Niveau: Elementaire
Suivre pendant quatre ans, en zone d'éducation prioritaire, dans une école polyvalente 2, une cohorte d'élèves de la petite section de l'école maternelle au cours préparatoire, mener une authentique recherche-action-formation en par- tenariat avec l'université, voilà qui nous renvoie aux exploits mythiques de l'antiquité. Cette recherche a été une odyssée avec dans le rôle du héros une lin- guiste, de l'équipage les maîtres d'une école du 18e arrondissement de Paris, des obstacles (l'annualisation des crédits ZEP, le déménagement d'élèves de l'échantillon, les mutations des maîtres de l'équipe pédagogique, la montée des élèves dans d'autres écoles élémentaires… la liste n'est pas exhaustive mais les obstacles sont faits pour être franchis). Des rencontres décisives Pourquoi s'embarquer sur une telle galère? Pourquoi étudier l'oral en ZEP? Pour deux raisons. Lors d'un stage national proposé par l'Asforel aux inspec- teurs de l'Éducation nationale, j'avais rencontré Laurence Lentin. J'avais gardé de ses conférences quelques puissantes idées. En particulier, celle-là : l'oral et l'écrit qui ont certes des grammaires différentes ne sont pas aussi hétérogènes que l'affirmaient alors certains linguistes. Non seulement il y a des points com- muns mais l'oral est le matériau de l'écrit et de sa maîtrise dépend l'entrée dans l'écrit.
- remarquable outil pour les maîtres
- fruit du hasard des rencontres
- équipe d'école
- recherche scientifique
- oral en zep