Vivre et étudier dans le Grand Est - 2016
52 pages
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2016LES JEUNES ONT DE L’AVENIR VIVRE ET ÉTUDIER DANS le Grand Est TESTS Pour quel métier êtes-vous fait ? ZOOM Toutes les formations de votre région HORS-SÉRIE PRATIQUE L’ABC de votre vie étudiante Devant le musée d’art moderne de Strasbourg NOS ENGAGEMENTS SATISFAIT OU REMBOURSÉ LIVRAISON EN 3 À 7 JOURS 16,90€ boutique.letudiant.fr PAIEMENT 100 % SÉCURISÉ UN SERVICE CLIENT À VOTRE ÉCOUTE 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 09, tél. 01.75.55.40.40, www.letudiant.fr●Société éditrice : Groupe Altice Média, SA de 47 150 040 €, Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00, RCS 552 018 681 Paris ●Président-directeur général : Marc Laufer●Directeur général délégué :François Dieulesaint ●Secrétaire général :Richard Karacian ●Directeur général desrédactions : Christophe Barbier●Principal actionnaire :Altice Media Group France ●Directeur de la publication : Christophe Barbier●Directrice générale de l’Etudiant :Chrystèle Mercier.

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Publié le 08 mars 2016
Nombre de lectures 131
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

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2016LES JEUNES ONT DE L’AVENIR VIVRE ET ÉTUDIER DANS le Grand Est
TESTS Pour quel métier êtesvous fait ?
ZOOM Toutes les formations de votre région
HORSSÉRIE
PRATIQUE L’ABC de votre vie étudiante
Devant le musée d’art moderne de Strasbourg
NOS ENGAGEMENTS
SATISFAIT OU REMBOURSÉ
LIVRAISON EN 3 À 7 JOURS
16,90
boutique.letudiant.fr
PAIEMENT 100 % SÉCURISÉ
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23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 09, tél. 01.75.55.40.40, www.letudiant.frSociété éditrice : Groupe Altice Média, SA de 47 150 040 €, Siège social : 29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00, RCS 552 018 681 Paris Présidentdirecteur général : Marc LauferDirecteur général délégué :François Dieulesaint Secrétaire général :Richard Karacian Directeur général des rédactions : Christophe BarbierPrincipal actionnaire :Altice Media Group France Directeur de la publication : Christophe BarbierDirectrice générale de l’Etudiant :Chrystèle Mercier.
Directrice de la rédaction: MarieCaroline MissirRédacteurs en chef:Philippe Mandry, Séverine TavennecCoordination:Danièle LicataRédaction:Roxanne D’Arco et la rédaction de l’EtudiantSecrétaire général de la rédaction: Thierry GibratSecrétaires de rédaction:Hervé Bourdieu, Martine FavierDirectrice artistique:Isabelle GlomaudRédactrices graphistes: Elsa Daillencourt, Éliane Degoul, Nicolas Lounda, Isabelle Pons Rédactrice iconographe:Amandine BollardRédactrice en chef documentation:Delphine Pietton Rédactrices documentalistes: Véronique Curely, Jeanne Levavasseur,
Dominique Mongie, Julia Nadot.
Directrice de la promotion et des partenariats salons:Béatrice Louis Directeurs commerciaux:Sébastien Mercier, Marie ValadeResponsable produit :Cyrl LevronExécution: Sylvie Joly, Régine Nguyen, Pascal VinetteFabrication:Pascale SupernantImpressionbrochage: Roularta Printing (Begique) Commission paritaire:0919 T 85315ISSN:en cours Dépôt légal:février 2016 © l’Etudiant 2016Reproduction interdite de tous les articles sans accord de la rédaction Photo de couverture : Cyril Entzmann/Divergence
ÉDITO Pragmatisme et excellence
n matière d’éducation, le Grand Est a souvent su tirer le meilleur parti des E influences que lui offre sa situation géographique. Notamment en préser vant farouchement une approche plus professionnalisée des études que ce que
l’on observe dans d’autres régions, avec l’importance attachée, entre autres, à
l’alternance et à l’apprentissage.
Mais ce pragmatisme et ce respect des métiers n’ont aucunement empêché
l’éclosion et le développement de pôles d’excellence dans des domaines plus
abstraits ou plus théoriques. Une sorte de cercle vertueux, donc, qui tente
dallierlemeilleurdapprochesdifférentes,enjouantlacomplémentaritéplutôt
e que l’opposition. Une vraie réponse aux défis éducatifs duXXIsiècle. Et autant
de bonnes raisons d’étudier dans la région.
Sommaire
Testezvous ! Pour quelles études êtesvous fait ?............................................................page 4 Réussir dans le Grand Est Tania : « Ma vie d’étudiante à l’URCA »......page 7 ................................................ Étudier dans le Grand Est La ruée vers l’Est................................................................................................................page 8 L’enseignement supérieur de A à Z À chacun sa filière page 10 .......................................................................................................... Pour aller plus loin Guides de l’Etudiant : les incontournables..........................................page 14 Choisir votre filière Les formations de votre région page 15 ........................................................................
Les établissements de votre région
3
page 44 ............................................................
Testezvous
Pourquelles études êtesvous fait? La fac ? Un BTS ? Une école spécialisée ? Une prépa ? Vous hésitez… Ce test va déterminer votre profil de futur étudiant et vous aidera à y voir plus clair.
our chacune des 15 ques-P tIons suIvantes, choIsIssez spontanément une proposI-tIon – cee quI vous corres-pond e mIeux –, puIs repor-tez-vous au tabeau des résutats pour faIre e décompte de vos A, B, C, D. Vous découvrIrez votre ou vos prois de futur(e) étu-dIant(e). Sans prétentIon scIentIique, ce test est, avant tout, conçu pour suscIter votre rélexIon.
1. De vos années lycée, vous vous souviendrez avant tout : A.De a vIe hors du ycée avec es copaIns. B.Des profs toujours prêts à vous venIr en aIde. C.Des cours quI vous ont passIonné. D.Des projets extrascoaIres menés avec a casse.
2. Vous vous sentez plus à l’aise : A.Dans un amphI. B.Face à un cas pratIque. C.À ’écrIt. D.
3. Vous oublierez très vite : A.Les trous dans ’empoI du temps. B.Les révIsIons du bac. C.La dIscIpIne et es heures de permanence. D.Les cours quI ne servent à rIen.
4. Les études à bac + 2 ou à bac + 3, c’est : A.Trop court. B.Trop bIen. C.Concret. D.Trop professIonnaIsant.
5. Le CDI (centre de documentation et d’information) de votre lycée, vous vous y rendez : A.JamaIs. B.Très peu. C.Souvent. D.ParfoIs.
6. Les premières années d’études doivent : A.Être très généraes. B.Être professIonnaIsantes. C.StImuer es neurones. D.Être mIxtes avec une
7. Quitter le lycée signifie : A.Gagner en autonomIe. B.Entrer dans e vIf du sujet d’un métIer. C.Donner e meIeur de vous-même dans es études. D.CombIner actIvItés assocIatIves et études.
8. Pour pouvoir financer vos études, vous êtes prêt à : A.Trouver un petIt job à mI-temps. B.SuIvre une formatIon par apprentIssage. C.Demander de ’argent à vos parents. D.SouscrIre un emprunt à rembourser dans cInq ou dIx ans.
9. À propos de votre projet professionnel : A.Vous hésItez entre pusIeurs métIers et secteurs. B.Vous avez déjà une Idée de métIer. C.Vous vous aIssez un peu de temps pour réféchIr. D.Vous savez que métIer vous vouez exercer.
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10. Quand vous entendez « cours théoriques », vous vous dites : A.« Au secours ! » B.« PourquoI pas… » C.« Faut bIen en passer par à! » D.! »« Coo
11. Quel terme vous semble le mieux adapté pour qualifier la fac ? A.Le savoIr. B.Un pIs-aer. C.Une Impasse. D.Un passage obIgé pour mes études.
12. On dit que vous êtes : A.Mûr. B.PragmatIque. C.Bosseur. D.DétermIné.
13. Quand vous rentrez le soir à la maison : A.Vous reIsez vos notes. B.Vous avez du ma à faIre vos devoIrs. C.Vous vous y mettez très facIement. D.Vous ne travaIez que ce
© Illustration : Manu Boisteau pour l’Etudiant
14. Un de vos camarades de classe réussit le bac avec mention très bien, vous vous dites : A.« Tant mîeux pour luî ! » B.« Le plus împortant, c’est de l’avoîr ! » C.« C’est mérîté! » D.« Que de sacrîfîces pour en arrîver là! »
15. Et les classes prépas ? A.Du bourrage de crâne. B.Des études trop générales. C.La meîlleure manîère dobtenîrunesolîde culture générale. D.Des années perdues.
VOS RÉSULTATS Pour chacune de vos réponses, reportez-vous au tableau cî-dessous et faîtes le total desABCD.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
A
B
C
D
Avec un maxîmum de : A.Vous êtes plutôt faît pour la fac. B.Vous êtes plutôt faît pour un BTS (brevet de technîcîen supérîeur) ou un DUT (dîplôme unîversîtaîre de technologîe). C.Vous êtes plutôt faît pour la prépa. D.Vous êtes plutôt faît pour une école spécîalîsée. © Illustration : Manu Boisteau pour l’Etudiant
Vous êtes plutôt fait pourla fac
ous aîmez avant tout une dîscîplîne (lettres, V langues, médecîne, droît…) et vous avez envîe de vous y consacrer pleînement, sans pressîon. Le changement ne vous faît pas peur nî l’anonymat. L’unîversîté n’a plus rîen à voîr avec le lycée.Vous allez vous retrouver pour les cours magîstraux dans des amphîs de plusîeurs centaînes de personnes. Les premîers temps, vous pourrez vous sentîr perdu. Face à ce nou-veau monde, vous devrez être autonome, savoîr vous organîser et apprendre à travaîller seul.
Votre formation Les études unîversîtaîres sont orga-nîsées en troîs cycles : lîcence (troîs ans), master (deux ans), doctorat (troîs ans).Vous aurez une vîngtaîne d’heures de cours par semaîne, quî se dîvîseront en cours magîstraux en amphî et en travaux dîrîgés ou pra-tîques en plus petîts comîtés. L’an-née unîversîtaîre est dîvîsée en deux semestres. Les examens – les partîels – ont lîeu à la fîn de chaque semes-tre. Pour le contrôle des connaîs-sances, sont prîses en compte les
notes de contrôle contînu et du contrôle termî-nal de fîn de semestre. Une sessîon de rattra-page est prévue à l’îssue du second semestre. Les dîscîplînes enseîgnées sont découpées en modules, baptîsés UE (unîtés d’enseîgnement). Chaque UE valîdée donne droît à des crédîts ECTS (European Credît Transfert System), dans la lîmîte de 60 crédîts par année unîversî-taîre. Ils ont pour but de facîlîter votre départ pour un semestre d’études à l’étranger.
Vous êtes plutôt fait pourun BTS ou un DUT
ous avez déjà une îdée du secteur d’actî-V vîté, voîre du métîer quî vous plaîraît. En revanche, vous n’avez nî l’envîe nî peut-être les moyens de vous éloîgner du domîcîle famîlîal pour vos études. Avec la centaîne d’IUT (înstîtuts unîversîtaîres de technolo-gîe) et les 2 000 STS (sectîons de technîcîens supérîeurs) quî maîllent le terrîtoîre, vous n’aurez pas trop de problèmes à trouver une formatîon proche de chez vous. Vous resterez dans l’ambîance du lycée : classe d’une tren-taîne d’élèves, oblîgatîon d’assîster aux cours, proxîmîté avec les enseîgnants. Ce n’est pas pour vous déplaîre!
Votre formation Les stages constîtuent l’une des clés de voûte des formatîons courtes : huît à douze semaînes
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en STS, au moîns dîx semaînes en IUT au cours des deux ans de formatîon. S’y ajoutent des travaux pratîques et dîrîgés et… une dose de cours théorîques. L’enseîgnement est le plus souvent un peu plus généralîste en IUT qu’en STS. Dans les deux voîes, on vous propo-sera des modules d’aîde à la vîe professîon-nelle et de découverte des métîers. En DUT, ces dîsposîtîfs consacrés au « projet professîon-nel personnalîsé » représentent désormaîs 20 % du volume horaîre global de la forma-tîon. Résultat, vous serez confronté à un rythme pour le moîns soutenu : une trentaîne d’heures de cours par semaîne sont au pro-gramme.Vous serez en outre soumîs à des éva-luatîons régulîères. Maîs, alors que le contrôle contînu est de mîse en IUT, seul compte en STS le résultat à l’examen inal.
Testezvous
Vous êtes plutôt fait pourune école spécialisée rchitecte, kiné, assistante sociale… vous savez A déjà précisément quel métier vous voulez exer cer. Parfois depuis des années. L’important aujourd’hui ? Que votre formation vous y conduise le plus directement possible. Transformer votre pas sion en métier et côtoyer des personnes qui parta gent vos centres d’intérêt : c’est ainsi que vous envisagezvotreavenirproche.Detoutefaçon,vousnepouvez travailler intensément que des matières qui vous intéressent. Vous vous êtes déjà frotté à la profession de vos rêves par le biais de stages au lycée, pendant les vacances scolaires ou à l’occasion de loisirs associatifs. Tant mieux! Car dans les écoles spécialisées, talent et motivation priment souvent sur les résul tats scolaires, excepté dans les écoles d’ingénieurs ou de com merce, où la sélection est drastique. Autre atout selon vous : les écoles spécialisées sont pour la plupart de taille humaine.
Votre formation Il existe plusieurs centaines d’écoles spécialisées dans tous les domaines (art, journalisme, communication, tourisme, archi tecture, audiovisuel, informatique…) et pour tous les niveaux de formation, du bac + 2 au bac + 5. Une partie des enseigne ments est assurée par des professionnels qui décortiqueront
avec vous toutes les ficelles du métier. Au programme de votre cursus : des travaux pratiques avant tout. La quantité de travail personnel varie énormément d’une spécialité à l’autre. Il en va de même pour vos chances d’accéder à la formation de vos rêves. Les modes de recrutement vont en effet du simple examen d’un dossier à des concours hypersélectifs.
Vous êtes plutôt fait pourla prépa ous ne souhaitez pas vous lancer trop vite dans le concret V et vous n’avez pas encore de projet professionnel. Vous avez surtout soif d’apprendre. Bon élève, vous pensez capitali ser sur vos acquis avant de vous décider. Résistant au stress, vous possédez un moral d’acier et vous serez capable d’affron ter les premières notes qui seront bien inférieures à celles que vous aviez en terminale. Les profs ne s’appuient plus sur les grilles d’évaluation du lycée, mais sur celles des concours… que vous passerez dans deux ans.
Votre formation Les classes prépas sont pluridisciplinaires. Vous étudierez entrecinqetdixmatièrespendantlesdeuxans.Celareprésente une trentaine d’heures de cours par semaine. S’y ajoutent autant de travail personnel et les « colles ». Ces interrogations orales ont lieu plusieurs fois par mois dans différentes matières. Leur objectif : vous préparer aux concours.
Êtesvous fait pourl’alternance? Pour savoir si vous avez ou non le profil de l’alternant idéal, répondez à ces quelques questions.
Votre définition de l’entreprise : A.La vraie vie qui commence, enfin! B.Une machine à broyer l’esprit libre qui sommeille en vous.
Les études, pour vous, c’est d’abord : A.Trop de théorie, pas assez de pratique. Si seulement vous pouviez vous en passer ! B.Une occasion unique de se cultiver, de s’ouvrir au monde et de s’intéresser à des sujets variés.
Si vous deviez choisir entre ces deux groupes de métiers : A.Chef d’entreprise, créatif, ingénieur. B.Professeur, philosophe ou chercheur.
En matière d’examen, vous préférez : A.Le contrôle continu, c’est plus rassurant. B.Une série d’épreuves regroupées en fin d’année, on s’y met une bonne fois et on n’en parle plus.
L’alternance, pour vous, c’est d’abord : A.La solution idéale pour préparer un diplôme et acquérir une première expérience professionnelle. B.De la maind’œuvre bon marché pour les patrons.
Pour financer vos sorties : A.Vous sollicitez encore vos parents. B.Babysitting, McDonald’s and co.
Vos résultats :Plus deA: foncez ! L’alternance, c’est fait pour vous ! Plus deB: fuyez l’alternance. Les études classiques sont plus adaptées à votre profil. Autant deAque deB, ou presque : prenez le temps de vous renseigner, l’alternance peut sûrement vous convenir.
Pour en savoir plus sur les formations qui ont la cote, lire des témoignages d’étudiants, profiter des conseils de recruteurs pour décrocher un contrat en alternance, rendezvous dans la rubrique « Guide des études/Alternance » sur www.letudiant.fr. SC
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© Illustration : Manu Boisteau pour l’Etudiant
Réussir dans le Grand Est Tania:«Mavie d’étudiante àl’URCA» Même si elle aura terminé son master quand la nouvelle université verra le jour, à l’horizon 2020, cela ne l’empêche pas Tania, 23 ans, d’apprécier d’ores et déjà ses études à Reims.
’înscrîre à l’URCA (unîversîté de Reîms-Champagne-Ardenne) étaît une évîdence mètSres de Reîms, l’étudîante de 23 ans a choîsî de pour Tanîa. Habîtant à Épernay, à 30 kîlo-ne pas quîtter sa régîon natale. « Autant rester îcî plutôt que de suîvre les mêmes études aîlleurs, d’autant plus que mes parents n’ont pas les moyens de inancer des études à Parîs », argu-mente-t-elle. Aujourd’huî, de plus en plus de jeunes de la régîon font ce choîx : la vîe rémoîse coûte moîns cher et les formatîons sont de qualîté. Depuîs 2012, l’unîversîté a aînsî gagné plus de 2 000 étudîants. Après avoîr passé deux années en premîère année de médecîne, Tanîa s’est réorîentée et a valîdé une lîcence BBTE (bîologîe, bîochîmîe, Terre et envîronnement). Aujourd’huî, elle poursuît son parcours en master 1 GENI (génîe des envîronne-ments naturels et îndustrîels). L’an prochaîn, l’étu-dîante compte întégrer un master 2 SQHE (sécu-rîté, qualîté, hygîène et envîronnement).
L’apprentissage des risques C’est la rencontre d’une responsable hygîène et envîronnement, lors d’un job étudîant à l’hôpîtal d’Épernay, quî a donné envîe à cette scîentîique
© Camille Stomboni
Projet.Sur le campus de la CroixRouge, où sera regroupé l’ensemble de l’URCA en 2020.
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de travaîller sur la sécurîté, la pénîbîlîté et les rîsques dans une entreprîse. « Apprendre à évîter les accîdents, bîen suîvre les normes me plaït. J’aîme la rîgueur et les responsabîlîtés », justîie-t-elle. Cette année, sa formatîon se concentre sur la pollu-tîon de l’aîr et du sol. « Nous avons souvent des tra-vaux pratîques. J’aîme bîen mettre en applîcatîon ce quî a été vu en cours. Par exemple, pendant le cours sur les rîsques dans les produîts pharmaceu-tîques et cosmétîques, j’aî apprîs les règles, maîs j’aî aussî testé les produîts », décrît Tanîa.
Le grand écart entre deux sites Cette matîère est enseîgnée à la faculté de phar-macîe, à l’autre bout de Reîms. « Les cours sont généralement planîiés en in de journée de 18 heures à 20 heures. On inît souvent vers 16 heures au campus Moulîn-de-la-Housse, ce quî nous laîsse le temps de faîre le trajet. Heureuse-ment, le projet de regroupement des campus sur le sîte des scîences humaînes et socîales, Croîx-Rouge, prévu pour l’horîzon 2020, devraît per-mettre de régler ce genre de contraîntes. Maîs l’une des raîsons premîères de ce déménagement est que « certaîns locaux de Moulîn-de-la-Housse sont vétustes ». Ce projet de grand campus pré-voît de mutualîser les bâtîments. Numérîque, pédagogîe înnovante et développement durable sont aussî au programme. À l’heure actuelle, le campus scîentîique manque d’înfrastructures :« Nous bénéicîons d’un restaurant unîversîtaîre et d’une petîte cafétérîa, maîs pas vraî-ment d’endroîts pour se retrouver pour travaîller et dîscuter », regrette Tanîa. Elle avoue « passer peu de temps sur le campus en dehors des cours », même sî elle est déjà allée à des soîrées unîversîtaîres et consulte de temps en temps des lîvres à la bîblîo-thèque. L’îdée d’un grand campus mîeux équîpé faît donc rêver les étudîants du sîte scîentîique, quî se sentent – pour le moment – un peu îsolés. Delphine Dauvergne
Étudier dans le Grand Est
La ruée versl’Est
Si, dans le Grand Est, Nancy et Strasbourg sont les deux grandes villes étudiantes, Metz et Reims offrent aussi une palette de formations attractives. Parmi elles, art, commerce, ingénierie, journalisme et même… lutherie ! parRoxanne D’Arco
Ils ont trouvé de bonnes raisons d’étudier dans la région.
© Cyril Entzmann/Divergence pour l’Etudiant
Marek 19 ans, en licence 2 de droit à l’université de Strasbourg.
« Strasbourg, capitale européenne, a une dimension internationale »
« Je suis strasbourgeois d’origine. La faculté de Strasbourg est celle de mon secteur, il
était logique que j’y aille. Et je suis très heureux d’y étudier, c’est une des plus anciennes
de France en matière de droit. Elle a vu passer de grands théoriciens du droit, originaires
de la ville, qui font aujourd’hui rayonner la faculté et lui donnent son poids historique. C’est le cas de Raymond Carré de Malberg, Charles Aubry ou encore Charles-Frédéric Rau [juristes]. D’ailleurs, les grands amphis à la fac portent leurs noms. Sans compter qu’on a de très bons professeurs. Il y a aussi la dimension internationale de Strasbourg, qui est une capitale européenne. En tant que ville de taille moyenne, il est facile d’y circuler. De la fac, on peut se retrouver rapidement en ville. En tant qu’étudiant en droit, avec beaucoup de cours, je ne sors que de temps en temps, mais il y a pas mal d’endroits pour toutes sortes d’activités ! »
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Trouvezl’école quivous convient En fonction de la filière que vous choisirez, différentes opportunités s’ouvrent à vous dans la région : dans l’ingénierie :Arts et Métiers ParisTech (Chalon, Metz) ENIM Metz, ESIReims, ENSEM Nancy, ENSGSI Nancy, EOST Strasbourg, INSA Strasbourg, Mines Nancy, Telecom Nancy, UTT… dans le commerce :EM Strasbourg, ESC Troyes, ICN à Nancy, Neoma Reims… dans le design et les arts graphiques :ENSAD Nancy, ESAD Reims, ESAL Épinal et Metz… dans le journalisme :CUEJ Strasbourg… dans les arts du cirque et de la marionnette :CNAC Châlons-en-Champagne, ESNAM Charleville-Mézières… dans la lutherie :lycée Jean-Baptiste-Vuillaume à Mirecourt…
Listes non exhaustives : retrouvez l’ensemble des formations dans notre carnet d’adresses.
Lesfacs devotre région Université de Haute-Alsace (7 500 étudiants) Université de Lorraine (53 000 étudiants) Université de Reims-Champagne-Ardenne(24 500 étudiants) Université de Strasbourg (43 000 étudiants) Université de technologie de Troyes(2 600 étudiants).
Où sont les étudiants dans le Grand Est ?
Principales villes étudiantes en fonction du nombre d’inscrits dans l’enseignement supérieur public ou privé.
Strasbourg 57 355
Reims 28 391
Metz 19 874
Nancy 45 791
Source :Atlas régional, effectif d’étudiants en 20132014,MENESR, 2015.
Mathilde, 22 ans, en « Reims est une très belle ville, deuxième année à l’Écoleassez étudiante et très sympa ! » supérieure d’art « J’étudie à Reims, parce que j’ai voulu retourner dans le public et de design après un BTS [brevet technicien supérieur] dans le privé. J’ai de Reims. passé le concours à l’École supérieure d’art et de design de Reims, qui est la seule reconnue dans le domaine par le ministère de la Culture. C’est une grande opportunité, car il est rare de pouvoir travailler dans d’aussi bonnes conditions. Reims est une très belle ville, assez étudiante et très sympa. Le contact avec les gens est facile. En plus, c’est près de Paris, ce qui est très pratique pour se rendre à des événements. J’émettrai un seul bémol : la ville est un peu vieillissante, donc peu vivante. J’étais à Troyes et à Nancy auparavant. Elles étaient un peu plus dynamiques. »
9
Y VIVRE Y ÉTUDIER
LOGEMENT Des cités universitaires sont implantées dans de nombreuses communes, de Strasbourg à Reims, en passant par Longwy. Certaines municipalités disposent de résidences studios, et notamment de logements accessibles aux handicapés (par exemple, à Strasbourg). Il faut compter entre 300 à 500 € 2 pour la location d’un studio de 20 m dans la plupart des villes moyennes, à partir de 250 € à Charleville-Mézières ou à Épinal par exemple. Le minimum est d’environ 300 € pour la plupart des villes moyennes, à partir de 250 €, par exemple, à Charleville-Mézières ou Épinal.
TRANSPORTS Les campus sont bien desservis, mais de manière inégale. Pour ce qui est des abonnements, comptez 242 € l’année à Strasbourg jusqu’à 25 ans et 260,10 € à Reims pour les étudiants… Pour toutes les anciennes régions (Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine), il existe des offres de la SNCF pour bénéficier de réductions, dont certaines peuvent se combiner avec les réseaux urbains des villes d’études (bus et tram).
AIDES RÉGIONALES Les régions offrent des aides à la mobilité internationale pour les étudiants, mais aussi des bourses par le CROUS, des bourses au mérite ou sur critères sociaux (« Overtud », en Lorraine). Une mention spéciale pour la Champagne-Ardenne avec le programme « Studéo » et ses sept mesures qui permettent aux étudiants de contracter un prêt à taux zéro, de profiter des aides pour acheter un ordinateur portable ou d’avoir accès à une mutuelle.
national d’arts et techniques)
ou le DNAP (diplôme national
des beauxarts de région
délivrent le DNAT (diplôme
ans. La première année est une
année préparatoire aux concours
CINÉMA Le secteur du cinéma ne se résume pas aux métiers de réalisateur ou de comédien. Sur un tournage, toute une équipe de professionnels travaille en coulisse : scripte, régisseur, machiniste, accessoiriste, scénariste… Talent, débrouillardise et désir de
d’arts plastiques), en trois ans
formation en BTS métiers de
diplômes. Toutefois, une
cinéma comptent autant que les
COMMERCE Les écoles de commerce qui recrutent à bac, à l’issue d’une prépa ou d’un premier diplôme, sont nombreuses. Elles regroupent environ 120 000 étudiants. Parmi les labels qui vous aideront à faire votre choix : le diplôme visé par l’Éducation nationale et le grade de master. Les études dans les écoles sur
amical et professionnel.
constituer votre premier réseau
artistiques, et de vous
connaissances techniques et
permettra d’acquérir de solides
l’audiovisuel ou en école vous
national des sciences
établissements
Il existe deux autres
pour obtenir l’HMONP
(habilitation à la maîtrise
d’œuvre en votre nom propre), il
faut suivre une sixième année.
puis épreuves écrites et orales.
dossier et lettre de motivation,
été mis en place. Sélection sur
: l’INSA (Institut
école privée, à Paris. Les études
spéciale d’architecture), une
minimum cinq ans. Ensuite,
dans cette filière durent au
appliquées) à Strasbourg, une
d’architectes et l’ESA (École
école d’ingénieurs et
mènent au DNSAP (diplôme
deux années supplémentaires
L’enseignement supérieur de A à Z
d’en savoir plus sur les filières et de trouver ainsi celle qui correspond à vos envies.
À chacunsa filière Si vous hésitez encore sur le choix de votre cursus, cet abécédaire va vous permettre
diplôme de premier cycle clôture
les trois premières années. Puis
accessibles sur concours.
D’autres écoles, cette fois privées,
forment au design, au graphisme
ou au stylisme sur trois ou quatre
national supérieur d’arts
plastiques). Les écoles
nationale supérieure des beaux
arts de Paris) et une cinquantaine
d’écoles des beauxarts sous
tutelle du ministère de la Culture.
L’entrée se fait sur concours
après le bac. À l’ENSBA, un
10
de rang), avec le bac ou un bac + 2 (sousofficier), et audelà (officier). S’il n’est pas obligatoire de signer pour la vie, les carrières militaires sont modulables sur
souvent, un engagement minimal
renouvelables avec, le plus
de quatre ou cinq ans.
une base de contrats
ARTS APPLIQUÉS Les écoles d’arts appliqués forment à quatre familles de métiers : la communication visuelle, le stylisme, l’architecture intérieure et le design d’objet. Les écoles nationales supérieures d’art (ENSAD, ENSCI…) sont
des écoles d’art publiques.
pour les écoles de Bordeaux,
© Illustration : Manu Boisteau pour l’Etudiant
Lille, Marseille et Versailles a
Parmi les écoles des beauxarts
ARTS PLASTIQUES
distingue l’ENSBA (École
vouées aux arts plastiques, on
ARCHITECTURE On compte 20 écoles publiques d’architecture, qui dépendent du ministère de la Culture (six en ÎledeFrance et 14 en province). Un concours commun
ARMÉES Les armées de terre, de l’air et de mer recrutent en permanence. Les postes sont à pourvoir dans de nombreuses spécialités. L’armée propose trois niveaux de recrutement : sans le bac (militaire
AGRICULTURE ET AGRONOMIE L’enseignement agricole est dispensé soit par des lycées ou des écoles des ministères de l’Agriculture ou de l’Enseignement supérieur, soit par des établissements privés. Si c’est le retour à la terre qui vous intéresse, optez pour un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) et ses 19 spécialités. C’est le diplôme phare du secteur. À un niveau supérieur, les formations se concentrent dans les écoles d’ingénieurs.
après le bac, suivi du DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique), en deux ans après un bac + 3, qui confère le grade de master.
DROIT Si vous optez pour un cursus à l’université, il vous faudra passer le cap de la première année. Vous vous spécialiserez ensuite en droit privé, droit public, carrières judiciaires, droit des affaires… Autre étape cruciale : le master, soit deux années qui achèvent votre orientation et déterminent votre insertion professionnelle en vous apportant une réelle spécialisation. Attention : les masters 2 sont sélectifs à l’entrée. Vous pouvez aussi viser un DUT carrières juridiques en deux ans – il met l’accent sur les disciplines juridiques, mais on y aborde
prépa durent trois ans, après
également aux titulaires d’un BTS
admissions parallèles permet
ou littéraire. La voie des
deux ans de prépa commerciale
de technologie), voire d’une
d’un DUT (diplôme universitaire
(brevet de technicien supérieur),
(de droit, sciences économiques, maths…). En deux ans, ce cursus vous préparera aux épreuves du DSCG.
entreprises et des
gestion des organisations)
ou un DUT GEA (gestion des
COMMUNICATION Formations courtes (BTS communication, DUT informationcommunication…), formations à l’université (licence information communication, masters du CELSA…) ou formations en école : les cursus spécialisés dans ce secteur d’activité sont nombreux. Il existe une quinzaine d’écoles spécialisées.
réorientation dans un autre
vous pouvez envisager une
une année). En cas d’échec,
l’éducation et de la formation
métiers de l’enseignement, de
est d’opter pour un master
étudiée en licence. Mais l’idéal
vos études dans la discipline
l’éducation (ESPE). Cellesci
supérieures du professorat et de
proposés au sein d’écoles
(MEEF). Ces masters sont
pouvez aussi repasser le
réussi vos examens). Vous
selon que vous avez ou non
master (au niveau M1 ou M2
études en deuxième année de
votre M1), vous poursuivez vos
mais pas au concours, vous
MEEF (si vous échouez au M1
dans le premier degré ou le
gardez le bénéfice du concours
exercer). Vous pouvez continuer
concours et vous avez décroché
être affecté à la rentrée suivante,
bien sûr, valider votre M2 pour
à plein temps, devant des élèves.
l’équivalent d’un tiers temps, tout
d’un mitemps. Il vous faudra,
en étant rémunéré l’équivalent
ENVIRONNEMENT Une foule de formations supérieures sont proposées dans le secteur de l’environnement, de bac + 2 à bac + 5, des universités aux grandes écoles. La demande des entreprises tend vers une augmentation des qualifications, et les ingénieurs sont très recherchés.
auxquels vous avez accès en fin
universitaire. Les concours
lieu à la fin de l’année
préparation du concours qui aura
remplacent, depuis la rentrée
2013, les IUFM (instituts
universitaires de formation des
de M1 permettent d’enseigner
concours. La deuxième année du master MEEF est considérée comme une année de formation en alternance. En parallèle de vos cours à l’ESPE, vous travaillez comme enseignant dans un établissement scolaire
master MEEF est axée sur la
maîtres). La première année du
autre métier prestigieux de la
licence professionnelle métiers
du notariat. Pour rejoindre un
aussi l’économie, la gestion, la
pensez notamment au BTS
notariat. Il peut être suivi d’une
comptabilité, la fiscalité. Pour
accéder aux métiers du notariat,
ces concours
écrites d’admissibilité et deux
épreuves orales. Si tout se passe
bien (vous êtes admis au
secondaire, dans le public ou
dans le privé. Au programme de
administrations) option finance comptabilité (à choisir en deuxième année). Votre bac + 2 en poche, il vous faudra encore un an de préparation pour décrocher votre DCG. Si vous visez le niveau master, vous pouvez vous inscrire dans un master CCA (comptabilité,
contrôle, audit) après une licence 3
concours de recrutement a lieu
au cours de vos années d’études
en master, mais l’obtention du
diplôme est indispensable pour
11
La première étape, pour devenir
enseignant, est de décrocher une
licence. Toutes les disciplines
sont envisageables, le mieux
étant de privilégier une matière
enseignée dans le primaire ou le
secondaire. La deuxième étape,
c’est de s’inscrire en master (le
Ils sont là pourvous aider
passer un examen accessible
filière juridique, avocat, il faut
mais la majorité des candidats
après un master 1 en droit –
ENSEIGNEMENT
sont titulaires d’un master 2.
licence, de tenter leur chance. Les cursus dans les écoles postbac durent quatre ou cinq ans.
COMPTABILITÉ La filière d’expertise comptable se compose de trois niveaux de diplômes : le DCG (diplôme de comptabilité et de gestion) à bac + 3, le DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion) à bac + 5 et celui d’expertisecomptable (DEC, bac + 8, dont trois ans de stage rémunéré). Si vous visez le DCG, vous pouvez commencer par un BTS CGO (comptabilité et
Si vous êtes perdu, voici trois pistes à suivre pour baliser votre quête d’informations : Les CIO(centres d’information et d’orientation) dans les lycées, et les SCUIO (services communs universitaires d’information et d’orientation) dans les universités : pour rencontrer des conseillers d’orientation-psychologues. Ils vous feront passer des tests, et vous aideront à définir votre projet professionnel. Vous aurez également accès à de la documentation sur les métiers et les filières d’études. Le réseau Information jeunesse,qui comprend le CIDJ (Centre d’information et de documentation jeunesse) à Paris et ses centres régionaux (les CRIJ) ou locaux : les points d’information (PIJ) ou les bureaux d’information (les BIJ). Vous trouverez des fiches métiers et des conseillers pour répondre à vos interrogations. www.cidj.com. Les cités des métiersmettent à votre disposition un énorme fonds documentaire et organisent des manifestations ponctuelles. www.reseaucitesdesmetiers.com.
: deux épreuves
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