Les lions d Afrique
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Les lions d'Afrique

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  • cours - matière potentielle : dans les sociétés et dans les économies du continent
LES LIONS D'AFRIQUE Le potentiel de croissance des nouvelles économies du continent ‘‘Les investisseurs et les sociétés internationales ne peuvent plus se permettre d'ignorer l'immense potentiel du continent. Une stratégie pour l'Afrique doit devenir une partie de leurs stratégies de planification sur la longue période''. C'est la conclusion du rapport ‘‘Lions en mouvement: les progrès et les potentialités des économies africaines'' (Lions on the move: the progress and potential of African economies), réalisé par le McKinsey Global Institute (Mgi), un institut de recherche du groupe McKinsey, un des principaux groupes internationaux de consultation économique et financière.
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LES LIONS D’AFRIQUE
Le potentiel de croissance des nouvelles économies du continent
‘‘Les investisseurs et les sociétés internationales ne peuvent plus se permettre d’ignorer
l’immense potentiel du continent. Une stratégie pour l’Afrique doit devenir une partie de leurs
stratégies de planification sur la longue période’’.
C’est la conclusion du rapport ‘‘Lions en mouvement: les progrès et les potentialités des
économies africaines’’ (Lions on the move: the progress and potential of African economies),
réalisé par le McKinsey Global Institute (Mgi), un institut de recherche du groupe McKinsey, un
des principaux groupes internationaux de consultation économique et financière.
La position du groupe McKinsey n’est certainement pas isolée et, au contraire, on pourrait dire
que jamais comme aujourd’hui l’Afrique semble jouir de tant de crédit et confiance dans le
monde de la grande économie et finance internationales.
Une opinion similaire à celle contenue dans le rapport qui a inventé le terme ‘‘lions d’Afrique’’
(qui rappelle l’expression ‘‘tigres asiatiques’’ avec laquelle dans le passé ont été indiquées les
économies orientales les plus dynamiques) a été exprimée dans les mois derniers par d’autres
groupes américains de consultation prestigieux et célèbres: du Boston consulting group à
Goldman Sachs.
C’est Goldman Sachs, dans son dernier rapport sur l’Afrique publié le 14 octobre dernier, qui fait
un clair éloge du continent: ‘‘désormais de plus en plus de groupes étrangers regardent
attentivement aux opportunités que l’Afrique offre; ce que nous devons comprendre (et ce que
souvent nos clients nous demandent) c’est quand les africains connaîtrons un futur aussi brillant
1que celui des brésiliens, des russes, des indiens ou des chinois’’ .
Après cette considération des analystes et des économistes du Goldman Sachs Asset
Management, il est clair que la grande économie internationale ne s’interroge plus sur la
possibilité de l’Afrique d’arriver à un développement économique selon les standards
occidentaux, mais sur combien de temps il faut au continent africain pour y parvenir.
A confirmer l’optimisme qui entoure le futur économique de l’Afrique contribuent les données
diffusées dans les dernières années par les deux principales institutions financières
internationales: la Banque mondiale et le Fond monétaire international (Fmi).
Selon les dernières estimations du Fmi diffusées en octobre, les pays de l’Afrique sub-saharienne
auront une croissance économique de 5,9% en 2011, une des plus rapides au monde, tandis qu’on
confirme une très bonne croissance de 5% dans l’année qui vient de terminer.
1 N. B. : il s’agit des pays qui font partie du groupe Bric, auquel appartient aussi, dès fin 2010, l’Afrique du Sud.
1C’est un développement obtenu grâce à une croissante demande de pétrole et de matières
premières de l’extérieur, mais aussi (et cela est une des données les plus intéressantes pour le
futur) grâce à l’augmentation de la consommation à l’intérieur des pays africains.
Abebe Selassie, un économiste du Fmi, a récemment déclaré que ‘‘l’Afrique est le continent qui,
après l’Asie, a connu la plus forte croissance économique au monde’’.
Une analyse similaire a été faite par les économistes de la Banque mondiale qui, dans le
document ‘‘Perspectives économiques globales’’, publié le 14 janvier 2011, soulignent que, avec
un taux de croissance de 4,7% en 2010, les économies africaines sont retournées au niveau de
croissance économique de 5% par an, enregistré avant la crise économique et financière de 2008.
Une crise qui a secouée toutes les principales économies occidentales et qui en Afrique a
provoqué un ralentissement de la croissance, descendue à 2% en 2009, mais pas une contraction.
Plusieurs personnes attribuent l’impact limité de la crise économique et financière internationale
sur l’Afrique à la marginalité des marchés africains par rapport aux circuits de la grande finance
et de la grande économie internationale; toutefois, dans ces derniers mois les principales études
du secteur et plusieurs experts se sont retrouvés d’accord à dire que la résistance du continent
noir aux secousses économiques de 2009 soit à imputer aussi aux bonnes politiques économiques
des gouvernements africains, à la croissance de la demande interne et au dynamisme démontré
par les secteurs naissants des télécommunications et du système bancaire.
A part les considérations sur les raisons qui expliquent la tenue africaine pendant la crise,
presque tous les experts semblent être d’accord sur le fait que le retour rapide aux taux de
croissance précédents la crise de 2008 représente une démonstration du fait que l’Afrique est
désormais prête pour un développement accéléré qui, dans les prochaines années (20 ou 40, selon
les différentes prévisions), semble destiné à dessiner un nouveau futur pour le continent, avec
beaucoup de pays africains prêts à se transformer dans ce que dans les derniers 20 ans sont
devenus des pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil.
Les modalités avec lesquelles les pays africains sont sortis de la crise et les priorités indiquées
par un nombre croissant de gouvernements, unies à la volonté politique de croissance et
d’autonomie exprimée par l’Union africaine (UA), confirment que, malgré les nombreux défis
qui pèsent encore sur le continent, l’Afrique est sur la bonne route pour obtenir le développement
longtemps rêvé.
1) Les lions d’Afrique
‘‘L’économie africaine, en général, a eu une croissance très faible dans les dernières années du
vingtième siècle’’. A un certain point, cependant, à la fin des années ’90, le continent a
commencé à se relever. Le produit intérieur brut (PIB) a commencé à croître et puis à bondir
2toujours plus en avant, en augmentant toujours plus rapidement jusqu’à tout 2008. Aujourd’hui,
tandis que les économies des tigres asiatiques continuent à se répandre rapidement, nous
prévoyons une croissance potentielle des lions économiques du futur africain’’. C’est ainsi que
commence l’introduction du rapport du McKinsey Global Institute qui, au contraire d’études
similaires publiées dans les derniers mois, présente une intéressante analyse des motivations qui
expliquent les excellents résultats macroéconomiques africains des dernières années, en
individuant dans plusieurs de ces causes les mêmes raisons pour lesquelles les entreprises, les
industries, mais aussi les gouvernements, doivent parier sur l’Afrique et sur son futur.
Selon ce rapport, le PIB africain est en réalité augmenté de 4,9% par an de 2000 jusqu’en 2008,
une donnée qui est plus que le double du taux de croissance des années ’80 et ’90, tandis que
dans les dernières années les secteurs avancés (comme les télécommunications, le secteur
bancaire et celui du commerce) ont commencé à fleurir, le secteur des constructions est en train
d’enregistrer un véritable boom et les investissements étrangers augmentent.
Les experts ont répété plusieurs fois que, quand on parle de l’Afrique, il est nécessaire de
rappeler que chaque pays africain va naturellement suivre son propre parcours de croissance et
qu’il y a, soit du point de vue politique, soit du point de vue économique, des différences
énormes d’un pays africain à l’autre.
Selon les experts du Mgi, ‘‘toutefois, si des mauvaises politiques gouvernementales, des guerres
et d’autres événements imprévisibles peuvent créer des problèmes à la croissance de certains
pays, nos analystes croient que les perspectives économiques du continent soient, à long terme,
assez fortes, au point que le monde des affaires internationales ne peut pas se permettre d’en
ignorer le potentiel’’.
Malgré plusieurs défis encore ouverts (la pauvreté répandue, les maladies et les hauts taux de
mortalité infantile), il faut rappeler que le PIB africain, fixé en 2008 à 1.600 milliards de dollars,
est désormais presque l’équivalent de celui du Brésil et de la Russie.
2) Pas seulement des ressources
Il n’y a pas de doute que l’Afrique, dans les dernières années, ait énormément bénéficié de la
croissance des matières premières sur les marchés internationaux.
Les économies du continent, plusieurs desquelles sont encore fondées sur l’exportation des
matières premières (agricoles, minérales ou énergéti

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