, quoique obscures, ont  L dire la premire anne de la 293e tique qu’avec la conviction morale. fois en 393 aprs J.C., c’estplus  voir avec la convenance poli Olympiade. Jusqu’ la renaissance Au milieu du IVe sicle, le circuit des des Jeux Olympiques modernes en comptitions sportives tait encore 1896, pratiquement personne n’avaitbien ancr, dirig d’une poigne de fer remarqu que les Jeux antiques par la Guilde professionnelle des ath avaient disparu. En fait, leur dispari ltes itinrants vous  Hercule, sorte tion fut si peu releve  cette poque de prcurseur spirituel aux associa ponctue de grands vnements que tions modernes de joueurs (et dont George Cedrenus, un crivain byzan les patrons impriaux taient «le divin tin du XIe sicle est la seule source Hadrien, le divin Marc Aurle et le ancienne que nous ayons. D’aprs la divin Septime Svre»). Olympie avait sagesse commune, les Jeux furent subi des invasions barbares au IIIe supprims «par dcret de I’Empereur sicle et un tremblement de terre en Thodose le Grand, car ils avaient 300, mais elle avait rsist car, malgr perdu leurs anciens idaux». Cepenla renaissance du christianisme, elle tait toujours le centre des festivits antiques. Cependant, en tant que fte religieuse, les Jeux taient totalement incompatibles avec les dogmes chrtiens. A la fin du IVe sicle, il existait de nom breuses institutions paennes rpugnant plus ou moins la foi chrtienne. Les uni versits paennes d’Athnes prospr rent tout au long du Ve sicle et, jusqu’au VIe sicle, durant le rgne du trs orthodoxe Empereur Justinien, des intel lectuels paens occuprent des hautes fonctions au Gouvernement, simple ment parce que l’Empire ne pouvait pas se pas ser d’eux Mosaque d’un soldat romain au IVe sicle.

5

Malheureusement. les combats de gladiateurs  Rome ne furent pas abolis avant la fin de l’anne 404 aprs J.C. et cela (selon les sources), uniquement en raison d’un incident au cours duquel Tlmaque. un vieux moine vnrable. s’tait prcipit dans l’arne pour sparer deux com battants et avait t lapid par les spectateurs furieux. On invoqua alors la pit pour rtablir l’ordre public. Les Jeux Olympiques et le sport orga nis ( l’exception des courses de chars qui n’taient pas fondamentale ment religieuses) disparurent quelques annes plus tt,  peu prs en mme temps que plusieurs autres institutions paennes antiques et honorables. En 383 aprs J.C., l’Empire romain d’Occident tait dirig par Gratien et son jeune frre Valentinien II. L’Orient tait gouvern par Thodose le Grand, nomm empereur par Gratien. Thodose avait rtabli l’Empire d’Orient aprs que les Goths en avaient dtruit l’arme  Andrinople en 378. En 383, Gratien fut renvers et tu par l’usurpateur Maxime (le hros gallois Macsen Wledig pour les Celtes). Valentinien s’enfuit  Milan, o le redoutable Saint Ambroise tait vque, et attendit que Thodose vnt  son secours, ce que ce dernier fit finalement en 388, tuant Maxime et rtablissant Valentinien sur le trne de l’Empire d’Occident. Ambroise tait non seulement redou table, mais c’tait galement un orthodoxe politiquement actif et trs ambitieux qui tait souponn de