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Publié par
Publié le
01 septembre 2007
Nombre de lectures
60
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
11 Mo
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U.F.R DES SCIENCES SOCIALES, PRATIQUES
SOCIALES ET DEVELOPPEMENT (SSPSP)
MEDECINES PARALLELES
ET CANCER : ANALYSE
SOCIOLOGIQUE 1962 – 2006
THESE DE DOCTORAT
PRESENTEE A L’UNIVERSITE MARC BLOCH
SCIENCES HUMAINES STRASBOURG
Par Simon SCHRAUB
Le 11 septembre 2007
Membres du jury de thèse
Par ordre alphabétique
Bernard ANDRIEU, Professeur d’Epistémologie à l’Université de Nancy 1,
rapporteur.
Pascal HINTERMEYER, Professeur de Sociologie à l’Université Marc Bloch
(Strasbourg).
Bernard HOERNI, Professeur de Cancérologie à l’Université Victor Ségalen,
(Bordeaux), rapporteur.
David LE BRETON, Directeur de cette thèse, Professeur de Sociologie à
l’Université Marc Bloch (Strasbourg).
Travail effectué au laboratoire Cultures et sociétés en Europe, UMR 7043
A David Le Breton
Merci de m’avoir accueilli comme thésard, de m’avoir conseillé et encouragé tout au long de
ce travail. Votre amabilité, votre compréhension et votre compétence ont été très précieuses
pour l’aboutissement de cette recherche. J’ai beaucoup puisé dans vos écrits qui appréhendent
avec autant de compétence le corps que les relations humaines.
A Bernard Andrieu
Merci d’avoir accepté de juger ce modeste travail. Internet m’a fait découvrir la richesse de
votre travail sur le corps et en particulier sur le cerveau. Les cultes du corps, l’interprétation
des gènes, l’histoire du corps, voici autant d’invitations à poursuivre notre propre réflexion
sur ce corps trop disséqué par la médecine…
A Bernard Hoerni
Merci d’avoir accepté d’être du jury de cette thèse. Depuis près de 30 ans, tu m’impressionnes
par ton jugement pertinent et ta plume. Tu m’as entraîné dans le Groupe de Rédaction et
d’Edition Clinique dont tu étais le leader incontesté. Tu as fait avancer la cancérologie
notamment dans le domaine des lymphomes et dans celui de l’éthique médicale, en particulier
dans l’attention portée aux malades. Rigueur médicale, information de la personne malade,
déontologie médicale, enseignement pratique aux étudiants ont fait de toi un des sages de la
discipline et tu es devenu pendant quelques temps Président de l’Ordre National des
Médecins. Merci pour les remarques pertinentes que tu as fait concernant ce travail, merci
pour ton amitié tout au long de ces années.
A Patrick Hintermeyer
Nous avons bien des sujets d’intérêt en commun, en particulier les problèmes éthiques, la
dignité et les rituels autour de la mort. Vos travaux font de vous un interlocuteur
incontournable pour les médecins et les philosophes qui ont engagé une réflexion sur ces
sujets. Merci d’avoir accepté d’être un des juges de ce travail.
A Freddy Raphaël
Notre amitié date de 1957 où nous étions de jeunes étudiants fréquentant les mêmes lieux
universitaires et partagions les mêmes idées. Près de 50 ans après, nous avons essayé il y a
quelques années de monter des projets de recherche entre l’Université Marc Bloch et le
Centre de lutte Contre le Cancer Paul Strauss que je dirigeais alors. Les équipes étaient trop
occupées à ce moment là. Finalement, ce sont tes conseils qui m’ont amené à ce travail de
sociologie. Tu m’as donné à plusieurs reprises des avis judicieux et éclairés. Merci pour cette
amitié, merci pour ta compétence, merci pour ces valeurs que nous partageons
Merci à Patrick Dufour, Directeur du Centre Paul Strauss où a été réalisé une partie de ce
travail. Nos liens sont restés inchangés pendant mon temps de Directeur du Centre Paul
Strauss depuis 1997 à mon retour à Strasbourg, jusqu’à et après votre nomination à la
Direction de ce Centre de Lutte contre Le Cancer.
Merci à Roland Schott qui m’a confié la grande majorité des patients interrogés dans ce
travail.
Merci à Eliane Marx et Antonia Altmeyer d’avoir conduit une partie des entretiens.
Merci à Nathalie Vasseur pour la dactylographie de cette thèse pleine d’embûches.
Merci à Aurore, mon épouse, et à Jean Pierre Roth qui ont traqué les mauvaises tournures et
les fautes d’orthographe.
PLAN
INTRODUCTION 1
I) CANCER : HISTORIQUE ET DEFINITION 3
I.1) Le cancer avant 1962 3
I.2) Le cancer après 1962 10
I.2.1) 1962 – 1970 : Période du tabou 10
I.2.2) 1970 – 1981 : Les témoignages 13
I.2.3) 1981 – 1998 : La vérité 16
I.2.4) 1998 – 2006 : Paroles exprimées et relation équitable 18
II) QU’ENTEND-ON PAR MEDECINES PARALLELES : 22
PROBLEME DE DEFINITION
III) MOTIVATION DE CETTE ETUDE : 30
QUEL EST L’INTERET DU CHERCHEUR SUR CE SUJET ?
IV) RELEVE DES DISCOURS SUR LE SUJET 35
IV.1) Médecine parallèle 35
IV.2) Le sens du mal. Le sens du cancer 47
IV.3) Le recours aux médecines parallèles 63
V) LES PROMOTEURS ET LES PRESCRIPTEURS 67
V.1) Les charlatans « vrais » 67
V.2) Les détenteurs d’un don 71
V.3) Les médecins ou scientifiques 73
VI) CONCEPT ET HYPOTHESES DU CHERCHEUR 77
VII) LES DIVERSES MEDECINES EMPLOYEES 80
VII.1) L’homéopathie 81
VII.2) L’acupuncture et plantes chinoises 84
VII.3) L’ostéopathie 86
VII.4) Le Magnétisme 87
VII.5) Les extraits de gui 88
VII.6) Les vitamines 89
VII.7) Le traitement Beljanski 90
VII.8) Les régimes et compléments alimentaires 91
VII.9) Le recours aux techniques psychologiques et physiques du corps 95
VII.10) La phytothérapie 96
VII.11) La naturopathie 97
VII.12) Le cartilage de requin 97
VII.13) L’Elixir du Suédois 97
VII.14) Le Transfer Factor de 4 Life 98
VII.15) Bol d’Air Jacquier 98
VII.16) L’ozonothérapie 98
VII.17) Carzodelan 99
VII.18) L’argile 99
VIII) PRESENTATION DE DEUX ETUDES SUR L’UTILISATION 103
ET L’IMPACT DES MEDECINES PARALLELES EN CANCEROLOGIE
VIII.1) Première étude 103
VIII.2) Deuxième étude 105
1
VIII.2.1) Matériels et méthodes 105
VIII.2.2) Analyse des données 108
VIII.2.2.1) Interprétation de la maladie 108
VIII.2.2.2) Attente de la médecine classique 113
VIII.2.2.3) Représentation de la guérison 115
VIII.2.2.4) Nature des traitements parallèles pris par les malades 116
VIII.2.2.5) Buts du traitement 117
VIII.2.2.5. 1) selon le promoteur 117
VIII.2.2.5.2) Les buts signalés par les patients 118
VIII.2.2.6) Démarche pour la prise de ces thérapeutiques 119
VIII.2.2.7) Qualité du prescripteur 119
VIII.2.2.8) Observances des deux médecines 124
VIII.2.2.9) Notion d’être actif ou passif en prenant ces thérapeutiques 124
VIII.2.2.10) Preuves d’efficacité du traitement parallèle 127
VIII.2.2.11) La rémunération et coût des médicaments 131
VIII.2.2.12) Influence de la religion 131
VIII.2.2.13) Démarches des malades pour obtenir des renseignements 132
VIII.2.2.14) Commentaires 132
VIII.2.3) Expériences personnelles de l’utilisation des médecines 135
parallèles en cancérologie
VIII.2.4) Discussion sur l’enquête 146
VIII.2.4.1) Matériel et méthode 146
VIII.2.4.2) Interprétation de la maladie. Le sens du mal 146
VIII.2.4.3) Attente des malades de la médecine classique 147
VIII.2.4.4) Représentation de la guérison 149
VIII.2.4.5) Concept d'un système médical différent 149
Légitimité médicale
VIII.2.4.6) Type de traitement, médecine à part entière 150
VIII.2.4.7) Complémentarité 151
VIII.2.4.7.1) Le prescripteur 151
VIII.2.4.7 2) Evolution des promoteurs 151
VIII.2.4.8) Demande de médecine parallèle 154
VIII.2.4.9) Les démarches entreprises pour la prise de ces 160
thérapeutiques
VIII.2.4.10) Aspect relationnel 160
VIII.2.4.11) Observance 162
VIII.2.4.12 Être actif – Être passif 163
VIII.2.4.13) Facteurs déterminants du recours aux 163
médecines parallèles
VIII.2.4.14) Preuves d'efficacité 164
VIII.2.4.15) Rémunération et coût du traitement 165
VIII.2.4.16) La religion 168
VIII.2.4.17) Rôle d'Internet 169
VIII.2.4.18) Accueil téléphonique 169
VIII.2.4.19) Spécificité alsacienne 170