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  • cours - matière potentielle : la période allant d' octobre
  • cours - matière potentielle : du trimestre pour la première fois
  • cours - matière potentielle : la prochaine année
  • revision
PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES TRIMESTRIELLES Services économiques TD Après avoir été au point mort au deuxième trimestre de 2011, l'économie canadienne a retrouvé une vigueur étonnante au deuxième semestre. Malheureusement, il est peu probable que ce dynamisme perdure. En raison de son économie ouverte de petite taille, la per- formance du Canada est en grande partie tributaire des événements à l'étranger. Et le contexte économique et financier mondial pose encore un défi majeur pour l'économie canadienne.
  • dépenses des entreprises en projets d'immobilisations
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  • entreprises

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Langue Français

Extrait

PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES TRIMESTRIELLES
Services économiques TD
14 decembre 2011
LE RALENTISSEMENT À L’ÉCHELLE MONDIALE SE METTRA EN TRAVERS DE L’ÉCONOMIE CANADIENNE EN 2012
Faits saillants• La cadence de l’économie canadienne au deuxième semestre de 2011, dominée par un rebond des exportations, a été plus soutenue que prévu. La croissance de l’économie pour l’ensemble de l’année devrait s’établir à 2,3 %. • En 2012, une aggravation de la crise financière en Europe et de la récession dans cette région pèsera lourdement sur l’économie mondiale. Le Canada en subira les contrecoups et devra composer avec une baisse des prix des produits de base, une perte de confiance et une diminution de la croissance des exportations. Dans la foulée, les marchés de l’emploi seront également déprimés. • L’activité économique canadienne devrait s’améliorer fin 2012 et en 2013. L’ampleur de la dette des ménages et de la dette publique, la hausse des taux d’intérêt et le ralentissement du marché de l’habitation limiteront toutefois le rythme de la croissance du PIB réel canadien. • Dans l’ensemble, les Services économiques TD ont retranché 0,2 point de pourcentage à leurs prévisions de croissance pour le Canada pour 2012 et 2013, depuis la publication des dernières prévisions, en septembre. Nous prévoyons dorénavant une croissance du PIB réel de 1,7 %, en 2012, et de 2,4 %, en 2013. Le changement mineur apporté aux prévisions de croissance annuelle de 2012 traduit le dynamisme prévu jusqu’au début de la prochaine année.
Après avoir été au point mort au deuxième trimestre de 2011, l’économie canadienne a retrouvé une vigueur étonnante au deuxième semestre. Malheureusement, il est peu probable que ce dynamisme perdure. En raison de son économie ouverte de petite taille, la per-formance du Canada est en grande partie tributaire des événementsPIB RÉEL CANADIEN à l’étranger. Et le contexte économique et financier mondial pose Variation en %, annualisée encore un défi majeur pour l’économie canadienne. Étant donné8 que nous ne prévoyons pas de solution crédible aux problèmes liés6 à la dette européenne dans un proche avenir, nous nous attendons4 à ce que la crise financière qui frappe cette région s’aggrave avant 2 que des mesures décisives soient prises. La politique se prête mal 0 aux prévisions mais, compte tenu des énormes besoins de finance--2 Prévisions établies en : ment auxquels devront satisfaire début 2012 plusieurs des pays -4 décembre 2011 européens en difficulté financière, nous présumons qu’il y aura -6 détérioration de la situation financière, de même qu’une récessionseptembre 2011 -8 européenne de grande ampleur au premier semestre de l’année -10 prochaine. Ces facteurs ralentiront l’économie mondiale, ce qui 2009 2010 2011 2012 2013 refroidirait les exportations canadiennes ainsi que la confiance des Source : Statistique Canada, Haver Analytics Prévisions des Services économiques TD de décembre 2011 consommateurs et des entreprises. Le deuxième semestre de 2012
Craig Alexander, premier vice-président et économiste en chef, 416-982-8064 Derek Burleton, vice-président et économiste en chef adjoint, 416-982-2514 Diana Petramala, économiste, 416-982-6420
devrait apporter de bonnes nouvelles et préparer le terrain pour une croissance économique modérée de 1,7 % pour l’ensemble de l’année et un taux de chômage qui devrait suivre une tendance à la hausse, pour s’établir aux environs de 7,5 à 8 %. Les perspectives économiques pour le Canada devraient être réjouissantes en 2013, une progression de 2,4 % du PIB réel étant prévue.
Le récent rebond de l’économie occulte des données fondamentales fragiles
En dépit de grandes difficultés financières et économiques sur la scène étrangère, l’économie canadienne continue de se moquer des prévisions au deuxième semestre de 2011. Le PIB réel a progressé de 3,5 % (annualisé) au troisième trimestre, après s’être légèrement contracté au trimestre précédent. Le rebond était en grande partie provoqué par l’annulation des facteurs négatifs temporaires qui ont fait ralentir la croissance au deuxième trimestre. La réouverture de centrales énergétiques et la disparition progressive des perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont con-tribué au rebond exceptionnel des exportations canadiennes. Toutefois, sous la surface, l’économie continue de se lézarder. Pour un troisième trimestre de suite, la croissance des dépenses de consommation a été timide, tandis que les dépenses des entreprises en projets d’immobilisations ont reculé au cours du trimestre pour la première fois depuis 2009. Le dynamisme que connaissent les secteurs de l’exportation et de la fabrication devant perdre de son inten-sité au dernier trimestre de cette année, nous nous attendons à ce que le rythme d’expansion du Canada s’essouffle pour
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4
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0
RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE MONDIALE
Monde
-2 11 12 13
États-Unis
11 12 13
Chine
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Source : FMI, instituts de statistiques nationaux Prévisions des Services économi ues TD de décembre 2011
14 decembre 2011
EU-27
11 12 13
Services économiques TD | www.td.com/economics
Évolution de la crise financière européenne
La situation financière européenne devrait se détéri-orer début 2012. La Grèce sera probablement en défaut de paiement au premier semestre de l’année prochaine; il apparaît probable que cet état de fait entraîne des swaps sur défaillance de crédit, ce qui affaiblirait le système financier mondial. Confrontés au risque d’une crise financière sus-ceptible de s’apparenter grandement à la crise de 2008-2009, les dirigeants politiques devraient n’avoir d’autre choix que d’adopter des mesures musclées. Nous sommes d’avis que la Banque centrale europée-nne (BCE) finira par intervenir, en faisant l’acquisition d’obligations d’État à grande échelle tout en continu-ant de fournir de grandes quantités de liquidités aux banques européennes. Cette intervention contribuera à atténuer les pressions financières vers la fin de 2012. L’Allemagne et la BCE finiront sans doute par ac-cepter le rôle de prêteur en dernier ressort de la banque centrale et par lancer un produit apparenté à des obligations de la zone euro. Le lancement de ce produit nécessitera la réalisation de progrès dans le sens d’une union budgétaire, qui prendrait néanmoins plusieurs années à se matérialiser.
s’établir à environ 2 %, un taux tout de même solide, au cours de la période allant d’octobre à décembre. Plus préci-sément, les marchés de l’emploi ont perdu de leur vigueur, l’hésitation des entreprises à embaucher étant devenue grandissante face à un contexte international incertain. Le taux de chômage est monté à 7,4 % en novembre, après être baissé à 7,1 % en septembre, sa valeur la plus basse depuis trois ans. Pendant ce temps, la croissance des salaires n’a pas suivi celle de l’inflation, ce qui a exercé une pression additionnelle sur les ménages canadiens. Tant les entreprises que les consommateurs semblent terminer l’année 2011 en faisant montre d’une plus grande prudence.
Le PIB réel canadien plombé par le ralentissement de l’économie mondiale au premier semestre de 2012
Nos perspectives ont été ragaillardies à l’égard du deux-ième semestre de 2011, mais non pour 2012. La faiblesse de la conjoncture nationale s’accompagnera probablement d’une aggravation prolongée de la crise financière europée-nne. La conjoncture mondiale continue de poser un problème
2
Source : Statistique Canada, Federal Bureau of Statistics, Haver Analytics Prévisions des Services économiques TD de décembre 2011
PIB réel É.-U. (g) Exportations canadiens (dr.)
Source : Statistique Canada, Haver Analytics
Q3-2012
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Q3-2010
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-5 2010
Prévisions
Q3-2013
6.0 Q3-2009
% 9.0
CROISSANCE MODERÉE DES EXPORTATIONS CANADIENS
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Prévision
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Variation sur 12 mois, en %
TAUX DE CHÔMAGE CANADIEN
3
Services économiques TD | www.td.com/economics
d’être viable à long terme. De plus, indépendamment de la tournure que prendra la crise financière, l’Europe semble se diriger vers une récession majeure, ce qui aura un effet d’entraînement considérable. Par conséquent, la volatilité des marchés et le ralentissement de l’économie mondiale risquent de se poursuivre, au moins pour les six premiers mois de 2012. Les grandes économies, comme la Chine et les États-Unis, ressentiront les effets de la réduction de la demande d’exportations et de l’augmentation de la pression financière. Par conséquent, la croissance de l’économie mondiale ralentira pour s’établir à 2,6 % en 2012, soit une importante révision à la baisse du taux de 3,2 % que nous avions prévu en septembre. Rapporté à l’échelle mondiale, ce taux serait le signe d’une économie au point mort. Pour lire de plus amples renseignements, veuillez consulter les Prévisions économiques trimestrielles mondiales et les Prévisions économiques trimestrielles pour les États-Unis, des Services économiques TD. Ces événements extérieurs auront probablement des conséquences considérables pour l’économie canadienne. La croissance des exportations sera limitée, et les prix des produits de base devraient connaître une diminution majeure, le prix du pétrole brut West Texas Intermediate baissant vers les 80 $ US le baril. Dans ce contexte, il est prévu que le dollar canadien chute pour s’établir à environ 0,90 $ US à la mi-année, atténuant le coup encaissé par les exportations canadiennes. De manière plus générale, une autre intensification des turbulences sur le marché financier au début de la prochaine année nuira à la confiance des ménages et des entreprises. Vu l’incertitude qui règne au niveau mondial, les entreprises canadiennes peu disposées à prendre des risques hésiteront sans doute à effectuer des
Source : Statistique Canada, Haver Analytics Pr vi i n rvi n mi TD
-6-20 2000 2001 2002 2003 2005 2006 2007 2008 2010 2011 2012 2013
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majeur pour l’économie canadienne. La mise en place d’un plan de règlement des problèmes liés à la dette européenne a été jusqu’ici un exercice difficile pour les chefs politiques, de sorte que la crise ne connaît pas de fin. Selon les Ser-vices économiques TD, la crise s’aggravera pour s’atténuer par la suite, notamment parce que les grandes économies endettées devront refinancer une quantité considérable de dette au premier semestre de l’année prochaine. À cet ef-fet, nous avons formulé quelques hypothèses concernant le déroulement de la crise au cours de la prochaine année (voir encadré). Il est évident que des dirigeants politiques pourraient intervenir en sauveur plus tôt que prévu et du coup éviter une catastrophe financière. Toutefois, nous sommes d’avis que l’application d’une solution crédible nécessitera un certain temps et qu’elle devra sans doute s’accompagner d’une restructuration de la dette grecque afin
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8.0
6.5
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7.5
INVESTISSEMENTS DES ENTREPRISES CANADIENNES Variation sur 12 mois, en % 25
Prévisions
DIMINUTION DES DÉPENSES DES MÉNAGES
Variation sur 12 mois, en % 6
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Variation sur 12 mois, en % 25
-1 2000 2003 2006 2009 Source : Statistique Canada, Haver Analytics Prévisions des Services économiques TD de décembre 2011
PRÉV.
2012
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dépenses importantes et à embaucher du personnel. C’est pourquoi nous avons ramené nos prévisions de croissance du PIB réel à seulement 1 % au cours des six premiers mois de 2012, la moitié de notre taux prévisionnel de septembre. Les perspectives à court terme s’étant assombries, nous maintenons notre point de vue selon lequel la Banque du Canada continuera de pratiquer un taux d’intérêt à court terme de 1,00 % jusqu’au début 2013. Parallèlement, l’actuel faible taux de financement à un jour (à seulement 0,75 point de pourcentage du véritable taux plancher) laisse bien peu de marge de manœuvre à la banque centrale pour qu’elle le diminue sans appliquer de mesures non traditionnelles. Par conséquent, sauf dans l’éventualité d’une contraction de l’économie nationale, les taux d’intérêt ne devraient pas baisser dans les mois à venir, selon nous.
Brusque remontée du PIB prévue au second semestre de 2012 Pour éviter une catastrophe financière en Europe, la prise de mesures décisives s’impose. Ces mesures, une fois adop-tées, ouvriront la voie à une reprise de la confiance et de la croissance mondiale. Tandis que le dollar canadien devrait se ressaisir en même temps que la conjoncture mondiale, les exportations canadiennes augmenteront, alimentées par une croissance de l’économie américaine gagnant en assur-ance. Il est également prévu que la demande des marchés émergents connaîtra une reprise et entraînera une hausse des prix des produits de base. Dans l’intervalle, les entreprises canadiennes se constituent des réserves, en quantités records même, afin de consolider leur situation financière. Voilà des sommes qu’elles pourront consacrer à des investissements et à l’embauche de personnel lorsque les perspectives in-
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Services économiques TD | www.td.com/economics
ternationales se seront améliorées. Il reste que la reprise de l’activité économique au Canada sera contenue. La récession européenne laissera des traces qui tarderont à s’effacer. À l’échelle nationale, le niveau d’endettement record des ménages canadiens devrait con-tinuer de constituer une barrière importante à la croissance de l’économie à moyen terme. Le ratio d’endettement, à 148 %, est à un niveau record. Les ménages ont montré un certain souci de restreindre leurs emprunts, la croissance de la dette des ménages en 2010 et 2011 ayant diminué pour être ramenée à la moitié du rythme qu’elle avait de 2002 à 2009. Toutefois, même en tenant compte de la croissance modérée des emprunts et des dépenses prévue par les Ser-vices économiques TD, le ratio d’endettement marquera sans doute une modeste progression en raison de faibles gains en matière de revenu après impôt. Le marché de l’habitation, qui n’est pas étranger à l’endettement des ménages, sera vraisemblablement un point sensible de l’économie canadienne. La faiblesse des taux d’intérêt et le caractère plus abordable des prix des habita-tions constatés depuis trois ans ont revigoré sensiblement la demande de logements, le marché ayant assisté à l’arrivée d’un nombre étonnamment élevé d’acheteurs d’une première maison. Ce phénomène a contribué à intensifier l’activité de construction d’habitations neuves, notamment de logements en copropriété dans les grands centres urbains. À l’amorce de 2012, dans le marché de l’habitation, les prix des mai-sons existantes seront légèrement surévalués et le parc des habitations neuves invendues sera excédentaire. Ces excès devraient prendre quelques années pour se résorber, en partie en réaction à une normalisation prévue des taux d’intérêt début 2013. Par conséquent, l’investissement résidentiel pourrait freiner la croissance en 2013 jusqu’en 2014, tandis que la baisse des prix des habitations sera une entrave aux dépenses des ménages puisque les consommateurs auront l’impression de subir une diminution de leurs avoirs. Enfin, les gouvernements de tous les paliers au Canada font actuellement face à d’importants déficits. Ils se sont déclaré être fortement engagés à établir un budget équilibré dans un délai raisonnable. Pour ce faire, la plupart enten-dent limiter les dépenses au cours des cinq prochaines an-nées. La crise financière européenne a d’ailleurs démontré l’importance d’une politique budgétaire responsable. Tout compte fait, nous nous attendons à ce que la crois-sance de l’économie canadienne atteigne en moyenne 2,1 % au deuxième semestre de 2012 et 1,7 % pour l’année dans son ensemble. En 2013, nous prévoyons que le PIB réel
4
sera porté, graduellement toutefois, au taux plus salutaire de 2,4 %. Ce rythme de l’activité économique réelle concorde avec une baisse graduelle du taux de chômage, ramené à 7,2 % à la fin de 2013.
Conclusions et risques
Les perspectives d’une récession prononcée en Europe au premier semestre de 2012 nous ont amenés à réviser à la baisse nos prévisions pour cette année en matière de crois-sance du PIB réel pour le Canada et le monde. Nous nous attendons dorénavant à ce que la croissance économique canadienne ralentisse pour atteindre un taux négligeable en 2012 avant d’accélérer à l’occasion de la reprise de l’économie mondiale en 2013. Néanmoins, le scénario sous-jacent d’une progression graduelle du PIB réel, d’un taux de chômage relativement élevé de plus de 7 % et d’une prolon-gation de la faiblesse des taux d’intérêt demeure inchangé. Ces perspectives s’accompagnent bien sûr d’un certain nombre de risques, d’autant qu’elles dépendent en grande
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partie de la tournure que prendra la crise européenne dans les mois à venir. Parmi les aspects négatifs, l’économie mondiale risque de s’affaiblir davantage qu’il était prévu si les autorités américaines et européennes ne réussissent pas à surmonter leurs problèmes financiers, ce qui risque d’entraîner une nouvelle crise financière mondiale, aussi grave que celle de 2008-2009. Par ailleurs, il se pourrait que les dirigeants européens surmontent leurs problèmes finan-ciers plus rapidement que prévu, auquel cas la confiance dans les marchés sera rétablie et un brusque rebond de l’économie mondiale s’ensuivra. Les perspectives internationales ont de fortes chances de s’améliorer et de raffermir les expor-tations canadiennes et les investissements des entreprises. Nous serions toutefois inquiets si un raffermissement de la croissance économique canadienne était attribuable à une dynamisation du marché de l’habitation et à une reprise de la croissance du crédit aux ménages.
Craig Alexander Premier vice-président et économiste en chef 416-982-8064
Derek Burleton Vice-président et économiste en chef adjoint 416-982-2514 Diana Petramala Économiste 416-982-6420
5
 Biens durables
 PIB réel
5.0
2.9
---
-25.6
-32.4
1.2
2.5
3.5
4.0
3.8
-31.6
12.0
1.0
1.0
0.8
-33.5
-1.9 14.7
11.8
-34.1
0.5
1.3
1.0
1.5
1.3
-1.8 1.4
-20.9
-52.1
1.8
-5.0
1.0
1.9
0.4
2.0
 Indice de référence (A/A)
2.3
2.3
2.8
1.9
7.8
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---
---
2.3
6.6
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0.9
1.5
12.3
14.5
-6.5
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193
2.0
1.6
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1.3
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1.4
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130
2.4
1.7
1.8
1.8
1.6
4e trim./4e trim.
Source : Statistique Canada, Banque du Canada, Société canadienne d'hypothèques et de logement, Haver Analytics
0.6
0.7
0.9
1.5
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0.7
0.8
-0.8
0.3
2.3
12P
---
2.0
1.8
1.3
2.8
0.0
0.9
3.1
3.1
0.7
0.2
3.2
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9
2.8
3.0
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-0.2
87
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1.9
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7.4
7.3
0.3
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7.8
7.5
2.7
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3.5
4.1
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3.3
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2.6
3.4
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1.8
7.7
7.6
1.5
1.7
1.2
1.6
3.2
1.8
7.4
79
3.0
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101
3.4
4.1
3.7
7.0
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0.8
6.5
1.9
0.4
1.0
2.0
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0.6
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-3.2
1.0
2.1
6.9
13.6
6.2
0.3
14.4
-3.8
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7.1
8.4
7.5
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17.5
12.3
8.2
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-0.5 -0.4
-7.4 -0.1
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2.3 0.1
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2.5
5.2
2.2
3.9
3.0
2.6
5.1
5.9
5.6
6.5
7.5
2.3
2.0
2.1
 Demande intérieure finale
-25.3
-27.8
1.2
-30.4
-28.3
Balance des paiements courants (internat.) (G$)
1.2
1.3
-41.4
 Population active
% du PIB Bén. des soc. av. impôt
-64.5
-53.8
2.6
-48.5
0.8
0.1
 Emplois (en milliers)
 Indice prix à la cons. (A/A)
Exportations
 Ventes finales
Importations
Investiss. résidentiels  Dépenses publiques
 Indice implicite PIB (A/A)
7.6
12.3
16.7
-5.4 -0.1
6.2
1.4
3.2
Structures non rés.
7.5
-0.9 0.3
Machinerie et matériel
2.5
5.0
1.5
2.2
8.0
9.8
5.4
7.0
5.5
3.1
5.8 0.4
-2.8 -0.1
1.1 0.4
5.9
1.8
2.0
8.7
9.8
4.8
13.3
1.4
 Revenu disp. des partic.
 Tx d'épargne des partic. (%)
 Taux de chômage (%)
 Emploi
2.0
7.8
4.3
3.5
3.2
6.9
6.4
3.8
4.1
3.9
12.1
12.0
1.6
1.6
-1.7 7.5
-1.6 7.4
-1.5 7.6
1.4
4.0
4.1
1.9
1.6
1.9
1.9
2.9
Variation des stocks non agricoles (2 002 G$)
11.9
7.3
7.4
7.2
1.9
2.9
3.4
83
3.5
3.8
84
272
% du PIB
12.0
 PIB nominal
3.4
2.1
3.4
11.7
12.0
-3.1 1.6
-2.8 18.1
2.9
-3.8 -7.8
-2.4 20.5
3.0
4.6
2.1
7.7
11.8
1.1
1.2
1.4
-1.9 -8.2
-1.8 -4.0
2.6
1.8
3.5
11.5
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES POUR LE CANADA
T1
T3
T2
T4P
1.2
1.7
-0.1
2.1
-0.5
2.0
3.5
3.5
2011
Services économiques TD | www.td.com/economics
T2P
T1P
2.1
2.0
2.2
T4P
2.0
2.4
2.4
7.0
---2.1
---
2.5
7.0
---
1.3
2.1
4.4
1.3
4.7
3.0
1.7
1.3
1.9
4.4
1.4
---9.3
---
1.3
1.1
4.3
---7.4
12.2
3.9
2.9
0.9
2.1
-1.4 8.2
1.2
1.1
Investiss. des entreprises
---
11.8
14 decembre 2011
6
-7.9 -0.1
18.0
14.1
2.7 1.3
-5.6 -0.1
14.5
11.7
13.2
0.4 0.1
5.0
11.2
3.5
7.4
1.5
3.0
9.3
8.2
21.0
-5.0 0.4
-1.0 0.4
3.5
-0.5
1.0
2013
T2P
2.8
Moyenne annuelle
2.7
2.4
2.1
 M. en chantier (en milliers)
11P
T4P
T3P
2.0
1.9
---
1.7
5.5
2.9
1.9
-11.0
32.7
3.1
10.3
-0.9
1.6 0.9
1.3
6.7 4.4
4.4
-0.5
4.0 0.6
10.9 0.0
-3.6
14.6
Variation d'une période à l'autre en pourcentage annualisé, sauf indication contraire
1.7
2012
0.5
1.8
T3P
1.0
T1P
1.8
1.6
0.7
192
167
169
12.5
11.9
12.4
5.0
5.4
4.7
1.9
-3.0 13.0
1.7
-1.1 8.5
-1.4 13.8
3.0
3.1
3.4
7.4
---
---
2.7
1.8
7.6
2.1
1.7
3.6
251
---
252
4.0
319
---
2.8
1.9
---
130
---
---
1.5
 Productivité :  PIB réel/travailleur (A/A)
0.9
0.6
0.6
0.9
205
178
0.7
0.7
0.7
178
0.8
182
0.8
1.0
173
0.5
1.2
P : prévisions des Services économiques TD en date de décembre 2011
188
180
175
Dép. des consommateurs
13P
1.6
2.5
12P
192
1.6
13P
1.2
2.0
1.6
2.1
---
1.7
2.2
2.1
11P
---
172
181
REVENU FIXE CANADIEN Tx cible financement un jour (%) Taux bons du Trésor 3 mois (%) Rendem. oblig. d'État 2 ans (%) Rendem. oblig. d'État 5 ans (%) Rendem. oblig. d'État 10 ans (%) Rendem. oblig. d'État 30 ans (%) Écart entre oblig. 10 et 2 ans (%)
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PERSPECTIVES DES INDICATEURS FINANCIERS Données de fin de période 2011 2012 T1 T2 T3 T4P T1P T2P T3P T4P
1.00 0.96 1.83 2.77 3.35 3.76 1.52
1.00 0.90 1.59 2.33 3.11 3.55 1.52
1.00 0.82 0.89 1.40 2.16 2.77 1.27
1.00 0.90 0.95 1.40 2.25 3.00 1.30
1.00 0.90 1.00 1.55 2.40 3.25 1.40
DEVISES $ US par rapport au $ CA 1.03 1.04 0.95 0.96 0.92 $ US par rapport à l'euro 1.42 1.45 1.34 1.30 1.28 Yen par rapport au $ US 83.1 80.5 77.0 76.0 78.0 P : prévisions des Services économiques TD en date de décembre 2011 Source : Statistique Canada, Banque du Canada, Bloomberg
14 decembre 2011
1.00 0.90 1.00 1.85 2.80 3.45 1.80
0.90 1.22 78.0
1.00 0.95 1.10 2.05 3.05 3.55 1.95
0.92 1.25 83.0
1.00 1.00 1.40 2.20 3.30 3.75 1.90
0.95 1.30 85.0
T1P
1.25 1.30 1.90 2.40 3.50 3.83 1.60
0.97 1.30 88.0
2013 T2P T3P
1.75 1.80 2.30 2.70 3.60 3.85 1.30
0.99 1.30 88.0
2.00 2.10 2.70 3.10 3.70 4.00 1.00
1.00 1.35 90.0
T4P
2.50 2.60 3.10 3.40 3.90 4.10 0.80
1.02 1.35 90.0
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PERSONNES-RESSOURCES DESSERVICES ÉCONOMIQUES TD
Craig Alexander Premier vice-président et économiste en chef craig.alexander@td.com
ANALYSE ÉCONOMIQUE - CANADA
Derek Burleton, vice-président et  économiste en chef adjoint derek.burleton@td.com
Jacques Marcil  Économiste principal jacques.marcil@td.com
Diana Petramala  Économiste diana.petramala@td.com
Francis Fong Économiste francis.fong@td.com
Dina Cover  Économiste dina.cover@td.com
Sonya Gulati  Économiste sonya.gulati@td.com
Leslie Preston  Économiste leslie.preston@td.com
ANALYSE ÉCONOMIQUE - ÉTATS-UNIS ET MONDE
Beata Caranci, vice-président et économiste en chef adjointe beata.caranci@td.com James Marple  Économiste principal james.marple@td.com
Martin Schwerdtfeger  Économiste principal martin.schwerdtfeger@td.com
Alistair Bentley  Économiste alistair.bentley@td.com
Chris Jones  Économiste christopher.w.jones@td.com
POUR NOUS JOINDRE  Adresse postale  55, rue King Ouest e  21 étage, TD Tower  Toronto, Ontario  M5K 1A2  Télécopieur : (416) 944-5536 td.economics@td.com
Le présent rapport est fourni par les Services économiques TD. Il est produit à titre informatif seulement et peut ne pas convenir à d’autres fins. Il ne vise pas à communiquer de renseignements importants sur les affaires du Groupe Banque TD, et les membres des Services économiques TD ne sont pas des porte-parole du Groupe Banque TD en ce qui concerne les affaires de celui-ci. L’information contenue dans le rapport provient de sources jugées fiables, mais son exactitude et son exhaustivité ne sont pas garanties. De plus, le rapport contient des analyses et des opinions portant sur l’économie, notamment au sujet du rendement économique et financier à venir. Par ailleurs, ces analyses et opinions reposent sur certaines hypothèses et d’autres facteurs et sont sujettes à des risques inhérents et à une incertitude. Les résultats réels pourraient être très différents. La Banque Toronto-Dominion ainsi que ses sociétés affiliées et divisions ap-parentées qui constituent le Groupe Banque TD ne peuvent être tenues responsables des erreurs ou omissions que pourraient contenir l’information, les analyses ou les opinons comprises dans ce rapport, ni des pertes ou dommages subis.
14 decembre 2011
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