La pharmacie du Grand siècle : Apothicairerie royale / Collections ...
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http://www.ordre.pharmacien.fr
La pharmacie du Grand siècle
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L’ancienne apothicairerie de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye est aujourd’hui conservée à la
Bibliothèque municipale. Héritière de l’apothicairerie de l’ancien Hôpital général royal fondé par la
Duchesse de Montespan et de celle de l’Hôpital de la Charité créé par Marie-Thérèse d’Autriche au
XVIIe siècle, c’est un précieux témoin de l’exercice de la pharmacie du Grand siècle.
Construit au XIIe siècle par Charles le Gros, le Château de Saint-Germain-en-Laye voit la naissance,
le 5 septembre 1638, du fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche : le futur Roi Soleil. Durant la période de
la Fronde (1648-1653) la Cour, se sentant menacée, abandonne le Palais Royal à Paris pour se
réfugier dans le château de Saint-Germain. En 1682, Louis XIV quitte définitivement Saint-Germain-
en-Laye et installe sa résidence royale à Versailles.
Le 10 septembre 1670, Marie-Thérèse d’Autriche pose, au nom de son fils, la première pierre de
l’hôpital de la Charité des pauvres malades, rue de Poissy à Saint-Germain-en-Laye. Par lettre
patente de 1696, Louis XIV signe l’acte d’établissement à perpétuité de l’hôpital qui peut accueillir une
centaine de malades. Avec les années et les séjours répétés du roi, le bourg est devenu une ville qui
accueille, dans le sillage de la Cour, un nombre croissant de mendiants et d’indigents. Les vagabonds
sont arrêtés et dirigés vers l’Hôpital général de Paris. Pour remédier à une situation qui ne fait
qu’empirer, Louis XIV envisage la création d’un Hôpital général royal à Saint-Germain-en- Laye.
« … Et comme le séjour que Nous faisons souvent à Saint-Germain-en-Laye, a attiré beaucoup
de peuple en ladite ville, entre lesquels il se trouve un nombre considérable de mendiants et
enfants, qui sont dans l’impuissance de vivre de leur travail, et d’autres qui s’abandonnent à
l’oisiveté, quoique valides et en état de travailler, sont à charge au public ; Nous avons cru
qu’il était de notre piété d’établir en ladite ville de Saint-Germain-en-Laye, un hôpital général
pour les recevoir, et leur administrer les secours dont ils auront besoin… »
.
L’hôpital est édifié sur le modèle des hôpitaux généraux construits dans les villes du royaume depuis
l’édit royal de 1662
«… pour y loger, enfermer, et nourrir les pauvres mendiants, qui y seraient
instruits en la piété et la religion chrétienne et aux métiers, dont ils pourraient se rendre
capables… »
.
Le projet est confié à Françoise de Rochechouart, Duchesse de Montespan, redevenue pieuse et
charitable depuis qu’elle ne bénéficie plus des faveurs de son royal amant. La surintendante de la
maison de la reine se consacre désormais aux pauvres et aux malades. Elle achète
« …une maison
et lieux et un clos, enclos de murs dans lequel il y a deux pavillons appartenances et
dépendances… »
. L’Hôpital général royal se compose : d’une église ; d’une cuisine ; d’une
antichambre ; d’une buanderie ; d’une chambre pour le Chapelain, d’une autre pour les Soeurs et
d’une pour
Madame ; d’un dortoir de 25 lits pour les hommes et d’un autre de 29 couches de bois
pour les femmes et d’une apothicairerie.
1
Apothicairerie de Saint Germain en Laye - Bibliothèque Municipale de Saint-Germain-en-Laye - photo : Office Municipal de
Tourisme /DS
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