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Publié le
01 mai 2012
Nombre de lectures
18
Licence :
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
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Rapport n° 2011-098 août 2011
Inspection générale de l’éducation nationale
L’enseignement des langues et
cultures de l’antiquité dans le second
degré
Rapport à Monsieur le ministre
de l’éducation nationale, de la
jeunesse et de la vie associative
L’enseignement des langues et cultures
de l’antiquité dans le
second degré
Rapporteurs : Catherine Klein
Patrice Soler
août 2011
N° 2011-098
Avec la collaboration des inspecteurs généraux du groupe des lettres et les IA-IPR de lettres
5
6
SOMMAIRE
INTRODUCTION ___________________________________________________ 11
1 BRÈVE GENÈSE DE LA SITUATION ACTUELLE : 1902-2011 _________ 15
2 UN ENSEIGNEMENT DES LANGUES ANCIENNES QUI ARRIVE A UN
MOMENT DE GRANDE CRISE _____________________________________________ 19
2.1 La marginalisation institutionnelle : faiblesse du cadrage et silence des textes
législatifs _________________________________________________________________ 19
2.1.1 Un cadrage institutionnel particulièrement lâche ______________________________ 19
2.1.2 Le quasi-silence sur les langues anciennes dans la loi d’orientation n° 2005-380 du 23
avril 2005 _____________________________________________________________________ 20
2.1.3 Le silence sur les langues anciennes dans le socle commun de connaissances et de
compétences _____________________________________________________________________ 20
2.2 Un pilotage très inégalement soutenu au plan académique, départemental __ 20
2.3 Le poids décisif du chef d’établissement : le latin est une variable
d’ajustement _________________________________________________________________ 21
2.3.1 Respect des horaires nationaux ?___________________________________________ 23
2.3.2 Regroupements de toute nature, et contre nature. Le principe de la dispersion des latinistes
sur plusieurs classes aboutit à des emplois du temps fortement dissuasifs_________________________ 24
2.4 Concurrence entre disciplines _______________________________________ 26
2.4.1 Au collège, le latin est confronté à une concurrence des options de plus en plus forte __ 27
2.4.2 Au lycée, les langues anciennes, dans les faits, ne sont plus constitutives de la série L _ 27
2.4.3 L’effet négatif d’une affectation des élèves en lycée fondée sur l’état actuel de l’outil
informatique Affelne. _________________________________________________________________ 28
2.5 Un enseignement qui pâtit d’une image dépréciée : persistance de
représentations négatives chez les élèves et les familles _______________________________ 29
2.5.1 Un enseignement ennuyeux_______________________________________________ 29
2.5.2 Un enseignement pris dans un cercle : « surtout pas de travail à la maison, c’est une
option ! » _____________________________________________________________________ 30
2.5.3 Du collège au lycée : une récolte et un plaisir différés __________________________ 30
2.5.4 Une discipline qui fait peur ?______________________________________________ 30
2.5.5 Les effets pervers d’une pratique mal comprise du « texte authentique » pour les
apprentissages initiaux ________________________________________________________________ 31
2.6 Des mutations quantitatives : stabilité au collège ; hémorragie au lycée _____ 32
2.6.1 Des causes bien connues _________________________________________________ 32
2.6.2 Évolution des effectifs : érosion au collège ; hémorragie au lycée _________________ 32
2.7 Un repli professoral face à la situation critique. La grande coupure entre le
monde des lettres modernes et le monde des lettres classiques _________________________ 36
2.8 Grave pénurie d’enseignants en lettres classiques : les suppléances deviennent
de vrais casse-têtes_____________________________________________________________ 37
2.9 Un enseignement en décalage important avec la formation universitaire ____ 38
BILAN de la première partie : Quelle efficience? Quels résultats au regard du
coût ?____________________________________________________________________ 38
B.1. L’enseignement n’atteint pas les finalités affichées ________________________ 38
B.2. Un enseignement dont les conditions de mise en œuvre ne sont pas du tout
équitables sur l’ensemble du territoire : une disparité fâcheuse en termes d’égalité des chances
_____________________________________________________________________________ 39
B.3 Une situation contrastée entre le collège et le lycée : une relative stabilité au
collège ; une déperdition fulgurante de la troisième à la seconde_______________________ 39
7 B.4 un statut d’option facultative difficile à assumer dans l’institution, pour les chefs
d’établissement et les professeurs ________________________________________________ 39
B.5 Le manque de professeurs de lettres classiques est devenu alarmant__________ 39
3 UN FORT POTENTIEL DE RÉNOVATION : pour des « Humanités
modernes » _______________________________________________________________ 40
3.1 Des « humanités modernes » ________________________________________ 40
3.1.1 Quand et comment frappe-t-on à la porte des Anciens ? _________________________ 41
3.1.2 Relire les textes grecs et latins dans les temps présents__________________________ 41
3.2 Un enseignement non élitiste, plébiscité comme enseignement d’excellence __ 43
3.2.1 « L’élitisme pour tous » (Heinz Wismann) ___________________________________ 43
3.2.2 Une fonction intégrative, notamment dans les ZEP_____________________________ 44
3.2.3 Un enseignement qui jouit aussi d’une image d’excellence ______________________ 45
3.3 Une discipline intrinsèquement transversale, au cœur même des compétences du
socle commun_________________________________________________________________ 48
3.3.1 L’apprentissage du latin ne saurait être une fin en soi à tous les niveaux ____________ 48
3.3.2 Les langues et cultures de l’Antiquité sont la plus transversale des disciplines _______ 49
3.4 Une pédagogie innovante, un apprentissage d’investigation_______________ 53
3.4.1 Une pédagogie de projet _________________________________________________ 53
3.4.2 La lecture et la traduction dans tous leurs états : lire n’est pas traduire______________ 53
3.4.3 Une pratique diversifiée du texte authentique _________________________________ 56
3.4.4 L’ouverture aux langues vivantes étrangères__________________________________ 57
3.4.5 L’ouverture à l’Euroméditerranée __________________________________________ 57
3.4.6 Une discipline pionnière en matière d’utilisation des TICE ______________________ 59
3.4.7 Une approche ciblée de la culture cinématographique __________________________ 61
3.4.8 L’approche par l’oral____________________________________________________ 61
3.4.9 Le voyage scolaire, avant, pendant, après : un organe décisif de la vitalité des langues et
cultures de l’Antiquité ; ses enjeux ______________________________________________________ 63
3.5 Un enseignement bien valorisé aux examens ___________________________ 64
3.5.1 Pour le DNB : d’une session à l’autre, les notes proposées en CCF sont stables et dans
l’ensemble satisfaisantes. ______________________________________________________________ 64
3.5.2 Pour le baccalauréat_____________________________________________________ 64
3.6 Un corps professoral divers, globalement novateur, pragmatique et militant 65
3.6.1 Statistiques____________________________________________________________ 65
3.6.2 Des professeurs, pragmatiques, novateurs et militants __________________________ 66
3.6.3 Des professeurs qui souffrent d’isolement____________________________________ 66
3.7 Le poids des inspecteurs dans le dynamisme de la discipline ______________ 67
3.8 Le rayonnement au plan local : solidité du réseau associatif ______________ 67
Bilan : « Un enseignement synthétiseur de la formation »____________________ 67
B.1. Deux missions nouvelles pour le professeur de langues et cultures de l’Antiquité67
B.2 Nécessité de repenser les programmes de collège et de lycée ________________ 68
4 LES DEUX GRANDS DÉBATS AUJOURD’HUI EN FRANCE