Niveau: Supérieur
LIBYE CHRONIQUE INTÉRIEURE Moncef OUANNES* L'année 1997 se caractérise surtout par une stagnation politique sur le plan intéricnr e t par une ouverture sur l'environnement africain (dans le cadre de la coopération sahélo-saharienne) au niveau régional et international. Mises à part la défection forcée du commandant Abdessalani Jelloud (1': la disgrâce spectaculaire du colonel Messaoud Abdelhafidh Al-GueddafiI2' e t la mort q< suspecte ,, dails un accident de la circulation d'Ibrahim Bishari (3). le régime libyen se complaît dans l'immobilisme politique e t hésite encore à opérer des r4formcs politiques longtemps attendues. Le Pouvoir garde encore une attitude hesitante devant la possibilité d'engager une expérience pluraliste et ne sait s'il lui faut enfin se départir du s l o ~ a n '< celui qui adhère à un parti politique trahit ), (Mouammar Gueddafi. Le Licre Vert, Tome 1). Il y a pourtant des voix qui continuent à réclamer la constitution d'un parti politique. Ainsi, durant le second semestre de 1997, les murs de la ville de Tripoli ont été garnis d'affiches appelant encore une fois à la concrétisation de ce projet. * Département de Sociologie de I'Université des Sciences Humaines e t Sociales. Tunis 1. (1) Le commandant Abdessalam était le numéro deux du régime libyen. Suite à de profondes divergences, il a été contraint h quitter le pouvoir.
- logistique militaire pendant la gierrc
- sécurit6 d'el-kikhia
- désaveu coniplet des choix politiques et des orientations écononiiques du pouvoir
- abou al
- colonel mouftali
- déclaration de i'
- parti politique
- pouvoir
- pays