Les fêtes de la Révolution française
16 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les fêtes de la Révolution française

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
16 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Les fêtes de la Révolution française

Informations

Publié par
Nombre de lectures 197
Langue Français

Extrait

L’émission du CNDP et de La Cinquième pour les écoles et les collèges
H ISTOIRE CYCLE III -COLLÈGE Parcours d’histoire nouvelle formule
Les fêtes de la Révolution française Q UATRE ANS S ÉCOULENT ENTRE LA FÊTE de la Fédération et celle de l’Être suprême. Entre la fête de la liberté et le cérémonial figé inventé par Robespierre, la Révolution s’est accélérée. L’union fragile de l’été 1790 a laissé place à la guerre civile et à l’invasion. À l’été 94 la Révolution est triomphante mais la fête glacée. La perspective du Champ-de-Mars aujourd’hui, entre les jambes de la tour Eiffel.
© CNDP
En mettant un terme à l’Ancien Régime, la Révolution bouscule un « vieux monde » de rites, de fêtes officielles, un ordre policé qui imposait à tout le corps   social les modes et les formules de la société de cour. La rue parisienne donne le ton. L’irruption des foules de l’été 89 ouvre la porte à la liesse populaire qui se traduit dans chaque village par la plantation d’arbres de la liberté. Ces fêtes joyeuses ont aussi des airs de transgression, de revanche sur un ordre social honni. Parallèlement, l’élite révolutionnaire cherche à définir une symbolique fondée sur de nouveaux emblèmes : les trois couleurs, les piques, les chants comme La Carmagnole , le Çà ira  et plus tard La  Marseillaise . Il y a enfin les grands rituels hiératiques comme la fête de la Fédération inspirée du symbolisme de la Rome antique. Moins d’un an plus tard, l’adhésion populaire à la Révolution se fait moins sensible, la participation aux scrutins décline lentement. Au printemps 94, la fête de l’Être suprême intervient en pleine terreur. « La révolution est glacée » écrit Saint-Just. Si elle n’a plus le cœur à la fête, ses symboles et ses valeurs commencent pourtant à s’imposer dans le cœur et l’esprit de la majorité des Français.
CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents