L'enseignement des langues et cultures de l'antiquité dans le second degré

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L'évaluation de l'enseignement des langues anciennes (le latin et le grec) dans le second degré, qui fait l'objet de l'étude de ce rapport, a été inscrite au programme de travail des inspections générales pour l'année 2010-2011. Elle concerne, au collège, l'enseignement du latin, de la classe de cinquième à la classe de troisième, et du grec, en classe de troisième ; et, au lycée, de la seconde à la terminale, l'apprentissage du latin et du grec dans les « enseignements d'exploration », mis en place cette année 2010-2011, et dans les enseignements optionnels ouverts à tous les élèves de la seconde à la terminale ou encore dans les enseignements obligatoires réservés aux élèves de première et de terminale de la série littéraire. Après une première partie consacrée à un bref rappel historique de la genèse de la situation actuelle, est établi en seconde et troisième parties l'état des lieux de l'enseignement des langues anciennes en France dans le second degré. La quatrième partie présente les perspectives possibles pour un enseignement moderne des langues anciennes au XXIe siècle et les préconisations que formule à cet égard l'inspection générale.
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01 mai 2012

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Français

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Rapport n° 2011-098 août 2011


Inspection générale de l’éducation nationale



L’enseignement des langues et
cultures de l’antiquité dans le second
degré









Rapport à Monsieur le ministre
de l’éducation nationale, de la
jeunesse et de la vie associative






















L’enseignement des langues et cultures
de l’antiquité dans le
second degré









Rapporteurs : Catherine Klein
Patrice Soler
août 2011
N° 2011-098




Avec la collaboration des inspecteurs généraux du groupe des lettres et les IA-IPR de lettres

5
6
SOMMAIRE

INTRODUCTION ___________________________________________________ 11
1 BRÈVE GENÈSE DE LA SITUATION ACTUELLE : 1902-2011 _________ 15
2 UN ENSEIGNEMENT DES LANGUES ANCIENNES QUI ARRIVE A UN
MOMENT DE GRANDE CRISE _____________________________________________ 19
2.1 La marginalisation institutionnelle : faiblesse du cadrage et silence des textes
législatifs _________________________________________________________________ 19
2.1.1 Un cadrage institutionnel particulièrement lâche ______________________________ 19
2.1.2 Le quasi-silence sur les langues anciennes dans la loi d’orientation n° 2005-380 du 23
avril 2005 _____________________________________________________________________ 20
2.1.3 Le silence sur les langues anciennes dans le socle commun de connaissances et de
compétences _____________________________________________________________________ 20
2.2 Un pilotage très inégalement soutenu au plan académique, départemental __ 20
2.3 Le poids décisif du chef d’établissement : le latin est une variable
d’ajustement _________________________________________________________________ 21
2.3.1 Respect des horaires nationaux ?___________________________________________ 23
2.3.2 Regroupements de toute nature, et contre nature. Le principe de la dispersion des latinistes
sur plusieurs classes aboutit à des emplois du temps fortement dissuasifs_________________________ 24
2.4 Concurrence entre disciplines _______________________________________ 26
2.4.1 Au collège, le latin est confronté à une concurrence des options de plus en plus forte __ 27
2.4.2 Au lycée, les langues anciennes, dans les faits, ne sont plus constitutives de la série L _ 27
2.4.3 L’effet négatif d’une affectation des élèves en lycée fondée sur l’état actuel de l’outil
informatique Affelne. _________________________________________________________________ 28
2.5 Un enseignement qui pâtit d’une image dépréciée : persistance de
représentations négatives chez les élèves et les familles _______________________________ 29
2.5.1 Un enseignement ennuyeux_______________________________________________ 29
2.5.2 Un enseignement pris dans un cercle : « surtout pas de travail à la maison, c’est une
option ! » _____________________________________________________________________ 30
2.5.3 Du collège au lycée : une récolte et un plaisir différés __________________________ 30
2.5.4 Une discipline qui fait peur ?______________________________________________ 30
2.5.5 Les effets pervers d’une pratique mal comprise du « texte authentique » pour les
apprentissages initiaux ________________________________________________________________ 31
2.6 Des mutations quantitatives : stabilité au collège ; hémorragie au lycée _____ 32
2.6.1 Des causes bien connues _________________________________________________ 32
2.6.2 Évolution des effectifs : érosion au collège ; hémorragie au lycée _________________ 32
2.7 Un repli professoral face à la situation critique. La grande coupure entre le
monde des lettres modernes et le monde des lettres classiques _________________________ 36
2.8 Grave pénurie d’enseignants en lettres classiques : les suppléances deviennent
de vrais casse-têtes_____________________________________________________________ 37
2.9 Un enseignement en décalage important avec la formation universitaire ____ 38
BILAN de la première partie : Quelle efficience? Quels résultats au regard du
coût ?____________________________________________________________________ 38
B.1. L’enseignement n’atteint pas les finalités affichées ________________________ 38
B.2. Un enseignement dont les conditions de mise en œuvre ne sont pas du tout
équitables sur l’ensemble du territoire : une disparité fâcheuse en termes d’égalité des chances
_____________________________________________________________________________ 39
B.3 Une situation contrastée entre le collège et le lycée : une relative stabilité au
collège ; une déperdition fulgurante de la troisième à la seconde_______________________ 39

7 B.4 un statut d’option facultative difficile à assumer dans l’institution, pour les chefs
d’établissement et les professeurs ________________________________________________ 39
B.5 Le manque de professeurs de lettres classiques est devenu alarmant__________ 39
3 UN FORT POTENTIEL DE RÉNOVATION : pour des « Humanités
modernes » _______________________________________________________________ 40
3.1 Des « humanités modernes » ________________________________________ 40
3.1.1 Quand et comment frappe-t-on à la porte des Anciens ? _________________________ 41
3.1.2 Relire les textes grecs et latins dans les temps présents__________________________ 41
3.2 Un enseignement non élitiste, plébiscité comme enseignement d’excellence __ 43
3.2.1 « L’élitisme pour tous » (Heinz Wismann) ___________________________________ 43
3.2.2 Une fonction intégrative, notamment dans les ZEP_____________________________ 44
3.2.3 Un enseignement qui jouit aussi d’une image d’excellence ______________________ 45
3.3 Une discipline intrinsèquement transversale, au cœur même des compétences du
socle commun_________________________________________________________________ 48
3.3.1 L’apprentissage du latin ne saurait être une fin en soi à tous les niveaux ____________ 48
3.3.2 Les langues et cultures de l’Antiquité sont la plus transversale des disciplines _______ 49
3.4 Une pédagogie innovante, un apprentissage d’investigation_______________ 53
3.4.1 Une pédagogie de projet _________________________________________________ 53
3.4.2 La lecture et la traduction dans tous leurs états : lire n’est pas traduire______________ 53
3.4.3 Une pratique diversifiée du texte authentique _________________________________ 56
3.4.4 L’ouverture aux langues vivantes étrangères__________________________________ 57
3.4.5 L’ouverture à l’Euroméditerranée __________________________________________ 57
3.4.6 Une discipline pionnière en matière d’utilisation des TICE ______________________ 59
3.4.7 Une approche ciblée de la culture cinématographique __________________________ 61
3.4.8 L’approche par l’oral____________________________________________________ 61
3.4.9 Le voyage scolaire, avant, pendant, après : un organe décisif de la vitalité des langues et
cultures de l’Antiquité ; ses enjeux ______________________________________________________ 63
3.5 Un enseignement bien valorisé aux examens ___________________________ 64
3.5.1 Pour le DNB : d’une session à l’autre, les notes proposées en CCF sont stables et dans
l’ensemble satisfaisantes. ______________________________________________________________ 64
3.5.2 Pour le baccalauréat_____________________________________________________ 64
3.6 Un corps professoral divers, globalement novateur, pragmatique et militant 65
3.6.1 Statistiques____________________________________________________________ 65
3.6.2 Des professeurs, pragmatiques, novateurs et militants __________________________ 66
3.6.3 Des professeurs qui souffrent d’isolement____________________________________ 66
3.7 Le poids des inspecteurs dans le dynamisme de la discipline ______________ 67
3.8 Le rayonnement au plan local : solidité du réseau associatif ______________ 67
Bilan : « Un enseignement synthétiseur de la formation »____________________ 67
B.1. Deux missions nouvelles pour le professeur de langues et cultures de l’Antiquité67
B.2 Nécessité de repenser les programmes de collège et de lycée ________________ 68
4 LES DEUX GRANDS DÉBATS AUJOURD’HUI EN FRANCE

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