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Conditions de vie FORMATION La crise pénalise l’insertion professionnelle des jeunes Francs-Comtois Les jeunes Francs-Comtois s’orientent de plus en plus vers des filières courtes et/ou professionnalisantes. En 2009, ces formations offrent moins de perspectives d’emploi, en raison de la crise économique. Quelle que soit la voie (professionnelle, technologique, apprentissage), l’insertion professionnelle des jeunes est plus difficile au terme de ces formations. De surcroît, plus le niveau de formation est bas, plus le risque de chômage est élevé. La difficulté d’insertion des filles reste supérieure à celle des garçons mais l’écart se réduit. Hausse du taux de réussite au Bac En 2009, 88,2% des candidats au baccalauréat (tous En Franche-Comté, 64% des bacheliers lauréats en 2008 ministères confondus) ont obtenu leur diplôme, soit 2,8 se sont inscrits pour l’année 2008/2009 en université points de plus qu’en 2008. Ce taux, jamais atteint au (1)ou en formation post-baccalauréat de lycée . Ce taux cours de la décennie, est supérieur de 2,2 points à la recule régulièrement en Franche-Comté (depuis 2004) moyenne nationale. La proportion de lauréats progresse ainsi qu’en France (depuis 2006). fortement dans les séries professionnelles (+11,2 points) et très modérément dans les séries générales (+0,4 Le taux de poursuite des études après le baccalauréat point). Dans ces deux séries, le taux de réussite est varie selon la série dont est issu le bachelier.

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Langue Français

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Conditions de vie
FORMATION
La crise pénalise
l’insertion professionnelle
des jeunes Francs-Comtois
Les jeunes Francs-Comtois s’orientent de plus en plus vers des filières
courtes et/ou professionnalisantes. En 2009, ces formations offrent moins
de perspectives d’emploi, en raison de la crise économique. Quelle que soit
la voie (professionnelle, technologique, apprentissage), l’insertion professionnelle
des jeunes est plus difficile au terme de ces formations. De surcroît, plus le niveau
de formation est bas, plus le risque de chômage est élevé. La difficulté d’insertion
des filles reste supérieure à celle des garçons mais l’écart se réduit.
Hausse du taux de réussite au Bac
En 2009, 88,2% des candidats au baccalauréat (tous En Franche-Comté, 64% des bacheliers lauréats en 2008
ministères confondus) ont obtenu leur diplôme, soit 2,8
se sont inscrits pour l’année 2008/2009 en université
points de plus qu’en 2008. Ce taux, jamais atteint au (1)ou en formation post-baccalauréat de lycée . Ce taux cours de la décennie, est supérieur de 2,2 points à la
recule régulièrement en Franche-Comté (depuis 2004) moyenne nationale. La proportion de lauréats progresse
ainsi qu’en France (depuis 2006). fortement dans les séries professionnelles (+11,2 points)
et très modérément dans les séries générales (+0,4 Le taux de poursuite des études après le baccalauréat
point). Dans ces deux séries, le taux de réussite est varie selon la série dont est issu le bachelier. Il est de
supérieur au taux global (90,0% dans le baccalauréat 84% pour les bacheliers généraux, de 61% pour les
général et 89,3% dans le baccalauréat professionnel).
bacheliers technologiques et de 22% pour les bacheliers En revanche, le taux de réussite au baccalauréat
professionnels (pour respectivement 85%, 65% et 20% technologique recule légèrement de 0,6 point, avec un
au niveau national). taux de 83,8% en 2009. Les filles obtiennent des résultats
Pour la première fois depuis 2003, le nombre d’étudiants, légèrement meilleurs que les garçons (respectivement
90,9% et 88,9% pour le bac général).Concernant les par rapport à l’année précédente, a augmenté dans la
autres diplômes, les taux de réussite reculent en 2009 région.
sauf le BEP . Celui-ci maintient son taux de réussite depuis L’université reste la filière privilégiée des bacheliers gé-
2 ans et rejoint le niveau national.
néraux puisque la moitié d’entre eux s’inscrit en licence. En Franche-Comté, 73,3% des candidats au BTS ont
L’attrait constaté ces dernières années pour les filières décroché leur diplôme (– 1,6 point en un an). Ce taux est
sélectives (admission sur dossier) se confirme. Les ins- nettement supérieur à la moyenne nationale (67,9%). En
2009, le taux de réussite au DNB* (ex-brevet des collèges) tituts universitaires de technologie (IUT), les sections de
dans l’académie de Besançon est en baisse par rapport à techniciens supérieurs (STS) et les classes préparatoires
2008. L’écart avec le taux de réussite national se creuse : aux grandes écoles (CPGE) accueillent, comme l’an
il est de – 1,4 point. Le taux de réussite académique au passé, trois bacheliers généraux sur dix. Les bacheliers
CAP enregistre une baisse de 0,5 point depuis 2008
technologiques et professionnels poursuivent leurs études mais reste néanmoins au même niveau que le taux de
principalement dans des filières courtes, la plupart en réussite national.
section de technicien supérieur. * Diplôme National du Brevet
45Formation
rePour la 1 fois depuis six ans, la Franche-Comté gagne des étudiants
Évolution et répartition des étudiants* de l’académie de Besançon (sous statut scolaire)
Évolution Part Part
Rentrée Rentrée Rentrée Rentrée Rentrée Rentrée Rentrée 2003-2009 en 2003 en 2009
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
(en %) (en %) (en %)
Université de Franche-Comté 20 718 20 541 20 253 19 017 18 227 18 018 18 942 – 8,6 71,1 68,2
dont UFR (y.c. DAEU et CLA) 16 898 16 153 15 916 15 122 14 264 13 885 14 443 – 14,5 58,0 52,0
IUT 2 547 2 719 2 577 2 682 2 861 3 171 3 356 +31,8 8,7 12,1
Télé-enseignement (n.c. DAEU) 1 229 1 625 1 714 1 174 1 068 934 1 086 – 11,6 4,2 3,9
IPAG 44 44 46 39 34 28 57 +29,5 0,2 0,2
Université de technologie Belfort-Montbéliard 1 914 1 922 1 974 2 034 2 126 2 180 2 245 +17,3 6,6 8,1
École nationale supérieure de mécanique
583 639 675 728 796 793 745 +27,8 2,0 2,7
et des microtechniques (ENSMM)
Classes post-bac des lycées 4 823 4 759 4 804 4 782 4 854 4 885 5 066 +5,0 16,6 18,2
dont STS** 3 964 3 913 3 969 3 899 3 933 3 953 4 070 +2,7 13,6 14,6
CPGE 800 764 771 834 879 908 969 +21,1 2,7 3,5
FCIL niv. III (mars n+1) 59 82 64 49 42 24 27 – 54,2 0,2 0,1
reIUFM (1 année) 1 101 1 084 1 056 1 005 905 767 790 – 28,2 3,8 2,8
Total 29 139 28 945 28 762 27 566 26 908 26 643 27 788 – 4,6 100,0 100,0
* Les étudiants sont ceux de formation initiale relevant seulement du ministère de l’Éducation nationale, non compris les STS et CPGE des lycées
agricoles, les écoles de santé et de formation sociale, les écoles de commerce, les établissements d’enseignement artistique et culturel, les étudiants
apprentis (CFA et lycées).
** Sous statut scolaire (n.c. apprentis).
Sources : université de Franche-Comté (transmission des inscriptions au 15 janvier) et ENSMM (enquêtes n° 27 d’octobre-novembre, hors masters
et doctorants)
Forte chute du taux d’emploi des lycéens Un nombre d’apprentis plus stable
dans la région
Dans l’académie de Besançon, 3 500 lycéens ont achevé
leur cycle de formation. Parmi les sortants, présents sur le Les formations par apprentissage sont également une voie
ermarché du travail au 1 février 2009, 73% ont obtenu leur particulièrement appréciée des jeunes francs-comtois. La
ediplôme. En période de crise économique, ces nouveaux Franche-Comté se situe, comme l’an dernier, au 6 rang
arrivants ont peiné à trouver du travail. 57% d’entre eux ont des régions françaises selon le poids de l’apprentissage
un emploi sept mois ou plus après la fin de leur formation,
contre 70% l’année précédente. Parmi ces derniers, 58% sont Les niveaux de formation
en situation professionnelle précaire : embauches en contrats
à durée déterminée, aidés ou d’intérim. Cette proportion est Depuis 1969, les formations sont répertoriées en sept
niveaux : en baisse de 2 points sur un an.
er e e niveau VI : sorties du 1 cycle du second degré (6 , 5 , L’insertion professionnelle est prioritairement dépendante du e4 ) et des formations préprofessionnelles en un an ;
niveau de diplôme préparé et de l’obtention de celui-ci. Ainsi, e e e niveau V bis : sorties de 3 générale, de 4 et 3
le taux d’emploi des sortants s’élève à 73% en BTS et 37% en technologiques et des classes du second cycle court avant
BEP (en 2008, respectivement 80% et 54%). l’année terminale ;
En second lieu, hommes et femmes n’ont pas les mêmes niveau V : sorties de l’année terminale des cycles courts
professionnels et abandons de la scolarité du second chances d’insertion dans la vie active. À niveau et domaine de
cycle long avant la classe terminale ;formation égal, une fille a 1,5 fois plus de risque d’être sans
niveau IV : sorties des classes terminales du second emploi qu’un garçon. Les filles réussissent cependant mieux
cycle long et abandons des scolarisations post-
que les garçons. 76% d’entre elles ont obtenu leur diplôme,
baccalauréat avant d’atteindre le niveau III ;
contre 70% chez leurs homologues masculins. niveau III : sorties avec un diplôme de niveau Bac+2
Le taux de recrutement en CDI des jeunes femmes est proche ans (DUT, BTS, DEUST, DMA) ou d’un diplôme d’État
de celui des hommes (respectivement 37% et 39%). équivalent ;
niveaux II et I : sorties avec un diplôme universitaire Parmi les jeunes sortants et ayant trouvé un emploi, 57% sont
(Licence, Master, Doctorat) ou un diplôme de grande embauchés comme employés (+10 points) et 12% en tant
école.que manœuvres ou ouvriers spécialisés (– 12 points).
Pour les jeunes actifs, travailler en Suisse reste synonyme de Dans l’enseignement secondaire, la dernière clas

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