Travailler dans la banque
4 pages
Français

Travailler dans la banque

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Le secteur bancaire offre de multiples voies professionnelles
et de bonnes opportunités d’emploi. Les métiers
ouverts aux universitaires sont très divers : gestionnaires
de fortune, analystes financiers, assistants de gestion,
conseillers à la clientèle commerciale ou en crédit, traders ou
auditeurs internes. Mais comment faire son choix, et comment
postuler ? Pistes et conseils pour qui souhaite faire ses premiers
pas comme professionnel-le de la banque.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 31 août 2011
Nombre de lectures 368
Langue Français

Extrait

Travailler dans la banque
Les métiers des universitaires
L
e secteur bancaire offre de multiples voies profession-
nelles et de bonnes opportunités d’emploi. Les métiers
ouverts aux universitaires sont très divers : gestionnai-
res de fortune, analystes financiers, assistants de gestion,
conseillers à la clientèle commerciale ou en crédit, traders ou
auditeurs internes. Mais comment faire son choix, et comment
postuler ? Pistes et conseils pour qui souhaite faire ses pre-
miers pas comme professionnel-le de la banque.
- 1 -
Février 2006
Document établi sur la base du séminaire proposé
le 15.11.06 dans le cadre du Forum Uni-emploi
« Les stratégies pour bien postuler dans la banque »
Texte : Cynthia Gaillard
Graphisme : Jennifer Lawrence
La place financière
de Genève
Présentation de François
LARREY, Délégué pour la forma-
tion – Fondation Genève
Place
Financière
La place financière suisse
et celle de Genève sont
des places internationales
qui supportent la compa-
raison avec les grandes places
financières de la planète comme
celles de Londres ou New York.
Genève est la première place
européenne en matière de
financement du négoce
international (des ma-
tières premières), et la
première
place
mondiale
pour le financement du pé
-
trole libre. Elle occupe plus de
16’000 personnes uniquement dans
les banques, et plus de 20’000 dans le sec
-
teur bancaire au sens large, c’est-à-dire
en incluant les sociétés financières et de
gérance de fortune.
La place financière de Genève est spécia
-
lisée dans la gestion de fortune, mais les
activités de ses banques s’étendent bien
sûr à d’autres services : financement du
négoce international, retail banking et
activités de crédit (hypothécaire, com
-
mercial, privé).
Les banques
Genève compte 145 banques, dont 80
banques étrangères principalement euro
-
péennes et nord-américaines. Seuls 17
établissements bancaires présents à Ge
-
nève y ont leur siège, ce qui signifie que le
centre de décision est le plus souvent soit
à l’étranger, soit en Suisse alémanique.
Les établissements bancaires présents
à Genève peuvent être catégorisés en
plusieurs types : les banques univer-
selles, qui assurent tout l’éventail
de services qu’une banque peut
offrir ; les banques canto-
nales, dont les activités
sont
semblables
aux
banques universelles
mais
dont
la
zone
d’activité est limitée
au canton ; les banques
commerciales et Raiffeisen,
qui concentrent leur activité
sur l’épargne, le crédit et le re
-
tail banking ; les banques privées,
actives uniquement dans la gestion de
fortune ; et enfin, les banques étrangères
déjà mentionnées, dont la grande majo
-
rité ne fait que de la gestion de fortune,
voire du financement de négoce.
L’emploi
Au niveau de l’emploi, 70 banques à Genè
-
ve comptent moins de 50 collaborateurs,
et 8 en ont plus de 500. Les établissements
de moins de 100 collaborateurs représen-
tent 2’700 emplois ; en comparaison, l’UBS
à elle seule emploie 2’000 collaborateurs
à Genève. Les 200 sociétés de négoce pré
-
sentes à Genève occupent quant à elle en
-
viron 3’000 personnes.
Les fonctions
Les jeunes universitaires qui s’intéressent
au domaine de la banque ont la réputa-
tion de rêver de gestion de fortune. Ce
-
pendant, beaucoup d’autres activités sont
ouvertes aux universitaires dans la ban-
que. Voici un petit panorama de quelques
fonctions parmi les plus souvent occupées
par des universitaires, à l’exclusion des
métiers transversaux – ressources humai-
nes, marketing, communication, informa
-
tique, domaine juridique.
Selon une enquête de l’Observatoire ro
-
mand et tessinois de l’emploi, les activi
-
tés du front office, liées à l’acquisition
de clients, ont tendance à se développer,
alors que les métiers de back office, tel
qu’analyste financier ou trader, sont en
déclin.
centre uni
emploi
BIEN POSTULER DANS LA BANQUE
Edition février 06
Analyste financier,
analyste financière*
Spécialiste chargé d’étudier des sociétés
généralement cotées en bourse. Il
pro-
cède à l’évaluation des instruments finan
-
ciers (actions, obligations, etc.) émis par
des entreprises et élabore une politique
de placements. Par ses analyses, il antici
-
pe l’évolution des marchés boursiers, des
taux d’intérêt dans un pays donné, en te
-
nant compte de plusieurs facteurs écono-
miques tels que la croissance, l’inflation,
la politique monétaire, etc.
Aptitudes : intérêt pour l’économie et la
vie des entreprises, capacité d’analyse,
de synthèse, de rédaction. Anglais et al
-
lemand.
Gestionnaire de fortune*
Egalement appelé Relationship Manager, il
est expert de la relation-client, généra
-
liste de la banque et de la finance, spécia
-
lisé dans le conseil patrimonial. Il acquiert
et entretient une clientèle de personnes
physiques. Il les conseille sur la constitu
-
tion, la gestion et le développement de
leur patrimoine.
Aptitudes : intérêt pour l’économie et la
vente, aptitude à travailler de manière in
-
dépendante, capacité d’écoute et d’ana
-
lyse, discrétion, capacité d’anticipation,
esprit d’initiative, esprit logique et mé
-
thodique,
compétences
interpersonnel
-
les. Anglais.
Conseiller, conseillère à la
clientèle commerciale*
Spécialiste de l’analyse du
besoin en crédits, des
produits crédits et
des marchés (sec-
toriels). Il entre
-
tient une relation
étroite
avec
ses
clients
(entrepri-
ses ou privés) afin de
bien connaître leur situa-
tion et leurs besoins pour les
conseiller et gérer leur porte-
feuille crédits.
Aptitudes : intérêt pour
les
relations
humai-
nes, la vente et les
chiffres, capacité
d’écoute, d’ana
-
lyse,
d’organisa
-
tion et d’initiative.
Conseiller,
conseillère en crédits
/ gestionnaire*
Collaborateur qui a la responsabilité – à
des niveaux de montants définis en fonc
-
tion de la place qu’il occupe dans la hié-
rarchie de son établissement – d’octroyer
ou non un crédit. Cette décision est prise
suite à l’analyse d’un certain nombre
d’éléments concernant la demande de
crédit déposée.
Aptitudes : intérêt pour les chiffres, ca
-
pacité d’analyse, de synthèse, d’organisa
-
tion et de précision.
Trader*
Intermédiaire
entre
le
producteur
d’une
matière
première
et
son
(ses)
transformateur(s).
Son
rôle
consiste
à
acheter une matière première, à se pro
-
téger des risques de fluctuations de prix,
à en vérifier la qualité, la quantité et la
valeur, à la stocker, à la transporter vers
un acquéreur potentiel et à la vendre à un
acheteur susceptible de la transformer.
Aptitudes : intérêt pour la bourse, capa
-
cité d’assumer le stress, de prendre des
risques, d’anticiper, de gérer l’informa
-
tion, esprit d’analyse et d’organisation.
Anglais.
Risk Management Officer*
Expert de l’identification, de l’analyse et
de la gestion des risques liés aux acti-
vités de la banque dans laquelle il
pratique son métier. Le Risk Ma-
nagement Officer met en pla
-
ce les instruments d’iden-
tification,
de
gestion,
de surveillance et de
contrôle
des
ris
-
ques. Il formule
des
recom-
mandations
de
réduc-
tion de ris-
que,
élabore
des
outils
de
prise
de
décision
pour la direction et les
collaborateurs. Il applique
et contrôle les consignes de
risque définies par la Direction
Générale et les règlements.
Aptitudes : intérêt pour les mathéma
-
tiques et les modèles, capacité d’ana
-
lyse, de synthèse, d’anticipation, d’ini
-
tiative, travail en équipe, esprit curieux.
Anglais.
*Les descriptifs de ces métiers sont tirés
de « Choisir un métier dans la banque »,
brochure d’information publiée par l’As-
sociation vaudoise des banques et Genève
Place Financière.
Agences de recrutement
Quelques sites d’agences ou cabinets
de recrutement spécialisés dans la
banque/finance :
Page Personnel, filiale du groupe
Michael Page International
http://www.pagepersonnel.ch/
Inter Emploi
http://www.inter-emploi.ch/
ATT Conseils
http://www.attconseils.ch
Norman Alex
http://www.normanalex.com/
City Management Consulting AG
http://www.c-m-c.ch/
La banque offre à ses collaborateurs
motivés de nombreuses possibilités
de développer leur carrière, en évo
-
luant dans différents secteurs de la
banque selon les opportunités qui se
présentent.
Vouloir travailler dans la banque
implique d’avoir envie de se former
tout au long de sa carrière, afin de se
perfectionner et de se tenir au cou-
rant des nouveaux produits et outils
d’analyse et de gestion toujours plus
sophistiqués.
La banque permet une grande mobi-
lité des collaborateurs lorsqu’ils se
montrent dynamiques et intéressés
à suivre des formations complémen
-
taires.
centre uni
emploi
- 2 -
Edition Fvrier 06
Bien postuler dans la banque
Possibilités
d’évolution
pour la postulation
Conseils
Présentation de Carine Chantelou. Tra-
vaillant depuis huit ans au sein de Michael
Page Group, agence de recrutement spé-
cialisée dans la banque, finance et mar
-
keting, et directrice de la branche Page
Personnel qui s’adresse aux jeunes diplô-
més, elle connaît bien les particularités
du recrutement dans le secteur bancaire.
Pour savoir qui recrute
Consulter les annonces dans la pres-
se.
Lire la presse spécialisée, quotidien
-
ne ou hebdomadaire : l’Agefi, le ma
-
gazine Banque et Finance.
S’informer sur le Web, outil désor
-
mais incontournable du recrutement :
consulter les sites d’information gé-
nérales sur les banques, les sites des
banques et sociétés financières, et
bien sûr les sites de recrutement,
qu’ils soient généralistes ou spécia-
lisés.
Développer et entretenir son réseau
pour être au courant des opportunités
sur le marché caché, en établissant
des contacts avec des professionnels
de la branche, que ce soit par l’inter
-
médiaire de stages, de participation
à des forums pour l’emploi ou de dé
-
marches individuelles d’information.
Pour approcher son futur
employeur
Les établissements de taille impor-
tante ont généralement leur propre
site ou plateforme de recrutement.
Ils publient leurs offres d’emploi di
-
rectement sur leur site et offrent
souvent la possibilité de postuler en
ligne.
Quant
aux
petites
structures,
el
-
les font le plus souvent appel aux
agences de recrutement, ce qui leur
permet également d’avoir plus d’ex-
position sur le marché et de se faire
connaître. Dans ce cas il est judicieux
de bien sélectionner et cibler les
agences spécialisées.
Pour se préparer au mieux
Cibler le type de poste en fonction de
ses intérêts, compétences et qualités
personnelles.
Maîtrise interuniversi-
taire en finance (HEC
Genève)
Contenu
La Maîtrise interuniversitaire
(Master) en Finance vise à
offrir une formation universi-
taire de haut niveau axée sur
la pratique de la finance mo
-
derne. Ce programme offre
une spécialisation à caractère
professionnel, mais il assure
en même temps la formation
théorique et méthodologique
essentielle pour comprendre
en profondeur les métiers de
la finance au sens large et
contribuer à leur évolution,
notamment via la recherche.
Il propose trois orientations,
en Analyse financière, Gestion
de portefeuille, et Ingénie
rie financière et gestion des
risques.
Organisation
Organisé en collaboration
entre HEC Genève, HEC Lau
-
sanne et la Faculté des SES
de l’Université de Neuchâtel,
la maîtrise en finance cor
-
respond à quatre semestres
d’études et 120 crédits ECTS.
En dehors des cours et sémi-
naires, dispensés en français
ou en anglais, elle comprend
un stage en entreprise ou
une recherche en labora-
toire, ainsi qu’un mémoire de
diplôme.
Public-cible
La Maîtrise en Finance est
accessible aux détenteurs
d’un baccalauréat universi-
taire (ou licence) en gestion
ou économie d’une université
suisse, ainsi qu’à tout
détenteur d’un autre titre
universitaire sous réserve de
certains prérequis généraux
ou spécifiques à l’orientation
choisie.
Contacts et infos
M. Olivier Scaillet, HEC
Genève.
http://www.hec.unige.ch/
Avantage à la formation
continue
M. Larrey, délégué à la for
-
mation à Genève Place Finan
-
cière, souligne qu’il n’est pas
indispensable de se spéciali-
ser en finance
avant
d’entrer
dans une banque. En raison
de la diversité des activités
bancaires, il conseille plutôt
d’entrer d’abord dans la
banque et de se former par la
suite, ce qui permet de suivre
une formation plus adaptée à
sa fonction.
Par ailleurs, les banques ont
une politique de formation
très généreuse vis-à-vis de
leurs collaborateurs. Les plus
grandes organisent des for-
mations en interne alors que
les plus petites font appel
à des centres de formation
externes, mais dans tous
les cas elles incitent leurs
collaborateurs à se former
régulièrement tout au long
de leur carrière. La forma
-
tion continue est d’ailleurs
d’autant plus importante
dans ce secteur que les
métiers de la banque sont
devenus très spécialisés en
raison de produits de plus en
plus sophistiqués.
centre uni
emploi
- 3 -
Edition Février 06
Bien postuler dans la banque
Formation
Peaufiner son dossier de candida
-
ture : rédiger un CV et une lettre
de
motivation
clairs,
précis
et
structurés,
sans
faute
d’ortho
-
graphe. Il convient d’être parti
-
culièrement vigilant
à la qualité
du dossier sachant qu’il sera pro-
bablement conservé un certain
temps.
Préparer
l’entretien
d’embau
-
che en rassemblant un maximum
d’informations sur l’entreprise et
sur le poste visé ; être capable de
faire une brève présentation de
soi-même en cinq minutes.
Lors de l’entretien, avoir une ap
-
parence et une attitude profes-
sionnelles,
se
montrer
curieux,
ouvert, être concis et percutant,
rester
humble
et
rester
soi-
même.
Se préparer aussi bien à affron
-
ter un entretien général qu’un
entretien technique. Au cours du
processus de recrutement qui est
souvent long, le candidat sera en
effet amené à rencontrer aussi
bien des responsables des ressour-
ces humaines que des opération-
nels, ce qui suppose des appro
-
ches différentes.
Etudes
Trois parcours d’études sont en général
privilégiés par les recruteurs lorsqu’il
s’agit d’engager des universitaires dans
le domaine bancaire : sciences écono-
miques, droit et relations internationa
-
les (HEI). Cela ne signifie pourtant pas
que les portes de ce secteur restent
fermées aux diplômés sortant d’autres
filières ; en particulier, les formations
scientifiques – mathématiques, physi
-
que et celle d’ingénieur en informa-
tique – sont de plus en plus demandées.
Conditions d’entrée
D’une manière plus générale, les
conditions pour entrer dans une banque
sont: avoir achevé ses études ; maîtri-
ser une voire deux langues étrangères
dont l’anglais ; avoir déjà une expé
-
rience du monde du travail, sous forme
de stage ou d’emploi, de préférence
dans une banque mais pas nécessaire-
ment. Un stage à l’étranger peut repré
-
senter un atout supplémentaire.
Stages
Afin de permettre aux porteurs d’un
titre universitaire de confronter leurs
connaissances théoriques à la réalité
des métiers bancaires, les banques leur
proposent souvent des programmes de
stage (trainee programs) qui peuvent
durer de 6 à 24 mois. Selon la politique
de l’établissement, ces stages permet
-
tront de découvrir les différentes ac-
tivités de la banque ou d’acquérir une
expérience spécifique au poste visé.
Se former dans d’autres entreprises
Il peut parfois être judicieux d’acqué
-
rir une première expérience dans une
entreprise non bancaire avant d’en-
trer dans une banque. Typiquement,
les grandes fiduciaires qui font de la
révision bancaire – les Big 4 : Ernst &
Young, KPMG, PricewaterhouseCoopers,
Deloitte & Touche – peuvent constituer
une passerelle. Selon le département
que l’on souhaite intégrer au sein
d’une banque, avoir travaillé aupara
-
vant dans une société de communica-
tion ou le département communication
d’une grande entreprise, dans une
étude d’avocat ou dans le département
informatique d’une entreprise peut
se révéler un atout. Il est également
possible de travailler auprès de régula
-
teurs tels que la Commission fédérale
des banques.
Sites Internet et références utiles
Vous trouverez d’autres pistes dans le miniguide du Centre Uni-Emploi « Ban-
que, finance », disponible en ligne:
www.unige.ch/cue
Informations générales
La Commission fédérale des banques met à disposition sur son site la liste ex
-
haustive des établissements bancaires autorisés. www.cfb.ch
L’Association suisse des banques fournit des informations générales sur la place
financière suisse, précisant les tendances du marché. Elle propose également
une vue d’ensemble des possibilités de formation et de perfectionnement dans
le domaine bancaire. www.swissbanking.org
La Banque nationale suisse fournit des informations sur la monnaie, les banques
et la politique monétaire. www.snb.ch
Informations sur les métiers
Le site www.edubank.ch propose un descriptif de certains métiers de la banque
et des compétences qu’ils nécessitent ainsi qu’un panorama des formations
bancaires et financières.
Sous la rubrique meet our employees, le site de BNP Paribas dédié au re
-
crutement propose le témoignage de plusieurs employés, qui décrivent leur
fonction, leur travail au quotidien, leur formation de base et leurs possibilités
d’évolution. http://careers.bnpparibas.com/
Brochure d’information « Choisir un métier dans la banque », publiée par l’As
-
sociation vaudoise des banques et Genève Place Financière. Plusieurs exem
-
plaires sont à disposition au Centre Uni-Emploi.
Quels métiers pour la banque de demain ?
Compte-rendu du
Forum Vision 3,
OOFP. (16e, 2005)
ftp://ftp.geneve.ch/oofp/forum16.pdf
centre uni
emploi
- 4 -
Edition Février 06
Bien postuler dans la banque
Entrer dans le domaine bancaire
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents