Commentaire sur Les Animaux Malades de la Peste
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Séquence 3. La Fontaine. Eléments de commentaire Les deux buts de l'apologue au XVIIe siècle sont d'instruire et plaire. Le classicisme donne à la littérature les deux buts de « plaire et instruire », expression empruntée au poète Horace (Ie siècle avt J.-C.) qui demandait au poème de joindre l'utile à l'agréable en plaisant et instruisant. Les fables et contes, au XVIIe siècle, assument tout particulièrement cette double contrainte, mais ils ne sont pas les seuls : c'est aussi l'objectif du théâtre classique. Il s’agit de délivrer un enseignement au lecteur. Si l’auteur choisit l’apologue plutôt qu’une autre forme, c’est parce qu’il désire plaire à son lecteur, le charmer, maintenir son attention. L’argumentation indirecte présente en effet l’avantage de proposer à la lecture un récit agréable et facile à comprendre. I. Plaire 1. Un récit plaisant Analysez – les étapes du récit – le portrait des personnages – l'art du dialogue 2. Les ressources de la poésie - rythme et sonorités : Les fables de La Fontaine sont des poèmes hétérométriques, c’est-à-dire qu’il emploie plusieurs mètres, l’alexandrin et l’octosyllabe dans « Les Animaux malades de la Peste ». Les changements de mètres, qui renvoient au genre de la satire, permettant une grande variété rythmique. Ils soulignent également les temps forts du récit. Ils permettent également d’insister sur les mots importants, placés à la rime ou à la césure.

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Séquence 3. La Fontaine. Eléments de commentaire
Les deux buts de l'apologue au XVIIe siècle sont d'instruire et plaire.
Le classicisme donne à la littérature les deux buts de « plaire et instruire », expression empruntée au poète Horace (Ie siècle avt J.-C.) qui demandait au poème de joindre l'utile à l'agréable en plaisant et instruisant. Les fables et contes, au XVIIe siècle, assument tout particulièrement cette double contrainte, mais ils ne sont pas les seuls : c'est aussi l'objectif du théâtre classique. Il s’agit de délivrer un enseignement au lecteur. Si l’auteur choisit l’apologue plutôt qu’une autre forme, c’est parce qu’il désire plaire à son lecteur, le charmer, maintenir son attention. L’argumentation indirecte présente en effet l’avantage de proposer à la lecture un récit agréable et facile à comprendre.
I. Plaire
1. Un récit plaisant Analysez les étapes du récit le portrait des personnages l'art du dialogue
2. Les ressources de la poésie
- rythme et sonorités :
Les fables de La Fontaine sont des poèmes hétérométriques, c’est-à-dire qu’il emploie plusieurs mètres, l’alexandrin et l’octosyllabe dans « Les Animaux malades de la Peste ». Les changements de mètres, qui renvoient au genre de la satire, permettant une grande variété rythmique. Ils soulignent également les temps forts du récit. Ils permettent également d’insister sur les mots importants, placés à la rime ou à la césure. A retenir : le vers de 3 syllabes « Le Berger » le rythme du vers « Je tondis / de ce pré // la largeur / de ma lange » le rejet interne et l'accent d'attaque de « Je me / dévouerai donc // s'il le faut / mais je pense » le rejet interne de « Sa peccadille / fut // jugée // un cas pendable » le parallélisme « Le Lion / tint conseil, // et dit /... » « L'Ane vint / à son tour // et dit :... »
La Fontaine joue également sur les sonorités. Il utilise tous les schémas rimiques (rimes plates, croisées, embrassées), faisant parfois porter la rime sur trois mots. Il a également recours aux assonances (répétition du même son vocalique) et aux allitérations (répétition du même son consonantique) pour créer une musicalité et souligner les temps forts de la fable. Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, Les deux premières rimes du poème assonent. De plus, « terre » est contenu dans « terreur » (paronomase). A ces mots on cria haro sur le baudet Le cri de la foule est comme ainsi dire imité par le vers, où les voyelles [a] et [o] dominent.
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figures de style :
Elles sont très nombreuses : personnificationsLion tint conseil et dit », ex : « Le répétitions, ex », « Que le plus coupable périsse. : « Que le plus coupable de nous ». cette répétition dans le discours du Lion met en évidence son hypocrisie. parallélismes « :, exPlus d'amour, partantplusde joie » introduit un lien de ABAB « partant » cause à conséquence. chiasmes, ex « : ne mouraient pas Ilstous,maistous étaient frappés » ABBA. La conjonction « mais » sert de pivot au chiasme et souligne l'opposition. antithèses « :, ex  terre », / « Ciel »antithèse qui, dans une pensée religieuse, sépare nettement le monde de Dieu de celui des hommes. (la première faute du Lion est de croire qu'il est Dieu sur la terre) « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » La morale de la fable est exprimé par une double antithèse, doublée d'une métaphore. oxymore vie », ex ; « mourante hyperboles « Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, »., ex : L'hyperbole repose ici sur une métaphore. « J'ai dévoré force moutons. »
II. Instruire
1. Un texte allégorique
Comme tout apologue, la fable présnete deux sens, un sens littéral et un sens allégorique. Cherchez les indices de l'allégorie, en vous demandant qui représente chaque animal et pourquoi.
2. Un texte ironique
Relevez tous les indices de l'ironie de l'auteur.
3. Les leçons de l'apologue
Montrez que l'auteur fait la satire du système judiciaire de son temps, mais également du principe même de la monarchie de droit divin, puisque le Lion donfond la justice humaine et la justice divine, pusqu'il se croit capable de dire ce que Dieu veut. Analysez très précisément la structure argumentative de sa tirade. Concluez sur la portée universelle de la fable.
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