Risque infectieux et protection de l organisme - Cours SVT 3e
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Risque infectieux et protection de l'organisme - Cours SVT 3e

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Découvrez dans ce cours de SVT pour 3e les différentes parties du cours sur les risques infectieux et protection de l'organisme. Il s'agit d'un cours complet de qualité.

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Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
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Extrait

PARTIE II :    RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L’ORGANISME  
  Rappel:  L’angine correspond à une inflammation aigüe de la gorge d’origine infectieuse. Elle se traduit générale t une fièvre. Il
  Angine rouge Angine blanche  Dans les deux cas, l’angine peut être due à un virus ou à une bactérie, ce sont des microbes ou micro-organismes. 50% à 90% des angines sont d’origine virale, le reste d’origine bactérienne.  Micro-organisme ou microbe : bactérie ou virus, invisible à l’œil nu.  Fait nouveau n°1 :La diversité des microbes.  Objectif : On cherche à montrer que les microbes sont présents dans notre environnement.  Exemple n°1 : Le yaourt.  I.Observe le surnageant (= liquide présent à la surface du yaourt) du yaourt au microscope après l’avoir coloré au bleu de méthylène. Des bactéries sont présentes dans le surnageant du yaourt : ce sont des lactobacilles ou bactéries lactiques. Elles sont indispensables à la fabrication du yaourt : elles transforment le sucre du lait pour le faire cailler et obtenir la texture du yaourt qui peut être ferme, brassée ou liquide.
Figure 1 : Surnageant du yaourt (x600)
  
 
 
Bactéries en forme de bâtonnet(ici lactobacilles . 
 Figure 2 : Agrandissement du surnageant du yaourt (x1200)
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Exemple n°2 : Le roquefort. 
Figure 3 : Roquefort.
 
 Figure 4 : Champignon du roquefort (x1200)
Le « bleu » du roquefort est dû à la présence d’une moisissure (=champignon), le penicillium, qui donne son goût au roquefort.  Bilan: Certains microbes ne sont pas dangereux pour l’organisme et sont utilisés pour fabriquer nos aliments, ce sont des microbes non-pathogènes.  Exemple n°3 : Le virus de la grippe. 
Enveloppe
Matériel génétique
 Figure 5 : Virus de la grippe H5N1 simplifié (x400 000)
Des microbes sont présents dans l’air que nous respirons, parmi eux les virus, dont celui responsable de la grippe.  Exemple n°4 : Le staphylocoque doré.
 Figure 6 : Staphylocoques dorés (x10 000)
Bactéries en forme de boule(ici staphylocoques). 
Sur les objets que nous touchons tous les jours, des bactéries sont présentes, comme les staphylocoques par exemple. Ce type de bactérie est responsable d’abcès, de furoncles… 
 
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Bilan: Certains microbes sont dangereux pour l’organisme car ils sont responsables de maladies. Ce sont des microbes pathogènes.  On a pu mesurer la quantité de microbes dans certains milieux : Milieu Nombre de micro-organismes Eau non potable > 10 000 / mL Air d’une pièce 200 à 700 / m3 Sol Plusieurs millions / g Viande rouge hachée et crue 10 millions / g Salade non lavée 2 millions / g Sur la peau des mains 10 000 à 10 millions / cm2 Sur le cuir chevelu 10 000 à 100 000 / cm2 Sur l’aine 1 million / c2 m Fosses nasales 1 000 à 10 000 / cm2 Gros intestin 1 à 100 milliards / mL Vessie, alvéoles pulmonaires Stérile Sang non contaminé Stérile
Bilan: partout dans notre environnement. Certains sont pathogènes,Les microbes se trouvent d’autres sont non-pathogènes.  Il est important de se laver les mains : - Avant de manger pour éviter que les microbes présents sur nos mains ne contaminent notre nourriture, - Avant d’aller aux WC pour éviter que les microbes ne pénètrent dans l’organisme par les orifices génitaux, - Après être allé aux WC par mesure d’hygiène pour les autres.  Bactérie : être vivant unicellulaire, invisible à l’œil nu. Selon sa forme, on distingue les bacilles (=forme de bâtonnet) et les coques (=forme de boule).  Virus : micro-organisme non vivant, invisible à l’œil nu.  Microbe non-pathogène : c’est un microbe qui ne déclenche pas de maladie.  Microbe pathogène : c’est un microbe qui peut être responsable d’une maladie.  Fait nouveau n°2 :Combien de temps un élève de 3èmea-t-il été malade en moyenne ?  La moyenne d’âge d’un élève de 3èmeest de 15 ans, ce qui correspond à 5475 jours. En moyenne, on est malade deux fois par an. Un élève de 3ème maladea donc été 30 fois depuis sa naissance. En moyenne, lorsqu’on est malade, cela dure 5 jours. Un élève de 3èmeest donc malade 10 jours / an, ce qui représente 150 jours de maladie en 15 ans de vie.  Donc sur 5475 jours de vie, un élève de 3èmea été malade en moyenne 150 jours, ce qui représente 2,7% de sa vie.  Bilan : Au cours de notre vie, nous sommes plus souvent en bonne santé que malade.       
 
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Fait nouveau n°3 :Les modes de transmission des microbes.  Objectif : On cherche à déterminer les différents modes de transmission des microbes.  Mode des microbes Maladies Symptômes respdoe ntsraabnlsems idsesi coens  maladies Eternuements, mal de gorge, nez pris et Rhume écoulements, fatigue, fièvre, maux de tête Gouttelettes d’éternuement, l’air légers… de gorge, difficultés à avaler, fièvre, Gouttelettes d’éternu Angine blanche tMâcahl es blanches sur les amygdales ement, lair Douleurs et difficultés à avaler, douleur dans la nuque, blocagtieo dn e dlea s mmâcuhscolierse  edne  lpao sfiaticoen,  cBlloesus ruoruei lelén  contact avec la terre, la poussière, un Tétanos fermée, contrac transpiration abondante, hyper extension du dos à causes de contractures… me important d’eau dans les Aliments mal lavés ou contaminés par des mains Diarrhée sReeljleets . dun volusales Conjonctivite Œil rouge, paupières collées, vision diminuée. Eau de la piscine, doigts, serviettes, maquillage PnBeruonmcohnitiee   iTmopuox,r tdaifnfticesu,l tféast irgeusep,i rmataouixr edse,  tmêutceus  (=glaires) Gouttelettes déternuement, lair Dysenterie Diarrhée mêlées de sang. Eau contaminée Peste bFiuèbvoren s (é=ltervèése g, rofsr igssaonnglsi, onvse),r tdigésehs,y drmalaatiisoes, Puces infectées at n.  1. I.Quels sont les principaux modes de transmission des microbes ? Les principaux modes de transmission des microbes sont les éternuements, les blessures ou la consommation d’aliments souillés.
Figure 7 : Homme en train d'éternuer.
Désolée !..
 
 
 
Microbes responsables de la grippe, du rhume, de la bronchite…
 2. Ra.une transmission des microbes par lesQuelles précautions faut-il prendre pour éviter éternuements ? Pour éviter la transmission de microbes par les éternuements, il faut éternuer dans un mouchoir ou dans ses mains, jeter le mouchoir et surtout se laver les mains.  
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Bilan : Les éternuements et le contact avec les mains constituent le principal mode de transmission des microbes. Il faut prendre des précautions simples comme utiliser des mouchoirs jetables et se laver régulièrement les mains pour éviter de transmettre les microbes à notre entourage.  Comment expliquer que l’individu soit si peu malade alors que notre organisme est en contact permanent avec des microbes et que leurs modes de transmission sont nombreux ?  I. La confrontation permanente entre notre organisme et microbes. les  On peut penser que l’organisme est naturellement protégé contre les microbes par la peau.  A. La peau : une barrière naturelle entre l’organisme et les microbes présents dans lenvironnement.  Si cette hypothèse est vraie, alors on prévoit que toutes les surfaces de contact avec le milieu extérieur permettent une protection de notre organisme contre la pénétration de microbes.                                      
 
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Objectif : on cherche à montrer que la peau constitue une barrière naturelle qui empêche les microbes de pénétrer dans notre organisme.
 
Poil  Vaisseaux sanguins   Nerfs Glande sébacée  
 
 
Microbes
 Glande sudoripare  Epiderme  Derme  Couche c ornée  
La peau
La muqueuse pulmonaire
La muqueuse digestive
La muqueuse génitale
 Figure 3 : Les barrières naturelles de l'organisme.    Cellules ciliées
 
Epiderme
Derme
Cellules productrice de mucus
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 En se desquamant continuellement, la couche cornée de l’épiderme permet d’éliminer les microbes présents à la surface de la peau. Les glandes sudoripares sécrètent une sueur acide qui aide à l’élimination de certains microbes présents à la surface de la peau.  Les cellules superficielles de la muqueuse pulmonaire sécrètent un gel qui emprisonne les microbes qui ont pénétré dans l’appareil respiratoire : le mucus. Ce mucus va être expulsé des bronches et bronchioles par les cellules ciliées de l’épiderme pulmonaire.   Bilan: Les barrières naturelles font obstacle à la pénétration des microbes dans l’organisme : - lapeauà son épiderme épais sans cesse renouvelé (desquamation) ;grâce - lesmuqueuses grâcemucus emprisonnant les micro-organismes, aux mouvements de au leurs cils facilitant l’élimination du mucus ; - certainesglandesgrâce à leurs sécrétions (sueur acide et larmes).  avec pus. Dans le cas d’une lésion d’une des barrières naturelles de l’organisme, il y a un risque d’infection. L’utilisation de produits antiseptiques (eau oxygénée, Bétadine…) permet de limiter le risque d’ infection lorsqu’il y a une plaie.  
  Antisepsie : ensemble des méthodes utilisées pour limiter l’infection d’une plaie.   Asepsie : ce sont toutes les méthodes utilisées afin d’éviter que les microbes de l’environnement nous contaminent.  Quelle relation existe-t-il entre l’infection et la lésion d’une des barrières naturelles de l’organisme ?  On peut supposer que les microbes présents au niveau de la barrière ont pénétré dans le milieu intérieur par la lésion.  B. pénétration des microbes dans l’organisme lors de lésion des barrières naturellesLa  Si cette hypothèse est vraie, alors on prévoit que le pus qui se forme au niveau de la plaie contient des microbes.              
 
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1. La formation du pus.  Objectif: On cherche à montrer que les microbes pénètrent dans l’organisme au niveau d’une plaie et qu’on les retrouve au niveau du pus qui se forme au niveau de cette plaie.  Document 2 : Composition des tissus de la peau sans plaie.   En absence de plaie, les tissus de la peau sont sans virus, sans bactéries. Quelques rares cellules sont présentes.  
  I.Déterminer la composition du pus. Pour cela, utiliser le document 1 et rédiger votre réponse en une phrase. Le pus est composé de microbes en grande quantité et de cellules mortes.  Bilan: Le pus se forme lorsque les microbes parviennent à pénétrer dans l’organisme : il est composé de microbes en très grand nombre et de cellules mortes.  Contamination : c’est lorsque les microbes ont réussi à pénétrer dans notre organisme suite à la lésion d’une des barrières naturelles du corps.  On peut prévoir que les microbes se multiplient dans notre organisme pour nous infecter.                   
 
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2. Les microbes se multiplient dans notre organisme pour nous infecter.  On cherche à montrer que les microbes se multiplient Objectif de connaissance : lorsqu’ils ont pénétré dans l’organisme.  Construire un graphique. Objectifs méthodologiques : Lire un graphique. Rédiger un raisonnement scientifique.  On a cultivé des méningocoques (bactéries responsables de la méningite) à 37°C. Les mesures sont présentées dans le tableau suivant :  Temps Quantité de méningocoques (minutes) (nombre/mL) 0 15 20 30 40 60 60 120 80 270 100 420 120 600  1. Re.le graphique de l’évolution de la quantité de méningocoques en fonction duRéalise temps. Pour répondre, - Respecte la méthodologie pour réaliser un graphique, - Place le temps en abscisse avec pour échelle 1cm = 10min, - Place la quantité de méningocoques en ordonnée avec pour échelle 1cm = 30 méningocoques/mL 
 Construire un graphique  Pour construire un graphique, il te faut : - Un crayon gris bien taillé et une gomme, - Une règle, - Une feuille de papier millimétré, - Un tableau de valeurs. Tout doit être fait au crayon gris, il n’y a que la courbe et le titre qui peuvent être en couleur à condition que ce soit la même.                 
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Etape:Tracer les axes du graphique.  Un axe est une droite fléchée qui indique le sens de lecture de laOrdonnée courbe de ton graphique.(à ne pas écrire L’ horizontal porte le nomm ais à savoir) axe d’abscisse, l’axe vertical porte le nom d’ordonnée. Pour t’en rappeler, souviens-toi que le mot « ordonnée » commence par un « o », c’est donc l’axe qui pointe vers le haut du graphique.  Pour être sûr d’avoir un maximum de place, trace les axes contre la marge blanche de ta feuille de papier millimétré.   Etape  :Indiquer les grandeurs mesurées au niveau des axes.  Indique au bout de l’ordonnée la graannddeeuurr  dmoeits urêétree.  iLnduinqiutéé e deen trlae  Grandeur (unité) gr parenthèses. Indique au bout de l’abscisse la grandeur mesurée. L’unité de la grandeur doit être indiquée entre parenthèses. Il ne faut jamais marquer les mots « ordonnée » et « abscisse » au niveau des axes !  
Etape  :Graduer les axes en respectant l’échelle.  Généralement, l’échelle est indiquée dans les consignes. Il suffit de l’utiliser pour graduer chacun des 2 axes.  Ex : si l’échelle indique 1cm = 3060 méningocoques/mL, cela veut dire que 1cm sur l’axe du graphique correspond en réalité à 3030 méningocoques/mL. Il faut donc graduer l’axe de 30 en 30 tous les cm.
   
 
bscisse (à ne pas écrire mais à savoir)
 
Grandeur (unité)
 
 
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Etape  :Placer les points.  Il faut placer les valeurs présentes dans le tableau afin d’obtenir une courbe.  Ex 1 : si pour 0 min la quantité de méningocoques est de 1560 méningocoques/mL, il faut relier ces deux valeurs sur la feuille de papier millimétré. Il faut placer une30 croix à l’endroit où les deux valeurs15 se croisent : le premier point est alors placé.  Ex 2 : si pour 20 min la quantité de méningocoques est de 30 méningocoques/mL, il faut relier ces deux valeurs sur la feuille de papier millimétré. Il faut placer une croix à l’endroit où les deux traits en pointillés se croisent : le second point est alors placé.  Ainsi de suite pour tous les couples de points présents dans le tableau.  Etape  :Tracer la courbe en reliant les points.  Relieà la main levéetous les points que tu as placés, de manière à obtenir une droite ou une courbe. Une courbe commence au premier point placé qui n’est pas obligatoirement le zéro ! 60  Efface tous les traits en pointillés que tu as utilisés. 30 15
0
0
10
10
20
20
30
30
 
 Etape  :Donner un titre au graphique.  Le titre du graphique doit prendre en compte les grandeurs qui ont été mesurées. Le titre d’un graphique est toujours composé de la manière suivante :  Evolution de[la grandeur de l’ordonnée]en fonction de[la grandeur de l’abscisse].         
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