' ;iî p^j^' m^\ Z^ ^^ 4 ^'^ GLOSSAIRE DE LA V.A.IL.LEE1 XD'YEI^ES GLOSSAIRE DE LA VALLÉE D'YÈRES POUR SERVIR A L'INTELLIGENCE DU DIALECTE HAUT-NORMAND ET A l'Histoire (le la vieille Langue française Par A. DELBOULLE Professeur au Lycée du Havre « Quand une langue a eu plusieurs âges, comme la nôtre, les vieux livres sont bons à lire. Avec eux on re- ' monte à ses sources, et on la con- temple dans son cours.» JOUBERT. (Pensées, tome II, p. 275.) Imprimerie a. BRENIER & C, 2, rue Beauverger. 2. 1876 c\ 0) Pc 2^37 A M. L. YÉBLERON JUGE AU TRIBUNAL DE COMMERCE Membre de la Chambre de Commerce du Havre (Z^ra, / ^ i/fy û/nofçcnaae^ a i^/ie a^gcàon àûuae efàC'(. ^/('/ybereau. On dira d'un arbre qui ploie sous les fruits qu'il en est abalé. Abaler est le vieux verbe français avaler, qui signifiait proprement faire descendre, mettre en bas. ABAT-VENT, n. m.— Même signification que contrevent. ABIMER (s'), V. rétl. — Se blesser «grièvement. Il s'est abiniéh bras en tombant de voiture.» ABLOQUER, v. act. — Mettre une maçonnerie sous les pièces principales de la charpente d'une maison, d'une grange, etc. Le part, abloqué, au fig., signifie solide, trapu. « Voilà un homme bien abloqué. » V. fr. Abloc, bloc de pierres, pilier; ablochier, ablo- quier, asseoir sur un bloc. —ABLOUGUETTE, n. f. Mince cordon de cuir, petite lanière qui sert lacer les souliersà les boucler.) C'estun diminutif de blouque,(à d'où hlouquette.
' ;iî p^j^' m^\ Z^ ^^ 4 ^'^GLOSSAIRE DE LA V.A.IL.LEE1 XD'YEI^ESGLOSSAIRE DE LA VALLÉE D'YÈRES POUR SERVIR A L'INTELLIGENCE DU DIALECTE HAUT-NORMAND ET A l'Histoire (le la vieille Langue française Par A. DELBOULLE Professeur au Lycée du Havre « Quand une langue a eu plusieurs âges, comme la nôtre, les vieux livres sont bons à lire. Avec eux on re- ' monte à ses sources, et on la con- temple dans son cours.» JOUBERT. (Pensées, tome II, p. 275.) Imprimerie a. BRENIER & C, 2, rue Beauverger. 2. 1876 c\ 0)Pc 2^37