LES PERIPHRASES VERBALES AVEC LE VERBE HABEO EN LATIN TARDIF Thèse de Monsieur George Bogdan TARA

icon

6

pages

icon

Français

icon

Documents

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

6

pages

icon

Français

icon

Ebook

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8
LES PERIPHRASES VERBALES AVEC LE VERBE HABEO EN LATIN TARDIF Thèse de Monsieur George Bogdan TARA L'intérêt du latin, comme langue ancienne et origine des langues romanes, reste capital pour les travaux de linguistique générale. C'est à travers le latin qu'on peut étudier et expliquer les mécanismes de l'évolution de certains phénomènes de la langue, qui sont devenus les prémices des structures complètement grammaticalisées dans les langues romanes. Parmi ces structures, les deux tournures habeo + participe parfait passif en -*to- et habeo + infinitif sont à l'origine, respectivement, du passé composé et du futur dans la plupart des langues romanes. La réflexion linguistique sur l'évolution de ces deux constructions existe depuis le XIXe siècle, mais une enquête systématique était nécessaire pour examiner les textes latins, ce que rendent désormais possible les moyens informatiques contemporains. Notre étude se propose de déceler les véritables conditions d'emploi de ces tournures afin de rechercher les éventuelles nuances modales et/ou temporelles en tenant le plus grand compte des contextes dans lesquels elles sont employées. Notre corpus est celui de CLCLT-5 dans ses deux premières parties (cédéroms I et II), qui couvrent les périodes archaïque, classique, postclassique, tardive et la période finale du latin tardif (VIe-VIIIe siècles apr. J.-C.). Nous avons dû compléter ce corpus par les œuvres de Grégoire de Tours qui ne figuraient pas sur le CD-ROM et par l'œuvre de Frédégaire (VIIe siècle).

  • latin

  • caractère co-référentiel du sujet grammatical de habeo et de l'agent du verbe au participe

  • langue parlée

  • période finale du latin tardif

  • multa habeo de uobis loqui

  • iudicare uiuos

  • attribut du cod epistulam

  • habeo


Voir icon arrow

Publié par

Nombre de lectures

41

Langue

Français

LES PERIPHRASES
VERBALES AVEC LE VERBE
HABEO
EN
LATIN TARDIF
Thèse de Monsieur George Bogdan TARA
L’intérêt du latin, comme langue ancienne et origine des langues romanes, reste capital
pour les travaux de linguistique générale. C’est à travers le latin qu’on peut étudier et
expliquer les mécanismes de l’évolution de certains phénomènes de la langue, qui sont
devenus les prémices des structures complètement grammaticalisées dans les langues
romanes. Parmi ces structures, les deux tournures
habeo
+ participe parfait passif en -*
to
- et
habeo
+ infinitif sont à l’origine, respectivement, du passé composé et du futur dans la plupart
des langues romanes. La réflexion linguistique sur l’évolution de ces deux constructions
existe depuis le XIX
e
siècle, mais une enquête systématique était nécessaire pour examiner les
textes latins, ce que rendent désormais possible les moyens informatiques contemporains.
Notre étude se propose de déceler les véritables conditions d’emploi de ces tournures afin de
rechercher les éventuelles nuances modales et/ou temporelles en tenant le plus grand compte
des contextes dans lesquels elles sont employées.
Notre corpus est celui de CLCLT-5 dans ses deux premières parties (cédéroms I et II),
qui couvrent les périodes archaïque, classique, postclassique, tardive et la période finale du
latin tardif (VI
e
-VIII
e
siècles apr. J.-C.). Nous avons dû compléter ce corpus par les oeuvres de
Grégoire de Tours qui ne figuraient pas sur le CD-ROM et par l’oeuvre de Frédégaire (VII
e
siècle). Même si le CLCLT-5 ne peut pas contenir la totalité des textes latins, ce corpus se
distingue par sa dimension de taille exceptionnelle. De ce fait, nous avons rencontré deux
types de difficultés. En premier lieu, la sélection elle-même de la tournure fut délicate, étant
donné que
habeo
est l’un des verbes les plus fréquents en latin. En second lieu, le nombre
immense des occurrences sélectionnées a dû être correctement analysé et classé selon des
critères spécifiques. Seule une lecture approfondie de latiniste, en effet, peut trier la masse des
occurrences fournie par les textes.
Depuis les deux articles remarquables de Ph. Thielmann, «
Habere
mit dem Infinitiv
und die Entstehung des romanischen Futurums », in
Archiv für lateinische Lexicographie und
Grammatik
2, 1885, p. 48-89 et 157-202 et «
Habere
mit dem Part. Perf. Pass. », in
Archiv für
lateinische Lexicographie und Grammatik
2, 1885, p. 372-423 et 509-549, d’importantes
études ont traité de la question (V. Väänänen, J. Herman, H. Pinkster et D. Jacob), sans se
fonder, cependant, sur un examen systématique des textes. Bien que les articles de Ph.
Voir icon more
Alternate Text