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  • cours - matière potentielle : hebdomadaire de tai ji
   « Dis-moi, Frère, comment je puis renoncer à Maya. Quand je défis le nœud de mes rubans, j'attachais encore mon vêtement autour de moi ; Quand j'eus ôté mon vêtement, je couvris cependant mon corps de ses plis. — Ainsi quand j'abandonne mes passions, ma colère demeure. Et, quand je renonce à la colère, l'envie est encore en moi. Et, quand j'ai vaincu l'envie, mon orgueil et ma vanité sont toujours là.
  • écrits de sainte thérèse
  • corps par le mouvement naturel
  • langue vernaculaire
  • nei gong - ar
  • gîte bourguignon aux chambres confortables et aux repas savoureux
  • relation corps
  • amours
  • amour
  • cantique des cantiques
  • cantique de cantiques

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Langue Français

Extrait



« Dis-moi, Frère, comment je puis renoncer à Maya.
Quand je défis le nœud de mes rubans, j’attachais encore mon vêtement autour
de moi ;
Quand j’eus ôté mon vêtement, je couvris cependant mon corps de ses plis.
— Ainsi quand j’abandonne mes passions, ma colère demeure.
Et, quand je renonce à la colère, l’envie est encore en moi.
Et, quand j’ai vaincu l’envie, mon orgueil et ma vanité sont toujours là.
Quand l’esprit est libéré et qu’il a chassé Maya, il reste attaché à la lettre.
Kabir dit : « Écoute-moi, cher Sadhu, le vrai sentier est difficile à trouver. »

Sommaire

1. Quête de sens ; Une voie du Coeur…(pages 2 à 4)


2. Programme & infos du mois ; vos cours, ateliers
retraites, stages & formations … (pages 5 à 7)


3. Nouvelles du monde ; découvrez les Colibris... (page
8)


Très cher(e)s ami(e)s de Zhi Rou Jia,

Nous voici bientôt au mois de décembre, temps de célébration de la lumière
renaissante & du message christique, Voie de l’Amour. Bien que d’autres
chemins spirituels d’une grande beauté & d’une merveilleuse profondeur
prônent l’amour « agapé », en cette fin d’année, nous entendons résonner en
nous le fameux : « Aimez-vous les uns les autres ! ». Voilà une invitation qui
résonne aujourd’hui comme une supplique ; quelles que soient vos espérances &
vos convictions, déverrouillez votre cœur, laissez-vous toucher…
De nombreux maîtres spirituels de tous horizons ont cheminé par cette voie de
l'amour. La passion amoureuse apparaîtrait bien pâle & fade par rapport aux
élans et à la ferveur qui embrasaient leur cœur! Ce feu de joie, de compassion et
de tendresse éclairait toutes les créatures, depuis l’humble brin d'herbe
jusqu'aux sphères célestes scintillant sous la voûte étoilée, des animaux de
toutes races aux êtres humains de toute tradition & de toute condition.
Cet amour inconditionnel & universel s'écoulait tout naturellement de leur
cœur & opérait même parfois des miracles tel saint François d'Assise
transformant le loup de Rubio. Saint Antoine de Padoue quant à lui prêchait
aux oiseaux, tandis qu’Amma embrasse les lépreux, Kabir célèbrait toute la
création & le devenir de l’humanité, les Boddhisattvas sacrifient leur nirvana
pour la libération de tous les êtres…
De grands textes mystiques illustre ce sentier de la ferveur, le "Cantique des
cantiques" point d’acmé de la Bible, "la vive flamme d'amour" de saint Jean de
la Croix, "le jardin des fleurs" et "les 108 perles" du poète Kabir, "le traité de
l'amour" d’Ibn Arabî, les Fiorettis de saint François d’Assise, les écrits de sainte
Thérèse de Lisieux, saint Séraphim de Sarov, de Silouanne, de sainte Marie-
Madeleine, Ramdas, Mâ Anandamoyi, Ramakrishna…
Le silence, l'oraison & la communion avec la nature, les danses & chants
dévotionnels accompagnent aussi & jalonnent ces itinéraires spirituels.

Je vous invite à voyager sur les ailes de l'amour en
allant à la rencontre d’un de ces êtres d’exception
pour qu’en ces jours de fête qui se préparent, nous
soyons inspirés par cet homme de cœur issu de la
rencontre de plusieurs cultures…

Kabîr est poète, philosophe, musicien & aussi
tisserand, réformateur religieux, à la fois hindou
vishnouite & musulman mais lié aussi semble-t-il
aux shivaïtes de l'Inde du nord.
La légende raconte que Kabîr, né vers 1440, est le
fils abandonné et illégitime d'une veuve
brâhmane, retrouvé flottant dans un lotus sur le
Lahar Talgo. Au bord de cet étang situé près de
Bénarès, il fut recueillit par un couple de
tisserands musulmans, Nîru et son épouse Nîmâ. Ils l'élevèrent en lui
enseignant leur art et leur foi musulmane. Il est supposé avoir vécu la majeure
partie de sa vie à Bénarès avant de s'installer à Maghar dans le district de
Gorakhpur où il mourut. Kabir n'a rien écrit de lui-même, étant probablement
7illettré . Mais ses paroles (Kabir-Vani) ont été recueillies et transmises par ses disciples avant d'être compilées plus tard. On lui attribue également un livre
intitulé Anurag sagar dont on peut trouver une traduction anglaise faite sous
la direction de Ajaib Singh.
Kabîr est censé avoir étudié sous la direction de Râmânanda, un maître
vishnouite fameux de cette époque, fervent adepte de la bhakti mais qui refuse
cependant d'instruire les musulmans et les hindous de basse caste. La légende
raconte que désirant se faire admettre comme disciple, il se rend sur les berges
où Râmânanda fait ses ablutions et le persuade de l'accepter parmi ses élèves.
Suite à cette rencontre & comblé par l'intelligence de Kabîr, Râmânanda
changera d'avis et acceptera tous les disciples quelles ques soient leurs
conditions & leurs confessions.
Le Râja de Vârânasî comptera parmi ses élèves ce qui lui vaudra de pouvoir
enseigner sans crainte des persécutions. Kabir passa la plus grande partie de sa
vie près de son métier à tisser dans une petite boutique de la ville sainte
consacrée à Shiva. Assez vite sa boutique devient un lieu de réunion où l'on
chantait les louanges divines, où l'on récitait des poèmes, Kabir donnant aussi,
dans la langue du peuple, des conseils spirituels à un public formé avant tout
de petits artisans. Il laissait régulièrement sa boutique de Vârânasî pendant de
longs mois afin de mener une vie errante à la rencontre d'autres mystiques &
sâdhus. Il mènera en parallèle une vie de famille plus classique.
Vers la fin de sa vie, toujours pauvre tisserand mais hélas victime de son succès
populaire, il est accusé de se diviniser lui-même et est condamné par le
sultanat de Delhi. Il quittera alors Vârânasî échappant de peu au supplice
auquel il était condamné .Il s'installera alors dans la région de Gorakhpur où
ceux qui y meurent sont supposés se réincarner en âne.
Kabir meurt seul, allongé sur le sol d'une pauvre hutte s'enveloppant de son
propre linceul. A la nouvelle de sa mort, hindous et musulmans réclamèrent
son corps pour pratiquer les rites funéraires conformes à leur religion. La
légende raconte que sous le linceul, le cadavre de Kabir se métamorphosa en
un monceau de pétales de fleurs que se partagèrent les fidèles des différents
cultes : une partie fut enterrée, dans un cimetière musulman, l'autre brûlée,
selon la tradition hindou.
Kabir est considéré comme le père de la langue et de la littérature hindi. Il est
le premier poète mystique à utiliser une langue vernaculaire indienne, les
poètes n'employaient alors que le sanskrit. Des milliers d'adeptes dans le monde
suivent le Kabir panth ou « voie de Kabir ».
Il est vénéré à la fois comme un saint hindi par les hindous & comme un sage
musulman par les musulmans mais aussi par les sihks.
Kabir affirme que toute religion qui n'est pas amour n'est qu’hérésie, que le
yoga, la pénitence, le jeûne & l’aumône sans méditation & adoration sont vides
de sens. Il refuse toute distinction de race, de caste, de religion et enseigne
l'égalité absolue de tous les êtres humains - hommes & femmes - ce qui n’est pas
banal. Il mêle dans sa pratique des éléments hindous et musulmans, déclarant
l'unité de Dieu, utilisant le nom de l' avatardu Dieu Vishnu Rama qui pour lui
signifie « celui qui nous donne la joie » ou les termes islamiques « Rahim »
signifiant le « suprêmement miséricordieux » & aussi « Fakir». Dans ses
poèmes, il utilisait indifféremment des termes spécifiquement liés à
l'hindouisme ou ceux jusque là seulement reliés à l'islam.

Ces mystiques variées ont d'ailleurs des valeurs communes : humilité, simplicité,
serviabilité, charité, fraternité &rejet des inégalités sociales, recherche de la
grâce divine et primauté absolue de l'expérience mystique sur les concepts
théologiques; ce sont des princi

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