Miettes d histoire du Bazois
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Miettes d'histoire du Bazois

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Langue Français

Extrait

  
Miettes d’histoire du Bazois  (Ramassées et mises en forme par Pierre Péré)
Sommaire :  
Introduction  1.  préhistoire, période celte, :Le Bazois avant le Bazois période gallo-romaine.  2. Le Bazois, un territoire qui émerge au Moyen Age.  3. Naissance du Bazois bocager, du XVIe au XVIIIe siècle.  4. De 1789 à 1799 : la Révolution en Bazois.  5. De 1800 à 1850, l’Etat s’impose dans un Bazois saisi par la grande mutation de l’élevage.  6. Le Bazois de 1850 à 1914 : apogée et premiers signes de déclin de la civilisation agricole.  7. Le Bazois d’une guerre à l’autre (1914-1945).  8. Le Bazois depuis 1945 entre croissance ratée et : développement local.   Conclusion  
 
   
   Introduction 
Ce travail a été motivé par l’ouverture du site web de la Communauté de communes du Bazois en 2009. C’est la première tentative, à ma connaissance, de mise en perspective sur la longue durée de l’histoire du Bazois. Les pages proposées ici sont issues d’une collecte d’écrits d’historiens plus ou moins reconnus. L’exploitation de sources directes est très limitée, à l’exception de ce qui concerne la commune de Limanton. Le choix a été fait d’un découpage chronologique et dans chaque partie quelques approches coexistent : politique, économique, sociale, culturelle. Le résultat n’est bien évidemment qu’une ébauche. L’objectif fixé est simple : susciter des réactions, des apports, des échanges et, au final, ouvrir la porte à l’élaboration collective d’une véritable histoire du Bazois.   
Pierre Péré.
Le Bazois avant le Bazois : préhistoire, période celte, période gallo-romaine.   (Dominique Barbotin, Pierre Péré)    Les modestes témoignages du Bazois préhistorique.  Longtemps le sol du Bazois, faute d’érudits locaux et en raison de la domination des herbages sur les terres de culture, n’a pas livré beaucoup de ses secrets les plus anciens. Sa situation de quasi désert préhistorique s’achève à la fin des années 1970 grâce à l’activité de quelques chercheurs et à l’accroissement en surface des terres labourées. Malgré tout, quelques centaines d’hectares seulement ont fait l’objet d’une prospection attentive. La faible épaisseur des assises calcaires explique l’absence de grands abris sous roches et la modestie des réseaux de cavernes. Ceci n’empêche pas l’existence d’habitats de plein air. Là où rien n’est signalé, tout reste à découvrir.    Le Bazois paléolithique (- 400 000 à - 10 000 ans)  Un travail de revisite des sites anciens dits acheuléens reste à faire en Bazois. Alors que les temps glaciaires dominent, c’est probablement au cours des interglaciaires, périodes climatiques plus clémentes, que l’homme de Neandertal fait son apparition. Ce chasseur cueilleur nomade à la belle saison, prédateur de grand gibier, particulièrement résistant au froid, doit alors trouver en Bazois une niche écologique adaptée à ses besoins. A l’époque du würm (dernière glaciation, de – 10000 à – 10 000 ans), le territoire du Bazois n’est pas encore individualisé.
 Biface moustérien, silex  Les stations moustériennes (entre – 80 000 et– 40 000 ans) sont souvent situées à mi-pente des coteaux du Bazois, à proximité d’affleurements de matières siliceuses. Le silex et la chaille sont les matériaux les plus exploités. Le silex se présente sous forme de nodules de
taille moyenne, de couleur gris-blanc à inclusions cristallisées. La taille des pièces est laminaire, Levallois ou sur éclat. Des bifaces et des racloirs moustériens ont été découverts à Diennes-Aubigny.  La prospection de ces dix dernières années à livré trois sites sur la commune de Tamnay, trois autres sur Brinay de cette même époque moustérienne, particulièrement bien représentée dans la Nièvre (période Neandertal). Dans la grotte d’Arfond à Biches, des spéléologues ont mis à jour en 1988 des outils de pierre mal datés et un os de jambe humaine légèrement arqué, pouvant appartenir à un néandertalien. Si l’on en juge par des trouvailles erratiques d’outils plus évolués, l’homo sapiens, notre ancêtre direct, est peut-être apparu en Bazois à la fin du paléolithique moyen (entre – 40 000 et – 10 000 ans, période dont les sites d’habitats sont encore inconnus) Les migrations nord-sud, liées aux vagues des changements climatiques et à la simple alternance des saisons thermiques (été-hiver), devaient donner une importance particulière aux sites de la vallée de l’Aron et de ses affluents principaux, le Trait, le Veynon et la Canne.   Le Bazois entre la sédentarisation et premières traces d’écriture. (- 10 000 à - 2000)  Au mésolithique et au néolithique, entre – 10 00et – 2000 ans, le climat est beaucoup plus doux, la taille de la pierre s’affine, les pratiques agricoles se généralisent, des hommes se fixent en Bazois, selon une géographie pratiquement inconnue elle aussi. Parmi les principales trouvailles de cette époque à Achun, Dun sur Grandry, et Montigny sur Canne, on relève des objets en pierre polie et des tertres dispersés. Il n’y a pas de mégalithe connu en Bazois. Les premiers âges des métaux ou protohistoire (de – 2000 à – 450) sont mal représentés actuellement en Bazois. L’âge du cuivre (chalcolithique) n’est pas identifié et celui du bronze n’est représenté que par un site répertorié. Les premières migrations de Celtes commencent, entre – 750 et – 450, on ne peut pas être plus pércis aujourd’hui. On observe un brassage entre une population de fond issue du néolithique et une population celte immigrante, mais peu de vestiges ont été répertoriés en Bazois de cette première vague de migration. Les communes de Cizely, Fertrève et Tintury recèlent des objets celtes du premier âge du fer comme les torques du tumulus Hallstattien dela Justice, conservées au musée archéologique de Nevers.     
 Le Bazois celte (ou protohistorique), une petite partie du territoire des Eduens.    Le Bazois gaulois: second âge du fer, (la Tène, civilisation celte, de -450 à -50)  Des toponymes faisant référence au relief, à la végétation et aux eaux, trahissent l’occupation celte ou peuvent même être antérieurs :dun (hauteur fortifiée) et rit (gué), limentum (lieu où poussent les ormes), alis (lieu planté d’alisiers), tan (chêne), briva (pont), onno (rivière), etc. Achun est sans doute un toponyme celte. Sous l’impulsion du centre archéologique de Bibracte, des études sont conduites qui englobent le territoire du Bazois, mais les fouilles sont très peu nombreuses (aucun chantier répertorié actuellement en Bazois) et les informations communiquées au grand public sont encore réduites, au moins localement. Cependant la civilisation celte dans son ensemble est mieux connue, ce qui permet d’enrichir le seul point de vue de César exprimé dans ses Commentaires de la guerre des Gaulesrecherches actuelles montrent en particulier que. Les les agglomérations gauloises de plaine sont plus nombreuses et plus étendues que ce qu’on imaginait. Il reste donc des potentialités à exploiter en Bazois.   Les sites urbains majeurs touchés par la romanisation (Bibracte, Decize, Entrains, Nevers), échappent au Bazois qui n’est à l’époque qu’une petite contrée du pays des Eduens.   
 Quart de statère d’or celte au triskèle
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