m - oral - Maths  _2 - MATHÉMATIQUES – Épreuve orale
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m - oral - Maths _2 - MATHÉMATIQUES – Épreuve orale

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MATHÉMATIQUES – Épreuve orale
DUBOIS Nathalie
Page 1/3
Remarques générales
Le niveau des candidats est un peu plus homogène que les années précédentes.
Les connaissances consistent souvent en un vaste amalgame de formules mais comportent de
nombreuses lacunes. Les candidats savent à peu près faire correctement les calculs mécaniques mais
ne savent pas faire de raisonnement surtout en algèbre linéaire et beaucoup ne savent pas énoncer
correctement les définitions et les principaux théorèmes du cours.
Certains candidats ignorent des parties entières du programme comme l'algèbre linéaire ou les séries
entières. Nous soulignons l'importance de la connaissance et de la maîtrise du cours.
On rencontre des erreurs dans les techniques élémentaires de base : oubli de la valeur absolue dans
l’extraction de la racine d’un carré, majorations sans précaution pouvant conduire à trouver un
nombre négatif plus grand qu'un nombre positif, opérations hasardeuses sur les inégalités,
majoration de dénominateur pour majorer une fraction, dérivation en plusieurs étapes pour un
quotient de fonctions...
Nous rappelons que le programme du concours porte sur deux années, les candidats ayant tendance
à ignorer ce qui a été vu en première année, en particulier les nombres complexes, les théorèmes
généraux de l'analyse tels que celui des valeurs intermédiaires et des accroissements finis.
ANALYSE
Analyse réelle
Les candidats ne connaissent pas les développements limités usuels et parfois ne savent pas les
rétablir (un peu mieux cette année cependant). De même on ne connaît pas bien les fonctions
trigonométriques inverses, les expressions exponentielles des fonctions circulaires et hyperboliques,
ou on donne les unes pour les autres.
Suites et séries
On rencontre la confusion entre lim
0
n
n
n
u
v
→+∞
=
et
lim
1
n
n
n
u
v
→+∞
=
.
Pour l'étude d'une série numérique, le premier réflexe est d'utiliser le théorème d'Alembert alors que
les théorèmes de comparaison seraient mieux appropriés. Certains étudiants mélangent condition
nécessaire et condition suffisante ; en particulier si
n
u
tend vers 0, certains candidats déduisent que
la série converge. La majoration du reste d'une série alternée n'est pas connue.
La définition de la convergence uniforme d’une série de fonctions n’est souvent pas sue et
beaucoup de candidats ne réalisent pas que c’est une notion relative à un intervalle.
Peu d’étudiants connaissent la définition du rayon de convergence d’une série entière, ainsi que les
propriétés de la somme : conditions de continuité et de dérivabilité. On confond aussi parfois série
entière et développement limité.
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