ACADÉMIE D AIX MARSEILLE UNIVERSITÉ D AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE
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Description

Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8

  • exposé


ACADÉMIE D'AIX-MARSEILLE UNIVERSITÉ D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE THÈSE présentée à l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse pour l'obtention du diplôme de DOCTORAT Spécialité : Géographie École Doctorale 379 « Espaces, Temps et Pouvoirs, Pratiques Culturelles » Multi-scalarité du phénomène feu de forêt en régions méditerranéennes françaises de 1973 à 2006 par Adrien MANGIAVILLANO et soutenue publiquement le 20 novembre 2008 devant un jury composé de : M. Joël Charre Professeur émérite, UMR 6012 ESPACE, Examinateur Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse M. Jean-Pierre Clerc Professeur émérite, UMR 6595 IUSTI, Rapporteur École Polytechnique Universitaire de Marseille M. André Dauphiné Professeur, Doyen honoraire, Rapporteur Université de Nice-Sophia Antipolis M. Philippe Martin Professeur, UMR 6012 ESPACE, Directeur Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse M. Claude Picard Colonel de Sapeurs-Pompiers, Examinateur Centre d'Essais et de Recherche de l'Entente Mme Sophie Sauvagnargues-Lesage Maître assistant, HDR, Rapporteur École des Mines d'Alès 1

  • incendie de forêt

  • multi-scalarité du phénomène feu de forêt en régions méditerranéennes

  • prise de risque par l'exploration intellectuelle de voies de recherche

  • recherche de l'entente

  • rapporteur école des mines d'alès


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 novembre 2008
Nombre de lectures 85
Langue Français
Poids de l'ouvrage 28 Mo

Extrait






ACADÉMIE D’AIX-MARSEILLE
UNIVERSITÉ D’AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE


THÈSE

présentée à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
pour l’obtention du diplôme de DOCTORAT
Spécialité : Géographie

École Doctorale 379 « Espaces, Temps et Pouvoirs, Pratiques Culturelles »



Multi-scalarité du phénomène feu de forêt
en régions méditerranéennes françaises de 1973 à 2006


par

Adrien MANGIAVILLANO


et soutenue publiquement le 20 novembre 2008 devant un jury composé de :

M. Joël Charre Professeur émérite, UMR 6012 ESPACE, Examinateur
Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
M. Jean-Pierre Clerc Professeur émérite, UMR 6595 IUSTI, Rapporteur
École Polytechnique Universitaire de Marseille
M. André Dauphiné Professeur, Doyen honoraire, Rapporteur
Université de Nice-Sophia Antipolis
M. Philippe Martin Professeur, UMR 6012 ESPACE, Directeur
Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
M. Claude Picard Colonel de Sapeurs-Pompiers, Examinateur
Centre d’Essais et de Recherche de l’Entente
Mme Sophie Sauvagnargues-Lesage Maître assistant, HDR, Rapporteur
École des Mines d’Alès







1 2
Préambule et remerciements
Cet essai, présenté sous la forme d’une thèse universitaire, n’est qu’une étape d’une
recherche entamée il y a quelques années sur la thématique des incendies de forêt. Cette
recherche a souvent eu plusieurs visages et a longtemps été menée dans des directions variées et
quelquefois contradictoires. C’est peut-être, hélas, le lot des doctorants pour qui la lucidité sur
leur objet de recherche se construit de manière progressive et souvent chaotique. À suivre
durablement de multiples pistes de recherches, on est exposé à ne jamais s’engager dans une
d’entre elles.
Le temps filant vite, il arrive un moment où il faut bien, faute de certitude, se lancer dans
le grand bain de l’écriture et de la mise en forme de la galaxie des idées accumulées, des fichiers
empilés, des bribes griffonnées sur des nappes en papier ou sur des coins de tableaux noirs (ou
blancs). Cet élan n’est pas bien naturel et il faut toute la persévérance de l’encadrement et de la
famille pour se sentir capable de franchir un précipice dont on est persuadé qu’il est sans fond.
Cet élan réclame, au préalable, de rassembler ses impressions, les plus claires comme les plus
nuancées, et d’essayer de faire le point avant de s’élancer. Cela est lent, pénible et peut conduire
à une négation du grand saut rédactionnel pourtant indispensable. Néanmoins, erronée
quelquefois et toujours approximative, c’est la première série de mots qui compte. En effet,
l’écriture est un sport pour l’esprit qui a ses propres logiques et qui demande acharnement et
endurance. La première idée ne suffit pas toujours, car le plus souvent, on ne peut préméditer
l’enchaînement logique des mots, des idées et des analyses. C’est ainsi que le premier élan
rédactionnel en entraîne un autre et au final, c’est une dynamique auto-alimentée qui peut
s’engager, mais qui est exclusive. Décidément, on ne comprend sa thèse que lorsqu’on se
retrouve à la coucher sur le papier. Avant de débuter, ce sage conseil de J. Charre ne pouvait
s’appliquer qu’aux autres ; désormais, sourire et acquiescement sont de mise.
Ce manuscrit est donc la synthèse, quelquefois maladroite, de plusieurs années de travail
sur les incendies de forêt. Peu de géographes s’y intéressent et c’est seulement depuis cinquante
ans que ce phénomène est étudié au sein de disciplines aussi variées que complémentaires :
physique, climatologie, biologie, écologie, mathématiques, etc. C’est donc un sujet relativement
« neuf » pour la science. Pour le géographe, l’entrée dans cette myriade disciplinaire est
relativement délicate puisqu’on est tenté de reproduire des schémas de pensée préexistants.

3 Un effort certain d’appropriation des travaux des physiciens, climatologues et des
écologues est nécessaire pour reconstruire ensuite un regard différent, mais complémentaire sur
le sujet. C’est ce qui est probablement le plus long à mettre en œuvre. Longtemps, le phénomène
feu de forêt a été modélisé selon ses processus (chimiques, physiques, climatiques). Aujourd’hui,
il nous est paru nécessaire de prendre le temps de les mettre en perspective dans une démarche
multi-scalaire et d’examiner les propriétés émergentes de ce phénomène pour tenter d’en
comprendre la nature abstraite. Cette thèse n’aurait jamais été menée à son terme sans un
encadrement de qualité et surtout sans un entourage familial affectueux et compréhensif. Il
convient naturellement de remercier chaleureusement tous ceux qui, de près ou de loin, m’ont
aidé à bâtir ce manuscrit.

Durant quelques années, l’équipe du Centre d’Essais et de Recherche de l’Entente
(CEREN) a eu la gentillesse de m’accueillir régulièrement dans son laboratoire, sur le site de
Valabre près d’Aix-en-Provence. Les expériences grandeur nature ne s’apprennent pas dans les
livres. L’énergie du feu prend toute sa signification lorsque l’on y fait face. Toute recherche sur
le feu, même essentiellement statistique, ne peut occulter cet aspect énergétique fondamental ;

Un grand merci à Claude Picard et à Frédérique Giroud pour leur collaboration à cette
thèse et leur transmission de la culture « feu ». Rares sont les gens de terrain qui
acceptent une prise de risque par l’exploration intellectuelle de voies de recherche
nouvelles ;
Merci également à Nicolas, Chloé, Sonia, Gaël, Pierrot, Sandrine et Pascale pour leur
accueil et leurs sourires lorsque je débarquais à Valabre ;

A l’université d’Avignon, je dois évoquer chaleureusement tous les géographes de
l’U.M.R. 6012 ESPACE.

Merci à Danielle (qui jouit désormais d’une retraite bien méritée) à Michel et à
Nathalie, tous trois à la baguette administrative et organisationnelle. Ils ont su s’adapter
avec compréhension et gentillesse à mes lacunes ;
4
???
Mes remerciements s’adressent également à Philippe Martin qui a accepté de prendre la
direction de cette thèse en cours de route. Ses fourmillants conseils et relectures, parfois
rudes, ont été les éléments déclencheurs autour desquels ce travail a pu se structurer ;
Un grand merci à Loïc Grasland, Cécile Helle et Mounir Redjimi pour leur présence et
leurs conseils ;
Jacques Maby a été pour moi (et le sera encore) un modèle d’humanité et d’intégrité ;
Une pensée spéciale pour Pierre Chabaud, fin esprit et esprit bohème ;
Un signe amical à mes « aînés » docteurs Rémy Tauleigne et Laurent Ségura, ainsi qu’à
Laure Casanova, Hiba Alawad et Ilene Mahfoud qui se retrouvent désormais en
première ligne. Courage ;
Enfin, je dois évoquer l’importance qu’a eue Philippe Ellerkamp durant ces années. Son
aide pour ce travail a été massive et a largement dépassé les seules considérations
universitaires. Les longues discussions au café d’en face, informelles et toujours
imprévues, sont une vraie richesse pour moi et ces quelques mots ne sauraient résumer
ma reconnaissance envers lui. Merci pour tout Philippe ;

La famille est l’élément fondamental pour tenir le coup face aux affres doctorales
auxquelles on peut se confronter. Vrai luxe, j’ai joui du soutien sans limites de mes proches à qui
je veux rendre hommage.

Avant cela, j’embrasse Christine et Stéphane Ballet, ainsi que Marion, pour leur
soutien, leur simplicité réconfortante et leur chaleur humaine ;
Je profite de l’occasion pour étreindre mes amis Cécile, Florian, Clément (un petit qui
deviendra grand), Mylène et Raphaël. J’ai de la chance de vous connaître ;
À mes parents, j’adresse un remerciement profond pour le soutien et l’énergie qu’ils ont
déployée depuis tant d’années pour mon épanouissement ;
Virgile, mon grand frère aujourd’hui chinois, mais hier allemand, anglais, omanais,
syrien et coréen. Je voyage un peu par l’esprit grâce à toi. J’espère désormais le faire
concrète

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