Santé | Paramédical | Social | 2017
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PARAMEDICAL ET SOCIAL Toutes les formations avec ou sans le bac PACESLe guide de survie en première année Julie Guiader, cardiologue. TESTÊtes-vous fait epour des ( ) études médicales? 2017 I Social I Paramédical I Santé Édition Paris-Nantes ESO PARIS SUPOSTEO ESO Supostéo L’école des experts en Ostéopathie Formation post-bac en 5 ans Année supplémentaire de spécialisation en option Possibilité de se réorienter après PACES ÉCOLE SUPÉRIEURE D’OSTÉOPATHIE Titre certiié par l’État - Niveau 1 - RNCP Plus de renseignements sur : www.eso-suposteo.fr - 01 64 61 66 21 ESO Paris - 8 Rue Alfred Nobel, 77420 Champs-sur-Marne Établissement d’enseignement supérieur privé Agréé par le Ministère de la Santé - Inscrit au Rectorat de Créteil (077 2527 D) EGIST RR NÉ E A EU R R T I N T C Niveau 1 P B A C +5 Sommaire Êtes-vous fait(e) pour des études médicales ? page 4 PACES : le guide de survie en première année page 6 Faut-il passer par une prépa médecine ? page 8 Une PACES… et après ? page 10 Paramédical : un secteur qui résiste à la crise page 16 Les concours après le bac page 18 Les BTS et DUT paramédicaux à la loupe page 24 Les formations sans le bac page 26 Social : de nouveaux emplois et besoins Les formations après le bac page 30 Les formations sans le bac page 34 page 28 édito Métiers du soin, métiers de l’humain Ma r i e- Ca r o l i n e Mi s s i r Directrice de la rédaction mcmissir@letudiant.

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Publié le 20 février 2017
Nombre de lectures 138
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

PARAMEDICAL ET SOCIAL Toutes les formations avec ou sans le bac
PACESLe guide de survie en première année
Julie Guiader, cardiologue.
TESTÊtesvous fait e pour des ( ) études médicales?
2017 I
Social I
Paramédical I
Santé
Édition ParisNantes
ESO PARIS SUPOSTEO
ESO Supostéo L’école des experts en Ostéopathie
Formation postbac en 5 ans
Année supplémentaire de spécialisation en option
Possibilité de se réorienter après PACES
ÉCOLE SUPÉRIEURE D’OSTÉOPATHIE TItre certIié par l’État - NIveau 1 - RNCP
Plus de renseignements sur : www.eso-suposteo.fr - 01 64 61 66 21
ESO Paris - 8 Rue Alfred Nobel, 77420 Champs-sur-Marne Établissement denseignement supérieur privé Agréé par le Ministère de la Santé - Inscrit au Rectorat de Créteil (077 2527 D)
EGIST RR NÉ E A EU R R T I N T C Niveau 1 P
B A C +5
Sommaire
Êtesvous fait(e) pour des études médicales ? page 4
PACES : le guide de survie en première année page 6 Faut-il passer par une prépa médecine ? page 8 Une PACES… et après ? page 10
Paramédical : un secteur qui résiste à la crise page 16
Les concours après le bac page 18 Les BTS et DUT paramédicaux à la loupe page 24 Les formations sans le bac page 26
Social : de nouveaux emplois et besoins
Les formations après le bac page 30 Les formations sans le bac page 34
page 28
édito
Métiers du soin, métiers de l’humain
Ma r i e- Ca r o l i n e Mi s s i r DIREctRIcE dE Là RédàctION mcmissir@letudiant.fr McMissir
embRàSSER uNE càRRIèRE médIcàLE ESt uN
pàRcOuRS dIffIcILE Et ExIgEàNt :
LEnumerus clausus, cEttE REStRIctION
fIxéE pàR L’Étàt, cONStItuE uN ObStàcLE dE
tàILLE, qu’IL vOuS fàudRà SuRmONtER àvEc
FLOREbNcEEàluEvcILLOàIuNpOudR LE’etumdIéàtNthOdE Et uN tRàvàIL àchàRNé. © MàIS SOIgNER SES SEmbLàbLES NE SE RéSumE
pàS À Là SEuLE médEcINE. C’ESt tOutE
L’àmbItION dE cE SuppLémENt dEl’Etudiant:
vOuS OffRIR Là pERSpEctIvE Là pLuS LàRgE pOSSIbLE SuR tOuS LES métIERS
dE Là SàNté Et du pàRàmédIcàL, quEL quE SOIt vOtRE NIvEàu dE
fORmàtION, àvEc Ou SàNS LE bàc. CàR dàNS cE SEctEuR pLuS quE dàNS
N’ImpORtE quEL àutRE,audelà de la technicité du soin, la
relation humaine sera au cœur
dE vOtRE quOtIdIEN. QuE
vOuS chOISISSIEz dE dEvENIRmédecin, kinésithérapeute,
infirmier, aidesoignant ou orthophoniste… vOtRE vIE
pROfESSIONNELLE SERà tOut ENtIèRE dévOuéE àu mIEux-êtRE
dE vOS SEmbLàbLES Et À LEuR écOutE.Une vocation aussi
exigeante que pleine de sens
pOuR cEux quI Là pRàtIquENt.
Et uNE véRItàbLE chàNcE
Une publication de l’Etudiant, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 9, tél. 01.75.55.40.40, www.letudiant.fr •Société éditrice :l’Etudiant SAS. SA de 20 809 298 € •Siège social :29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00. RCS 814 839 783 Paris •Président :Groupe L’Express •Directeur de la publication :François Dieulesaint •Directrice générale de l’Etudiant :Chrystèle Mercier •Directrice de la rédaction :Marie-Caroline Missir •Directrice adjointe de la rédaction :Yaël Didi •Rédactrice en chef déléguée :Marie-Anne Nourry •Rédaction :Aurore Abdoul-Maninroudine, Virginie Bertereau •Secrétaire général de la rédaction :Thierry Gibrat •Secrétaires de rédaction :Valérie Canale, Martine Favier •Directrice artistique :Isabelle Glomaud •Rédacteurs graphistes :Elsa Daillencourt, Éliane Degoul, Nicolas Lounda, Clémentine Simonet •Rédactrices iconographes :Amandine Bollard, Marie-Anne Mehay •Rédactrice en chef documentation :Delphine Pietton • Rédactrices documentalistes :Laure Antoine, Manon Codis, Véronique Curély, Fanny Guillerme, Jeanne Levavasseur, Dominique Mongie •Secrétaire générale :Flore de Soultrait •Directeurs commerciaux : Sébastien Mercier, Marie Valade •Responsable produit :Brice Kama, avec toute l’équipe commerciale •Exécution :Sylvie Joly, Régine Nguyen, Pascal Vinette •Fabrication :Pascale Supernant •Impression, bro chage :Roularta Printing (Belgique) •Commission paritaire :0919 T 85315 •ISSN :0766-6330 •Dépôt légal :décembre 2016 • © l’Etudiant 2016 •En couverture : ©William Beaucardet pour l’Etudiant.
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Les études médicales
Êtesvous fait e pour ( ) desétudes médicales ?
Vous rêvez d’endosser la blouse blanche et d’embrasser une carrière médicale ? Avant de vous engager dans des études longues (de neuf à onze ans), marquées par une sélection drastique à l’issue de la première année, demandez-vous si vous avez le profil.
L’ORL soigne et opère les pathologies des oreilles, du nez et de la gorge. Le cursus comprend la formation de base des études médicales de six ans, puis une spécialisation de cinq ans, ponctuée de nombreux stages. Ici, Julien Lahmar, ORL à l’hôpital Bichat (Paris).
infOpluS À consulter www.sante.gouv.fr/metiers delasante.html Le portail des métiers de la santé. www.remede.org Créé par un médecin généraliste.
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e réussit pas les études de médecine qui veut, N surtout la première année. Même si tout est possible à un concours, les statistiques jouent en faveur d’un certain profil de candidat. La sélection est sévère : si le nombre de places au concours a régulière-ment augmenté (de 5 100 places en 2003 à 7 676 en 2016), l’en-gouement des jeunes pour la médecine n’a pas faibli. La mise en place, en 2010, de la PACES (première année commune aux études de santé), pour les futurs médecins, dentistes, pharma-
ciens et sages-femmes, n’a que peu changé la donne en matière de résultats aux concours et n’a pas diversifié le profil des can-didats qui suivent des études médicales. Aujourd’hui, alors que n’im-porte quel lycéen peut s’inscrire en médecine, plus de 95 % des étudiants de première année sont issus de la filière S. Et ce pourcentage s’élève même à 99 % en deuxième année. Pour tenter de changer cela, dix uni-versités expérimentent des filières alternatives à la PACES depuis la rentrée 2014 ou la ren-
trée 2015 : Angers, Auvergne, Paris 5, Paris7, Paris 13, Poitiers, Rouen, Saint-Étienne, Stras-bourg et Tours.
Des cours variés Côté cours, la PACES s’appuie sur un programme national. Certaines facs de médecine, très « matheuses » à l’origine, ont dû revoir à la baisse le nombre d’heures des enseignements scientifiques. À l’inverse, d’autres universités, réputées pour leur coloration « sciences humaines et sociales et disciplines médicales fonda-
© William Beaucardet pour l'Etudiant
mentales (biologie cellulaire, embryologie, anatomie, etc.) », ont réajusté leur niveau en sciences dures (biochimie, bio-physique, chimie, physique…). Une partie « médicaments » est aussi au menu. Chaque établis-sement publie son programme complet sur Internet.
Un concours en janvier, quatre en juin La PACES implique également des méthodes d’enseignement particulières. La vidéotransmis-sion sur un ou plusieurs sites, par exemple, est monnaie cou-rante. À l’issue du premier semestre, tous les étudiants pas-sent un seul et unique concours. Ils sont jugés sur les cours qu’ils ont suivis en commun. Mais, selon les filières (médecine, sage-femme, pharmacie ou den-taire), des coefficients différents sont attribués aux matières. Par exemple, l’anatomie peut être affectée d’un coefficient 4 en médecine et d’un 2 en pharma-cie, tandis que la connaissance des médicaments peut avoir un coefficient 4 en médecine et 6 en pharmacie. Ainsi, selon leurs premiers résultats, les étudiants peuvent évaluer leur niveau et leurs chances pour présenter de un (la grande majorité) à quatre concours en fin d’année. Au second semestre, les étu-diants conservent un tronc com-mun, mais suivent un module spécifique à la (ou les) filière(s) choisie(s) (quatre matières). Toutefois, certaines disciplines peuvent se retrouver dans le programme de filières diffé-rentes. Par exemple, le cours « anatomie de la tête et du cou » se trouve à la fois dans le module médecine et dans le module dentaire. Le candidat qui passe quatre concours n’est donc pas trop pénalisé par rap-port à celui qui n’en passe qu’un. À la fin du second semestre, les étudiants passent les épreuves des matières du tronc commun
Les études médicales
Médecine :LE LExiquE E L’étuiant Carabin :CE mot ésignait éjà L’éLèvE ChirurgiEn En 1650. dEpuis 1800, iL quaLifiE ’unE façon pLus LargE L’étuiant En méECinE.Carré :étuiant E prEmièrE annéE qui rEoubLE.Colle :intErrogation pErmEttant E sE préparEr à L’ExamEn. Corpo :abréviation E L’assoCiation CorporativE, soit CELLE Es étuiants E La faCuLté. cErtainEs ont un sitE IntErnEt biEn pourvu, avEC forums, annonCEs, informations ivErsEs.Écuries :prépas privéEs aux ConCours.Faluche :CoiffE traitionnELLE Es étuiants qui rEmpLaCE La toquE u MoYEn ÂgE. c’Est un bérEt noir, orné ’un ruban E vELours rougE Et ’insignEs.Numerus clausus :« nombrE rEstrEint » En français. désignE LE nombrE ’étuiants E PAceS autorisés à poursuivrE LEurs étuEs En EuxièmE annéE E méECinE. IL a été instauré En 1971 Et Est fixé ChaquE annéE par un arrêté ministériEL. IL ExistE aussi un numErus CLausus ans ’autrEs formations E santé (sagE-fEmmE, oontoLogiE, pharmaCiE…).Primant :étuiant E prEmièrE annéE insCrit pour La prEmièrE fois.
et les épreuves spécifiques à leur filière. Selon leur classe-ment final, la procédure de choix se met en place.
En cas d’échec… Les candidats qui ne sont pas suffisamment bien classés peu-vent redoubler (sous certaines conditions) ou changer d’orien-tation avec la possibilité de retenter leur chance plus tard. Des dispositifs de réorientation précoce vers d’autres filières (à la fin du premier semestre) ont été mis en place. Vous ne per-drez donc pas votre temps si les études médicales ne sont pas faites pour vous…
Une mention au bac : insuffisant Les meilleurs réussiront, eux, le concours de leur choix. Mais les statistiques ne jouent pas qu’en faveur des bons élèves. Certes, les titulaires d’une mention passable au bac ne représentent qu’environ un tiers des inscrits en première année et 5 à 10 % seulement des étudiants de deuxième année, selon les facs. Mais, en première année, la plu-part des enseignements sont nouveaux. Les compteurs sont donc « remis à zéro ». Certains élèves, lassés du lycée, se révèlent sur les bancs de l’université. « Le concours reste accessible si l’on a de bonnes capacités de travail et si on les
mobilise. Évidemment, cela sera plus difficile si vous étiez déjà à fond en terminale », prévient Bertrand Boutillier, médecin généraliste,créateurdusite www.remede.org. Et ça, il n’y a que vous pour le savoir…Virginie Bertereau
ÉtuEs E santé : de cinq à onze ans
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DE
DE MÉDECINE DE MAÏEUTIQUE (sagefemme)
DE
5dFASMa 2 dFASMa 1 4 3 dFGSMa 3 dFGSMa 2 2 1 ANNÉES
DE DE PHARMACIE ODONTOLOGIE
INTeIRNNTAeITRNTNeATRNAT DE DE INTeR3NcAycTleINTeRNAT e 3 cycle e OFFIcINe cOURT INdUSTRIe dFASM 3 ecN dFASP 2 dFASO 2 annéE hospitaLo-dFASM 2 univErsitairE dFASO 1 dFASM 1 dFASP 1
dFGSM 3 dFGSM 2
dFGSO 3 dFGSO 2
PACES
dFGSP 3 dFGSP 2
DE :diplôme d’ÉtatDFASM :diplôme de formation approfondie en sciences médicalesDFASMa :diplôme de formation approfondie en sciences maïeutiques DFASO :diplôme de formation approfondie en sciences odontologiques DFASP :diplôme de formation approfondie en sciences pharmaceutiques DFGSM :diplôme de formation générale en sciences médicalesDFGSMa : diplôme de formation générale en sciences maïeutiquesDFGSO :diplôme de formation générale en sciences odontologiquesDFGSP :diplôme de formation générale en sciences pharmaceutiquesECNi :épreuves classantes nationales informatiséesPACES :première année commune aux études de santé.
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Les études médicales
PACES :le guide de survieen première année
La première année de médecine : une année très chargée, un marathon ! Pour réussir, il faut s’accrocher dès la rentrée et tenir le rythme au fil des mois. Voici quelques conseils éprouvés d’anciens étudiants pour franchir ce cap.
e vous engagez pas à la légère. On ne se lance Ndecine parce qu’on ne sait pas dans des études de pas quoi faire ou parce qu’on est attiré par l’image médiatique de la profession de médecin. Sans avoir naturellement la « voca-tion », vous devez vous intéres-ser à la biologie, en particulier à l’homme et au corps humain.
Résistez aux premiers cours En PACES (première année commune aux études de santé) à la fac, l’ambiance est radica-lement différente de celle du lycée, où vous étiez bien enca-
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La réussite au concours implique une préparation méthodique et rigoureuse. Ici, des étudiants devant des loupes binoculaires à l’Université catholique de Lille (59).
infOpluS Le numerus clausus désigne le nombre d’étudiants admis dans une formation. L’objectif est de contrôler le nombre de praticiens de santé et les dépenses de la Sécurité sociale. Médecine : 7 676. Odontologie : 1 199. Pharmacie : 3 112. Sagesfemmes : 1 009. (Chiffres 20152016.)
dré, où vos professeurs ne devaient pas se partager entre plusieurs centaines d’étudiants. Attendez-vous à vous retrouver dans des amphis bondés, à l’am-biance parfois mouvementée en début d’année (merci aux redoublants…), et à suivre les cours retransmis dans des salles adjacentes sur des écrans ou remplacés par des DVD. Dans tous les cas, essayez de faire abstraction de ce désordre (en général, le calme revient dès le premier mois). Et dépêchez-vous de vous mettre au travail. En médecine, si on ne se met pas en route dès la rentrée, on est vite débordé.
Restez motivé Il faut garder cette motivation toute l’année. La PACES est une course de fond. Ne vous laissez pas abattre par vos premières notes. Rien n’est perdu tant que les résultats finaux, en juin, ne sont pas tombés. La PACES, c’est aussi une guerre psychologique. Si vous redoutez d’être désorienté, ten-tez plutôt d’intégrer une fac à taille humaine.
Soyez assidu Assister aux cours magistraux n’est pas une obligation… en théorie. Dans les faits, c’est pri-mordial pour comprendre ce que dit le professeur. De plus, cela permet de capter des infor-mations a priori anodines, qui feront la différence le jour du concours. Et n’achetez jamais les © Tom / Andia notes d’un redoublant ou d’un étudiant de deuxième année. Elles peuvent être truffées d’erreurs ou d’infos obsolètes. Prenez les cours en notes N’essayez pas de résumer, reco-piez plutôt fidèlement le cours, par écrit ou sur ordinateur, selon ce qui vous met le plus à l’aise. Tout détail compte au concours. Évitez d’enregistrer le professeur, vous perdriez du temps à retranscrire ses propos. Si le rythme est trop rapide, mieux vaut travailler en binôme avec une personne de confiance. L’un peut prendre des notes, et l’autre s’occuper des schémas.
Travaillez régulièrement Ne laissez pas tous ces cours s’accumuler sur un coin de votre bureau. Relisez et complétez les notes de la journée dans la soi-rée. Le week-end, revoyez point par point le travail de la semaine. Surtout, ne prenez pas de retard dans les révisions.
Entraînezvous Seul ou à plusieurs, organisez des sessions d’entraînement au concours. Récupérez les annales des années précé-dentes (disponibles à la biblio-thèque ou auprès des associa-tions étudiantes) : elles vous permettront de comprendre l’esprit des épreuves, de mieux cibler les attentes des ensei-gnants, d’identifier les pièges et de vous exercer à répondre rapidement. De plus, certaines questions reviennent parfois deux ou trois ans plus tard…
Faitesvous aider Si vous avez besoin d’être enca-dré, recourez au tutorat organisé par les facs. Autre possibilité : suivez une prépa privée (lire page suivante). Mais attention, ne dépassez pas huit heures de cours par semaine en plus de la fac ; au-delà, vous risquez de craquer. Pour garder le rythme, des stages de prérentrée ou des stages de révisions intensives pendant les petites vacances sont organisés.
Sachez vous ménager L’épanouissement personnel contribue aussi à la réussite. Alors, faites des pauses lors de vos révisions. De même, respec-tez autant que possible votre rythme naturel : si vous êtes complètement inefficace après 21 heures, n’insistez pas. Préser-vez plutôt vos forces pour le lendemain. Enfin, essayez de conserver une plage de loisirs hebdomadaire de une ou deux heures, afin de vous détendre.VB
Meïdi AttereKouya, 20 ans
« Pour se rendre compte de ses forces et faiblesses, il faut s’entraîner »
les patients et dans le travail en équipe, à l’hôpital. » e Son classement.« Primante, j’ai fini 900 . J’ai réussi le concours à la seconde tentative, e à la 312 place. Une grosse progression, qui démontre que tout est possible, d’autant plus qu’après les résultats du premier semestre de ma première année, j’avais arrêté de travailler. Exactement ce qu’il ne faut pas faire ! Mais quoi qu’il arrive, il faut croire en vous, car personne ne le fera à votre place. » Son rythme de travail.« Je travaillais dès 8 heures et jusqu’à 22 heures, parfois 23 heures quand j’avais pris du retard, mais je m’accordais toujours une vraie pause déjeuner d’une heure, ainsi qu’une pause pour le goûter. » Sa méthode.« La quantité de travail n’est pas le seul facteur important, la qualité des révi sions est cruciale ! Il faut absolument utiliser la première année pour comprendre ce qui marche pour soi. Si, au bout de plusieurs concours blancs, les notes ne sont pas au rendez vous, il ne faut pas hésiter à remettre en cause ses méthodes de travail, à essayer autre chose. Ce sera autant de temps gagné par la suite. Il faut aussi décider de travailler seul ou en groupe. Je travaillais surtout seule, mais j’avais un groupe d’amis très soudé. On s’épau lait psychologiquement. Enfin, le plus important est de s’entraîner, encore et toujours : c’est là qu’on se rend compte de ses forces et faiblesses. » Tutorat ou prépa privée ?« J’ai fait une prépa privée en première année qui m’a été plutôt utile car les supports de cours étaient très bien faits. Mais le coût (4 000) était disproportionné. En deuxième année, je me suis inscrite une nouvelle fois pour les seuls entraînements et je le regrette. Les concours blancs organisés dans le cadre du tutorat, gratuit, de l’UPMC étaient tout aussi bien, et l’ambiance était excellente ! J’ai vite abandonné la prépa privée. » Ses révisions de dernière minute.« Il ne faut pas arriver lessivé au concours. Durant les deux semaines précédant les examens, il faut préserver son temps de sommeil. Personnellement, je n’arrivais plus à retenir des informations nouvelles alors je me suis concentrée sur les QCM. » Ses loisirs.« J’ai toujours eu une activité de bénévolat, en donnant des cours de soutien à des collégiens. J’ai aussi continué à faire du chant dans mon foyer. Cela m’aérait l’esprit. » En cas de retard.« Si on est toujours en retard sur son programme, il faut agir en consé quence : soit on est trop ambitieux, soit on passe trop de temps sur certains cours. Vu la masse de connaissances à ingurgiter, j’avais acté que je ne pouvais pas tout comprendre. Je ne perdais pas de temps sur les détails. »Propos recueillis par Aurore AbdoulManinroudine
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Les études médicales
Fautil passer par uneprépa médecine ?
Près de 75 % des étudiants en médecine ont recours à une prépa privée avant de passer le concours de fin de première année, estime l’Association nationale des étudiants en médecine de France. Un choix rassurant, mais coûteux…
à plupàrt des étudiànts qui suivent une prépàràtion euLx, ne sont pàs sufAsàmment mànquent de çonAànçe en àutonomes, ont besoin de mé-thode. Ils veulent égàlement pouvoir revoir les çours dàns le çàlme ou se situer pàr ràpport àux àutres grâçe À des évàluà-tions régulières.
Comment choisir sa prépa privée Pour être efAçàçes, les çours pri-vés doivent répondre À çertàins çritères. Là quàlité pédàgogique dépend beàuçoup de là çorres-pondànçe entre prépà et fàç. Il àrrive que les enseignànts soient çommuns, çe qui peut être idéologiquement çontestà-ble… Màis les profs sont sou-vent des étudiànts de deuxième ou troisième ànnée. « Ils étàient
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disponibles pour nous donner des çonseils. Ils nous àppor-tàient une bonne méthodologie àveç des çorreçtions d’exerçiçes types, àuxquelles ils àjoutàient des remàrques personnelles », se souvient Élodie, étudiànte en médeçine. Prenez gàrde àux étàblissements qui demàndent un trop grànd investissement personnel. « Mà première prépà ne m’à pàs été très utile. Āu çontràire, je pense qu’elle m’à fàit perdre du temps : le tràvàil À fournir, àjouté À çelui de là fàç, m’à pàru ingéràble. Je m’y suis perdue », çonae Çlàire, étudiànte en quàtrième ànnée À Pàris-Diderot, qui à çhàngé d’orgànisme lors de son redou-blement. Pour trouver là for-mule qui vous çonvient, le mieux çonsiste À se rendre sur les forums du site E-çàràbin.net
La qualité pédagogique d’une prépadépend de sa correspondance avec le programme de la fac. Ici, des étudiants planchent sur le concours de la fac de médecine de Lille.
(www.e-çàràbin. net) dédiés À çhàque fàçulté. Il existe àussi des prépàs « 0 », À suivre dès l’ànnée de terminàle ou l’été préçédànt là PĀÇES. Une mànière de prendre de l’àvànçe. Màis àttention : les çours ne sont pàs toujours semblàbles À çeux qui sont àbordés À là fàç.
Le tutorat : l’alternative gratuite Pour bien des étudiànts, une prépà privée est un investis-sement trop lourd. « Il fàut çompterentre1500et3000pàr àn en moyenne », estime lĀNEMF(Āssoçiàtionnàtio-nàle des étudiànts en médeçine © Photopqr/ Voix du Nord/Alexis Christiaen de Frànçe). Pour fàvoriser l’égà-lité des çhànçes, les étudiànts en médeçine ont donç mis en plàçe des tutoràts gràtuits (ou presque) dàns leurs universités. Il existe À peu près àutànt de dispositifsquedefàçs,màis, souvent, des « ànçiens » de deuxième ou de troisième ànnée ràssemblent les tutorés en àmphi pour leur proposer des QÇM. Des exerçiçes qu’ils peu-vent çorriger ensuite çolleçtive-ment. Màlgré de petits çouàçs, le tutoràt reste un bon plàn pour s’entràîner et se situer pàr ràpportàuxàutres.Résultàt: « Dàns çertàines villes où le dis-positif est bien soutenu pàr là fàç et ses professeurs, les prépàs pri-véesferment»,àssurelĀNEMF. En outre, le tutoràt permet de ne pàs se sentir isolé. Vous pouvez en sàvoir plus sur le site www.tutoràtpàçes.fr.VB
Les études médicales
Une PACES…et après ? Une fois le concours de la première année des études médicales réussi, vous vous engagerez dans de longues années de formation spécifique au métier que vous aurez choisi. Des études qui ont été rénovées pour coller au système LMD (licence, master, doctorat).
Retrouvez le palmarès des PACES et des facs de médecine sur
e concours en poche, il reste à affronter les L études médicales propres au métier choisi. Leur durée varie, mais toutes alternent des cours théoriques et des stages pratiques. Très vite, vous serez confronté à la réalité du métier et serez amené à prendre des responsabilités.
Médecine : une dizaine d’années d’études Le premier cycle des études médicales dure trois ans, il mène au DFGSM (diplôme de forma-tion générale en sciences médi-cales, au grade de licence). Il inclut, en plus de la PACES, le DFGSM2 et le DFGSM3. Les étudiants y approfondissent les bases théoriques et, en début de DFGSM2, commencent les stages à l’hôpital. Avant la réforme, ils étudiaient les matières de façon indépen-dante. Aujourd’hui, les ensei-
Stages et gardes rémunérésen médecine et dentaire Au cours de leur deuxième cycle d’études, les externes en médecine doivent effectuer trentesix mois de stage et 25 gardes au minimum. Les étudiants de deuxième cycle et de troisième cycle court en odontologie, eux aussi externes des hôpitaux, passent également la moitié de leur temps en stage. Une garde de douze heures est payée 52 €. Pour les stages, les externes (en médecine et en odontologie) perçoivent annuellement 1 536,73 € en DFASM1 (diplôme de formation approfondie en sciences médicales première année) et DFASO1 (en sciences odontologiques première année) ; 2 980,96 € en DFASM2 ou DFASO2 (deuxième année) ; 3 330,61 € en DFASM3 (troisième année) et en troisième cycle court d’odontologie.
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gnements sont pluridiscipli-naires et permettent de com-prendre le fonctionnement globaldes«appareils»(par exemple, l’appareil cardiovascu-laire ou respiratoire). Le DFGSM met aussi l’accent sur la méthodologie. Il vise à réduire le nombre d’heures de cours magistraux en amphi au profit d’activités en petit effectif. Enfin, les étudiants sont censés être mieux informés sur l’orga-nisation du système de soins. Des gardes dès la troisième année.À partir du deuxième cycle, et pendant trois ans, les étudiants (appelés « externes ») poursuivent leur apprentissage des manifestations cliniques, des mécanismes physiopatholo-giques et des démarches théra-peutiques appliquées aux pathologies de chaque disci-pline (cardiologie, ophtalmolo-gie, dermatologie, etc.). Ils parta-gent leur temps entre les cours à la fac, les stages (qui représen-tent la moitié de leur emploi du temps) et les gardes (rémuné-rées) à l’hôpital. C’est là qu’ils découvrent et explorent vrai-ment différents services. L’ECN : un passage obligé. L’ECN (examen classant natio-nal) est obligatoire pour pour-suivre des études de médecine. Il concerne tous les futurs médecins, spécialistes et généra-listes. La dernière année du deuxième cycle est en grande partie consacrée à sa prépara-tion. Depuis juin 2016, les épreuves se déroulent sur tablette numérique. En fonction de son classement, chaque étudiant (appelé « interne ») choisit sa spécialité
et le lieu de sa formation. L’in-ternat dure trois ans pour un généraliste et quatre ou cinq ans pour les autres spécialités. Les études se composent principale-ment de longs stages, qui sont tous rémunérés.
Dentaire : de la théorie au travail manuel Pratique et professionnalisée, la formation d’odontologie dure au minimum cinq ans après la PACES. Mais ceux qui visent le diplôme d’État de docteur en chirurgie dentaire spécialiste devront s’engager pour huit à dix années d’études au total. La PACES et les deux années suivantes constituent le premier cycle de dentaire sanctionné par le DFGSO (diplôme de for-mation générale en sciences odontologiques). Le programme de deuxième année (DFGSO2) est formulé en termes de compétences et structuré autour des appareils, des maladies et de l’environne-ment professionnel. Les étudiants suivent des modules pluridisciplinaires. Par exemple, les sciences médicales (anatomie et physiologie gé-nérale, hématologie, radiologie clinique),lesmaladiesden-taires et parodontales, la physio-pathologie oro-faciale, les sciences humaines et sociales ou encore, parfois, un module « équilibre personnel et profes-sionnel » (établir une relation adaptée avec autrui), sans oublier l’anglais. Les frontières entre les disciplines sont donc ouvertes. Dès la deuxième année, les étudiants effectuent un stage
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