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  • cours - matière potentielle : du triage de métapodes de rhinocéros du miocene
NOTES SUR LA GÉOLOGIE ET LA PALÉONTO­ LOGrE DU MIOOENE DE LISBONNE V UN SCHIZOTHERIINÉ DU GENRE PHYLLOTILLON (CHA­ LICOTHERIOIDEA, PERISSODACTYLA) DANS L'HELVÉ­ TIEN v - b DE CHARNECA DO LUMIAR. REMARQUES ÉCOLOGIQUES SUR LA FA UNE DE MAMMIFERES PAR MIGUEL TELLES ANTUNES (*) Faculdade de Ciências - Universidade de Lisboa SOMMAIRE Les Chalicotheridés. Référence particuliere aux formes européennes . Chalicotheriinés et Schizotheriinés. Présence du Schizotheriiné Phyllotillon naricus dans l'Helvétien moyen V-b de Lisboa.
  • naricus dans l'helvétien moyen
  • axes transversaux des extrémités proximale
  • schizotheriiné du genre phyllotillon
  • allongement maximum
  • surface articulaire pour le cuboide
  • apres i'
  • phyllotillon
  • milieu de la facette pour le cuboide
  • sansan

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NOTES SUR LA GÉOLOGIE ET LA PALÉONTO­
LOGrE DU MIOOENE DE LISBONNE
V
UN SCHIZOTHERIINÉ DU GENRE PHYLLOTILLON (CHA­
LICOTHERIOIDEA, PERISSODACTYLA) DANS L'HELVÉ­
TIEN v - b DE CHARNECA DO LUMIAR. REMARQUES
ÉCOLOGIQUES SUR LA FA UNE DE MAMMIFERES
PAR
MIGUEL TELLES ANTUNES (*)
Faculdade de Ciências - Universidade de Lisboa
SOMMAIRE
Les Chalicotheridés. Référence particuliere aux formes européennes .
Chalicotheriinés et Schizotheriinés. Présence du Schizotheriiné Phyllotillon
naricus dans l'Helvétien moyen V-b de Lisboa.
Description détaillée d'un MtIV. Comparaison avec Chalicolheritmz
et Ancylotherium. Adaptations différentes des pieds de Chalic-otherimn par
rapport à ceux de Ancylotherimn et de Phyilotilion (ce dernier étant
moins évolué).
Position systématique: réserves au sujet des Phyllotillon européens,
et de la piece de Lisboa en particulier.
Stratigraphie des gisements de Charneca do Lumiar.
La faune mammalogique de l'horizon V -b du Miocene de Lisboa:
liste actualisée, avec 5 espece3 nouvelles pour la zone. Données quanti­
tatives et leurs limitations. Discussion. Problemes d'identification de Rumi­
nants. Tricewmeryx ou Palaeomeryx? Présence de poissons d'eau douce
(Lates sp.) et de Siluridés.
Cachet général de la faune des mammiferes. E3peces tres répandues et
endémismes, especes progressives et archalques. La région de Lisboa, dernier
réfuge pour certaines formes.
e') Travail réalisé, en parti e, à I'Institut de Paléontologie du Muséum Nat.
d'Histoire Naturelle '(Paris) pendant un séjour de l"auteur (i\.out-Septembre 1965)
comme boursier de «Fundação Calouste Gulbenkian». 160
Hispanotherium, rhinocéros coureur, animal de savane ou de steppe;
son abondance. Rareté des especes de forêt (Dicerorhinus, etc.). Climat.
Écologie de certaines especes; comparaison avec des animaux actueIs.
Rareté d' animaux préférant les zones marécageuses (Brachypotherium, etc.).
Habitat forestier ou semi-aqu~tique de, Deinotherium, trop rares dans
d'Helvétien V-h.
Éssai de synthese.
Les ChaEcotheridés sont des Périssodactyles à caracteres tres
particuliers, dont quelques-uns assez primitifs, comme ceux de la
denture; d' autres, par contre, sont tres spéciaJlisés dans une vo~e tout
à fait exceptionnelle chez les Ongulés, le plus remarquab1e étant la
prés'ence de griffes tres puissantes, avec une entaiHe médiane pro­
fonde.
Ces animaux habitaient des forêts, oU ils étai-ent, d' ailleurs,
ass,ez rares. Ayant peu de chances de fossiliser, leurs restes man­
quent, ou 'Sont peu nombr,eux, dans la plupart des gisements. Gela
explique les difficultés de leur identi:ficatton. Ainsi, des dents et
fragments de crâne fD.rent décrits d'abord par KAup, en 1833, sous
le nom de Chalicotherium, tandis que les os des membr;es, avec
leurs griffes extmordinaires, étaient nommés Mac110therium par
LARTET, 'en 1837. Personne ne s'en doutât, d'apres les resres cra­
niens, qu'il s'agissait d'un Ongulé; les pattes, néanmoins, auraient
dD. apparf1enir à un Edenté géant. Gette question n'a pu être tran­
chée qu'en 1887, quand FILHOL a mis au jour un squeletf1e entier
dans le célebre gisement de Sansan (Vindobonien). Des lors, on
connaissait de façon plus complete le genre Chalicotherium, le
moins rare dans le Vindoboni,en et le Pontien de l' Ancien Monde.
En plus des Chalicotheriinés ii y a une lignée dont les repré­
sentants ont vécu à la fois en Amérique du Nord, comme Moropus,
et un peu partout en Europe,en Asie et ,en Afrique: Schizotherium,
exclusÍ\nement oligocene (Eurasie); Phyllotillon, apparu dans 1'Oli­
gocene supérieur d'Asie, vÍ\T<ait ,aussi en Europe pendant le Vindobo­
nien; ,enfin, le gros Ancylotherium - descendant, tres probable, du
précédent - habitait, au Pontien, le Proche Ori:ent et l'Europe (i!
survivait ,encore, au Plei:stocene, en Afrique ori:entale).
Le geme Phyllotillon, qui nousinteresse en particuHer, coexis­
tait avec Chalicotherimn dans la riche faune de La Grive St. A1ban
:(Vindobonien supéáeur), et fréquentait les mêmes régions depuis le Burdigahen final ou le Vindoboni,en inférieur, comme le prouvent
les documents de Vieux-Collonges (MEIN, 1958); d'apres BUTLER
. (1965, pp. 225-6), iI apparait ,en Europe pour la premiere fais
dans l' Aquitanien de St. Gérand-le-Puy. Au contraire, Phyllotillon
est inconnu dans les faunes - pourtant si riches - des faluns de
Touraine et de Sansan, ou Chalícothel'ium n' est pas tres rare, et
totalement inconnu aussidans les importantes faunes vindobo­
niennes de I'Est de la Péninsule Ibérique (Catalogne, Aragon),
malgré leurs traits communs avec cdle de La Griv,e.
Or, quelques endémismes péninsulaires mis-à-part, la faune de
I'Helvéüen mo}"en (horizon V-b) de Lisboa présente de fortes .ana­
logies avec cdles des bassins continentaux de Castille et de la
France occidentale (Sansan, surtout); ainsi, iI nous parait d'autant
plus intéressant d'y signaler la présence du genre Phyllotillon,
dont un métapode a été recueilli par le Dr. G. ZBYSZEWSKI dans
une sablier'e abandonnée depuis longtemps, «Areeiro do José da
Graça» e). Cest, d' aiUems, la premiêre fois qu' on le signale dans
la Péninsule.
Nous présentons également qudques remarques anatomiques,
justifiées du fait que le squdette de Phyllotillon est mal connu, et
une vue d'ensembl.e sur la faune de V'ertébvés de l'Helvétien V-b,
d' apres les données actueUes,avec des obs'efV'ations sur leur Éco­
logie.
*
Au cours du triage de métapodes de rhinocéros du Miocene
de Lisboa, effectué à Paris av'ec le Dr. L. GINSBURG, une piêce,
d'allure bizarre, attira notre attention. II s'agit d'un quatrieme méta­
tarsien ciroit, dont la torsion latél1a:le et le grand déV'doppement de
la surface articulaire pour la phalange proximale ne laissent aucun
doube sur son appartenance à un Chalicotheridé.
Ainsi, nous avons compaofé cette piece à ses homologues des
Ghalicotheridés du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris,
Chalicotherium g1"ande (LARTET) de Sansan et Ancylothe1"ium pen­
telicum (GAUDRY & LARTET), du Pontien de Pikermi (Grece).
(1) La piece en question appartient aux «Serviços Geológicos de Portugal»,
Lisboa. À premiere vue, on remarque déjà des diffél1ences assez impor­
tanres par rapport à Chalicotherium: les pieds de celui-ci sont
Mt IV étant le plus fort, tandis que chez nettement plus trapus,
An~ylotherium ii ne diHere pas bea,ocoup, par la taille et par la
robusresse, de Mt II. C'est à Ancylotherium que notre piece res­
sembie davantage; elleest justement ce qu'il est permis d'atrendre
d'une bête tres proche, mais plus petite 'et moins spécialisée. Leurs
caracteres sont bien ceux des Schizotheriinés, dont .les pattes ne
montrent pas la disproportion énor'me, a~ec predominance des
membres antérieurs, vérifiée chez les Chalicotheriina,e. 11 en résuIte
que l'appartenance à Phyllotillon, le seul Schizotheriiné connu en
Europe pendant le Vindobonien, ne fait point de dou te. Comme
nous ne connaissons pas de description de cetre partie du squeIette
de Phyllotillon, ii nous scmbIe utile d'en donner une ici.
L~os, quoique robuste, n',est pas si fort que celui de Ancylothe­
l'ium, et moins encore que celui de Chalicotherium, qui est bien
pIus trapu (voir la fig. 1).
La partie proximale montl1e,en haut, la facette pour le
cuboide, qui est limitéeen arriere par un bord mousse, pl1esque
droit. Le bord interne de la même faoette - qui la sépare d'une
autfe poor le Mt III -est aussi à peu pres rectiligne, les autres
bords étant plus irréguliers.
La facettearticulaire pour le Mt III 'est bien développée. 11
faut croire, ainsi, que la üaison entre les métatarsiens I,lI et IV était
fort,e, ce qui devait être aussi le cas de la liaison avec le tarse. Ces
suppositions semb1ent renforcées si l' on tient compte du développe­
ment des saillies paur l'ins:ertion de ligaments, visibles, en parti­
cuHer, dans la région proximale de la face antérieureet, du côté
int:erne, just:e en dessous de la surfaoe art

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