Exercices d’algèbre linéaire – 2ème année de CPGE scientifique, voie PC, Espaces de dimension finie
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Description

Ces exercices d'algèbre linéaire, proposés en partie avec correction et mettant en avant les "incontournables", sont divisés en 4 séries : (1) Espaces de dimension finie (2) Déterminants (3) Espaces de dimension quelconque (4) Réduction des endomorphismes

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Publié par
Publié le 01 janvier 2012
Nombre de lectures 69
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

Algèbre linéaire (I) : Espaces de dimension finie

est-elle inversible ?

Prouver

que,

si

elle

1. SoitAtriangulaire par blocs. A quelle condition
existe,A−1est triangulaire par blocs.
A=A01AA24∈Mnn(K)et soitB=BB13BB24∈Mnn(K)avec(A1 B1)∈Mk2k.
A1B1+A2B3=IkA1B1+A2B3=Ik
AB=In⇐⇒AA41BB32=0+A2B4= 0⇐⇒BA31B=2=0−A2A4−1carA4∈GLn−k
A4∈GLn−ketB4=A4−1A4∈GLn−ketB4=A4−1
A1∈GLketB1=A1−1
⇐⇒BB23=0=−A1−1A2A4−1
A4∈GLn−ketB4=A4−1
uelle estB=A01−1−A1−A41−A12A4−1
donc la CNS est :A1∈GLketA4∈GLn−ket l’inverse évent
qui est bien triangulaire par blocs.
2. Soitu∈L(E)mme matrice dans toutes les bases. Prouver queayant uest une homothétie.
a7

-083
SoitA∈Mnn(K)la matrice deudans une base.∀P∈GLn A=P AP−1ieAcommute avec
toutes les matrices inversibles donc avec toute combinaison linéaire de matrices inversibles.
Soit(Eij)la base usuelle deMnn(K).Eij= (In+Eij)−In, les 2 termes étant des matrices
inversibles ;Acommute donc avec toutes les matricesEij.
Soit(i j);AEij=EijA⇐⇒XakiEkj=XajlEil⇐⇒aii=ajjet∀k6=i aki= 0(et∀l6=j ajl= 0)
k l
d’où le résultat.
3. Prouver qu’une matriceA∈Mnp(C)est de rang1si et seulement si il existe(B C)∈Mn1(C)×M1p(C)
tel queA=BC B6= 0Mn1(C) C6= 0M1p(C).
SoitA∈Mnn(C)de rang1. Prouver queA2= (trA)Aet calculerAppuis(In+A)ppour
p∈N.
Aest de rang1si et seulement siA= (V1 V2  Vn)etV1  Vnsontnvecteurs d’une mme
droite vectorielle (rg(A)≤1d’eux au moins est non nul (rg) et l’un (A)6= 0) ieV1=c1B V2=c2B  Vn=cnB
oùB∈Mn1(C)etB6= 0etC= (c1  cn)∈M1n(C)etC6= 0.
n
AlorsA=BCetA=B(CB)B. OrCB=Xcibi=tr(A)∈Cqui commute avecBdonc
2
i=1
A2= (trA)A.
Par récurrence∀p∈N∗ Ap= (trA)p−1A.
Soitp∈pXn=1pnAp=In+ (npX=1nptr(A)p−1)A.
N∗.InetAcommutent donc(In+A)p=In+
A
=
Si tr(A) = 0, alors(In+A)p=In+pA. Sinon,(In+A)pIn+ [(1 +tr(A))n−1]tr(A).
4. SoitD=(a01)...(a0n)aveca1  andistincts dansK. Prouver queAcommute avecD
si et seulement siA∈K[D].
n
Dans la base usuelle deMnn(K) D=XakEkketA=XαijEijet on sait que
k=1 (ij)∈([1n])2
EijEkl=δjkEiloùδjkdésigne le symbole de Kronecker.
AD=DA⇐⇒XakαijδjkEik=XakαijδkiEkj⇐⇒XajαijEij=XaiαijEij
ijk ijk ij ij
doncAD=DA∀⇒⇐(i j)(ai−aj)αij= 0((Eij)est libre).
a1  ansont distincts doncAD=DA⇐∀⇒(i j) i6=j⇒αij= 0, ieAest diagonale.
Soit alors(Li)la base de Lagrange deKn−1[X]associée aux points distinctsa1  anet

Exercices de Mathématiques PC - Mathilde PETIT - 2011

Algèbre linéaire (I) : Espaces de dimension finie

n
Q(X) =XαiiLi(X).∀i Q(ai) =αiidoncQ(D) =A∈K[D]. Réciproquement, tout
i=1
A∈K[D]commute avecD.
5. SoitA∈Mnn(C)fixée et soitΦl’application deMnn(C)dans lui-mme définie par
Φ(X) =AX+XA. Déterminer la trace deΦen fonction de celle deA.
A=XaklEklet on cherche le coefficient de la composante selonEijdeΦ(Eij).
(kl)∈([1n])2
Φ(Eij) =XakiEkj+XajlEildonc le coefficient cherché estaii+aj j.

kij lij
tr(Φ) =X(aii+ajj)etXaii=Xtr(A) =ntr(A)donc tr(Φ) = 2ntr(A).
ij ij j
6.AetBétant donnés dansMnn(R), résoudre l’équationX+tr(X)A=Boù l’inconnueX
est dansMnn(R).
(On étudie ici un système linéaire den2équations àn2inconnues.)
A=B
X+tr(X)A=B∃⇐⇒t∈RtX=+trt(XA)=B⇐∃⇒t∈RtX=+trt(B)−ttr(A)
tr(B)
Si tr(A)6=−1, alorsX+tr(X)A=B⇐⇒(∃t∈R t1=t+r(trB)(A)et)X=B1 +tr(A)A

(système de Cramer)
Si tr(A) =−1et tr(B) = 0, alorsX+tr(X)A=B∃⇒⇐t∈R X=B−tA(système
indéterminé de rangn2−1: 1 paramètre)
Si tr(A) =−1et tr(B)6= 0, alors le système n’a pas de solution.

7.

A7-049

(a) SoitA∈Mnn(R)une matrice de trace nulle.
Démontrer queAest semblable à une matrice de diagonale nulle. (On pourra raisonner par récurrence
surn).
(b) SoitD∈Mnn(R)diagonale dont les éléments diagonaux sont distincts etune matrice u:Mnn(R)→Mnn(R)
défini paru(M) =DM−M D. Etudierker(u)et Im(u).
En déduire que toute matrice de trace nulle est de la formeXY−Y X(X Y)∈Mn2(ie "est un
commutateur").
Dans le casn= 2, pour(a b)donné, chercher(X Y)avecYdiagonale tel que0ab0=XY−Y X;
en déduire une méthode de calcul de(X Y).
Exemple : PourA=−514−1172−1273, déterminer(X Y).
10−20 26

Mines
8. SoitA= (aij)∈Mn(K)antisymétrique.
(a) On supposea126= 0, et on décomposeAsous la forme :A=−tUVJUavecJ=−a012a012.
SoitP=I02−JIn−−12U. Montrer quePexiste et est inversible.
CalculerAP. En déduire que rg(A) = 2 +rg(tU J−1U+V).
(b) Dans le cas général, montrer que rg(A)est pair.
9. SoitEunK−espace vectoriel de dimension n,f∈L(E)nilpotent d’ordrep,a∈Etel quefp−1(a)6= 0
etF=Vectf(k)(a).
k∈N
(a) Prouver quef(k)(a)k∈[0p−1]est une base deF.
(b) Soitϕ∈E∗tel queϕ(f(p−1)(a))6= 0; prouver queϕexiste. SoitH={x∈E∀k∈Nϕ◦fk(x) = 0};
démontrer queHest un supplémentaire deFstable parf.

Exercices de Mathématiques PC - Mathilde PETIT - 2011

a7-050

a7-082

Algèbre linéaire (I) : Espaces de dimension finie

(c) Décrire la matrice defdans une base adaptée àF⊕H.
Prouver qu’il existe une baseBdeEtelle que la matriceAdef
etaii+1∈ {01}.

dansBvérifieaij= 0sij6=i+ 1

10. Soit(Xi)1≤i≤p,pmatrices deM1n(R)formant une famille libre,(Yj)1≤j≤q,qmatrices deM1n(R)formant aussi
une famille libre ; montrer que la famille des(tYjXi)est une famille libre.CCP
11. Montrer queMnn(K)admet une base formée de projecteurs.
12. SoitAetBdes matrices deMn(R). SoitQ∈R[X]un polynôme non constant.
On suppose queA+B=AQ(B).
(a) Montrer que, siQ(B)−Inest inversible, alorsAetBcommutent.
(b) Montrer que rg(AB−BA) +rg(Q(B)−In)≤n.
Mines

13. SoitPla matrice de passage de(Xk)0≤k≤nvers((X−1)k)0≤k≤n; calculerPetP−1.
14. SoitJ=00i−000i!.
1 0
(a) Calculer les puissances successives deJ.
(b) SoitAl’espace vectoriel engendré par les puissances successives deA. Prouver queAest un anneau. Déter-
miner ses éléments inversibles.
(c) On poseK=I3−J+J2. SoitA1l’ensemble des matricesLcarrées d’ordre 3 surCtelles queKL=LK=L.
Prouver queA1espace vectoriel. Quelle est sa dimensionest un ? Est-ce un corps ? Est-ce un anneau ?
15. SoitAl’espace vectoriel des matrices réelles d’ordrenetAune matrice symétrique deA. Prouver que tout
élémentMdeApeut s’écrire sous la formeM=X+AY, oùXetYsont des éléments deAet oùAX= 0. Cette
décomposition est-elle unique ?
16. DansE,K-espace vectoriel de dimension @

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