Lettre Jerusalem fr 01-11
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doctorat, Supérieur, Doctorat (bac+8)
  • redaction
  • cours - matière potentielle : aux états - unis
  • leçon - matière potentielle : inaugurale de l' année académique
  • cours - matière potentielle : intensif
  • cours - matière potentielle : assyriologie
  • cours - matière potentielle : introduction
  • cours - matière potentielle : sur le même sujet
  • cours - matière potentielle : exégèse
  • cours - matière potentielle : sur le christianisme pour les guides
N° 87 — Janvier 2011 NOUVELLES DE JÉRUSALEM Aux anciens et aux amis de l'École Biblique et Archéologique Française Un nouveau grand chancelier Le Chapitre Général de l'Ordre Dominicain, tenu à Rome du 1er au 21 septembre, a élu Bruno Cadoré, o.p., provincial de la province de Fran-ce, comme 86e successeur de saint Dominique, succédant à Carlos Az-piroz Costa, qui avait servi comme Maître de l'Ordre depuis 2001.
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N° 87 — Janvier 2011

NOUVELLES DE JÉRUSALEM
Aux anciens et aux amis de
l’École Biblique et Archéologique Française

Un nouveau grand chancelier
erLe Chapitre Général de l’Ordre Dominicain, tenu à Rome du 1 au 21
septembre, a élu Bruno Cadoré, o.p., provincial de la province de Fran-
ece, comme 86 successeur de saint Dominique, succédant à Carlos Az-
piroz Costa, qui avait servi comme Maître de l’Ordre depuis 2001. B.
Cadoré devient automatiquement Grand Chancelier de l’École biblique
et nous lui souhaitons une charge fructueuse.
Un nouveau vice-directeur
Justin Taylor, S. M., fut vice-directeur de l’École biblique de 2007 à
2010. Les statuts exigent que le poste soit tenu par un dominicain, mais
ses qualités ont inspiré à la Congrégation pour l’éducation catholique de
faire une exception. Mais elle n’a pas pu accepter un deuxième mandat.
Aussi le 5 octobre 2010 la faculté a-t-elle élu Étienne Nodet, o.p.
L’élection fut confirmée par B. Cadoré le 9 octobre.
Honneurs
Le 20 avril 2010 Jérôme Murphy O’Connor reçut un doctorat en
théologie honoris causa de l’université pontificale Saint-Thomas
d’Aquin (Angelicum), Rome. Le recteur de l’université, Charles More-
rod, o.p., a ouvert la cérémonie dans la grande salle San Raimondo. Pao-
lo Garuti, o.p. (professeur depuis 1993 ; prieur de 1995 à 2000) a pro-
noncé la laudatio, puis Jerry a donné une conférence « Learning about
Saint Paul » (publié dans Angelicum 87 (2010) 433-43), où il a parlé des
personnalités, des livres et des situations qui ont convergé à produire sa
vision de saint Paul et de sa théologie. Il reçut le diplôme de Carlos Az-
piroz Costa, maître de l’Ordre des Prêcheurs et Grand Chancelier de 2 Nouvelles de Jérusalem – Année 2010
l’Université Saint-Thomas. Une somptueuse réception suivit.
Jerry retourna à Jérusalem dès le 21 avril, à cause des menaces aérien-
nes dues à l’éruption d’Islande. Le lendemain il fut honoré par la faculté
et les étudiants de l’École biblique.
Le 16 juillet Francolino Gonçalvès fut élu membre de l’Académie
portugaise d’histoire avec le rang le plus élevé.
Le 26 novembre, Raymond Sasia, commandeur de la Légion
d’honneur, inspecteur général de la Police Nationale, a décoré Jean-Luc
Vesco (1962-64 ; directeur 1984-90) des insignes d’Officier de la Légion
d’honneur. La cérémonie s’est tenue dans la salle Albert le Grand du
couvent de l’Annonciation, Paris. Dans son allocution, Jean-Luc dit no-
tamment :
Je veux croire que la décoration que je viens de recevoir rend hommage
aux différentes fonctions qui m’ont été confiées : Prieur provincial de la Pro-
vince dominicaine de Toulouse, Directeur de l’École biblique et archéologi-
que française de Jérusalem, membre de la Commission Biblique Pontificale.
Au-delà de ma pauvre personne, c’est donc à ces prestigieuses institutions
qu’est due cette décoration. Toulouse, Paris, Rome, Jérusalem, des rives de
la Garonne aux berges de la Seine, des bords du Tibre aux gorges du Cé-
dron, sans oublier, bien sûr, Haïti trop douloureusement meurtrie et le Pé-
rou, le parcours peut paraître ondulant quelque peu. Mais il est, en réalité,
soutenu par une unique passion, celle de la Parole de Dieu que la Bible révè-
le et dont le monde a tant besoin !
Comme directeur de l’École biblique Jean-Luc avait été fait Chevalier
de la Légion d’honneur par le Ministre des Affaires Étrangères d’alors,
Roland Dumas, au Consulat Général de France à Jérusalem, le 22 janvier
1989.
e120 anniversaire
Les tout premiers cours à l’École biblique furent donnés le 15 novem-
ebre 1890. Apprenant que 2010 serait le 120 anniversaire, le Consul Gé-
néral de France, Frédéric Desagneaux, décida de le célébrer. La confé-
rence annuelle fut donnée par la professeure Avital Wohlman de
l’université Hébraïque (Jérusalem) : « Maïmonide, le père Lagrange et
Paul Ricœur face à Gn 3 : limites du rapport fertile entre foi et raison »,
une réception suivit. Le lendemain le Consul Général de France donna
une réception de 120 hôtes. Le directeur Hervé Ponsot prononça une Nouvelles de Jérusalem – Année 2010 3
allocution dont voici un extrait :

Monsieur le Consul, chers amis,
… Après tout, pourquoi pas 120 ? La question qui me semble plus impor-
tante est de savoir si cette vieille dame qu’est notre École biblique et ar-
chéologique a encore un avenir, malgré les limites fixées par Dieu, ou si
elle a pris des rides définitives qui annoncent sa fin prochaine. Monsieur le
Consul, c’est vrai et vous le savez comme moi, nous sommes confrontés à
des difficultés d’équilibre budgétaire et de renouvellement de notre force
enseignante. Mais si nous devions nous en tenir à compter nos forces, qui
ont toujours été et restent modestes, l’École n’existerait plus depuis long-
etemps ; et je sais pour ma part, depuis la lecture du livre du 2 livre de Sa-
muel au chapitre 24, que Dieu n’aime pas trop que l’on fasse ce genre de
compte, estimant que la seule force qui vaille est celle qui vient de lui.
Il me semble donc que la meilleure manière de répondre à la question
posée est de voir si les exigences que se posait le Père Lagrange, lorsqu’il
fonda l’École en 1890, sont encore d’actualité, autrement dit si l’École a
un avenir par-delà les difficultés du présent. En me reportant à la passion-
nante biographie critique de notre fondateur le Père Lagrange écrite par le
P. Bernard Montagnes en 2004, voici ce que je lis à la date du 2 avril
1890 :
« Voici le programme détaillé du plan des études. Conformément au
but pratique de l’École, pour profiter des ressources qu’on ne trouve qu’en
Terre Sainte, on fera une large part à la visite du pays. Chaque semaine au-
ra lieu une promenade dans Jérusalem, avec un examen sérieux des monu-
ments ; chaque mois, une excursion d’un ou plusieurs jours dans la Judée ;
chaque année, un voyage de deux ou trois semaines dans la Galilée ou le
Liban. La partie théorique des études comprendra : (1) Un cours
d’introduction (histoire, géographie de la Palestine, topographie de Jérusa-
lem) ; (2) Un cours d’exégèse, Ancien et Nouveau Testament ; (3) Un
cours d’hébreu, un cours d’arabe, un cours d’assyriologie. »
… En premier lieu, il faut rester fidèle aux intuitions des origines, et
s’appuyer sur le concours spirituel du Père Lagrange : ce qui a été fécond
aux origines et depuis 120 ans a toutes chances de le rester, même si les
conditions ont changé.
… Mais je n’aurais garde d’oublier aussi l’appui de nos amis, dont
beaucoup sont là ce soir, à titre individuel ou institutionnel. Parmi eux
tous, bien sûr, je voudrais singulariser les différents consuls, et avec eux 4 Nouvelles de Jérusalem – Année 2010
tout le personnel consulaire : quel directeur pourrait oublier tout ce que
l’École doit à la France et à ses représentants depuis sa reconnaissance
par le gouvernement français en 1920 ? Il me semble que, par-delà les dif-
ficultés dont j’ai parlé tout à l’heure, l’École s’est toujours montrée solide
et digne de cet appui. Je voudrais même aller plus loin : dans une région
complexe et agitée, marquée par les problèmes politiques et religieux, il
s’est créé entre la République française laïque et notre Centre de recher-
che d’inspiration religieuse, une tradition de respect et de coopération que
l’adjectif exemplaire pourrait sans doute permettre de qualifier, même si
des améliorations sont toujours possibles.
Le correspondant à Jérusalem du Monde, Laurent Zecchini offrit une
page entière sur l’École (11 décembre).
Le Jour du Seigneur avait déjà décidé de diffuser la messe de Noël de-
puis la basilique de Saint-Étienne sur France 2 (Eurovision). Apprenant
l’anniversaire, il fut décidé de diffuser aussi la messe consulaire de
Saint-Étienne le jour suivant. On peut les retrouver sur le site
<http://www.lejourduseigneur.com/Programmation/France-2/Les-120-
ans-de-l-Ecole-biblique-et-archeologique-francaise-de-Jerusalem>
Colloque
Également pour célébrer cet anniversaire, un colloque international a
été organisé conjointement par l’École biblique et le Cent

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