Histoire de la philosophie chinoise
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Histoire de la philosophie chinoise

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@ Ernst Viktor ZENKER HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE CHINOISE Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole Courriel : Dans le cadre de la collection : Les classiques des sciences sociales dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web :
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

@

Ernst Viktor ZENKER






HISTOIRE DE LA
PHILOSOPHIE CHINOISE












Un document produit en version numérique par Pierre Palpant,
collaborateur bénévole
Courriel : ppalpant@uqac.ca

Dans le cadre de la collection : "Les classiques des sciences sociales"
dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi
Site web : http://classiques.uqac.ca/

Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi
Site web : http://bibliotheque.uqac.ca/


Histoire de la philosophie chinoise
Cette édition électronique a été réalisée par Pierre Palpant, collaborateur
bénévole.
Courriel : ppalpant@uqac.ca


à partir de :


HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE CHINOISE

par Ernst Viktor ZENKER (1865-1946)


traduit de l’allemand par G. Lepage, ancien attaché à l’Ecole Française
d’Extrême-Orient et Yves Le Lay, professeur au Lycée de Lannion.
Première édition allemande : 1926.
Editions Payot, Paris, 1932, 528 pages.




Polices de caractères utilisée : Verdana, 12 et 10 points.
Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’.
[note : un clic sur @ en tête de volume et des chapitres et en fin d’ouvrage,
permet de rejoindre la table des matières.]


Édition complétée le 31 décembre 2006 à Chicoutimi, Québec.


2 Histoire de la philosophie chinoise
T A B L E D E S M A T I È R E S
Notes — Bibliographie
PREMIER LIVRE : DE L’ÉPOQUE CLASSIQUE A LA SOCIÉTÉ DES HAN

Avant-propos

Première partie : L’époque préclassique.
I. Introduction.
II. L’ époque préhistorique.

Deuxième partie : L’époque classique.
III. Les précurseurs.
IV. Lao-tse.
V. K’oung-tse (Confucius).
VI. Le taoïsme classique après Lao-tse.
VII. Mei-ti et le meitisme.
VIII. Les sophistes et le développement de la logique en Chine.
IX. Les successeurs de K’oung-tse : Mong-tseu et Siun-tse.
X. L’aube d’une ère nouvelle.

DEUXIEME LIVRE : DE LA DYNASTIE DES HAN A L’ÉPOQUE ACTUELLE

Avant-propos

Troisième partie : De Ts’in Che-Houang-ti à la dynastie des Soung (206 av. J.-C.-960).
XI. Le mouvement spirituel aux époques des Han et des T’ang.
XII. L’ancienne psychologie chinoise.
XIII. Le bouddhisme chinois.
XIV. La philosophie confucienne sous la dynastie des Han.
XV. Le positivisme de Wang-tch’oung et les confuciistes des époques des
Soui et des T’ang.
XVI. Le taoïsme moderne.

Quatrième partie : De la dynastie des Soung à l’époque actuelle (960 à
1911).
XVII. L’école philosophique de la nature (Sing-li) sous la dynastie des
Soung.
XVIII. Tchou-hi et ses disciples.
XIX. Les écoles hétérodoxes. Wang-yang-ming.
XX. De la dynastie mandchoue à l’époque actuelle.

@
3 Histoire de la philosophie chinoise


PREMIER LIVRE

DE L’ÉPOQUE CLASSIQUE
A LA DYNASTIE DES HAN
(206 avant J.-C.)

4 Histoire de la philosophie chinoise
AVANT-PROPOS
@
Le vif intérêt que l’Occident éprouve, ou tout au moins p.9
paraît éprouver, de nos jours pour l’Extrême-Orient, pour la
Chine et le japon, est plutôt du snobisme que l’expression d’un
sentiment réfléchi. Il ne s’y joint ni curiosité, ni critique, car
l’Européen orgueilleux de sa civilisation ne pense guère qu’un
jaune soit capable de lui apprendre quelque chose et que les
trésors de la sagesse et de l’art chinois puissent l’enrichir de plus
d’un bien que nous a refusé notre propre culture. En outre,
l’Europe instruite ne manifeste à l’égard des grands événements
historiques qui se déroulent dans l’Extrême-Orient qu’un intérêt
réellement minime, bien que ces événements ne concernent pas
exclusivement la Chine ou l’Asie et que leur cours et leur issue
exercent une influence essentielle sur la transformation du
monde en général et du nôtre par conséquent. On ne peut guère
se figurer autrement, il est vrai, le rapport de l’Européen avec le
Chinois, puisque la compréhension historique et ethnologique de
l’Européen moyen instruit et sa connaissance de la spiritualité du
plus ancien peuple cultivé de la terre, peuple de plus de quatre
cent millions d’âmes, est, pour employer une expression
modérée, misérable. Même les jugements des politiciens de
profession, des hommes d’État, des journalistes, sur la Chine et
les Chinois, sont, la plupart du temps, si superficiels et si erronés
que la politique chinoise des cabinets européens ne peut être
que fatalement fausse. Ce que l’Europe sait de la Chine repose,
aujourd’hui encore, principalement sur les relations des
5 Histoire de la philosophie chinoise
missionnaires, des agents politiques ou commerciaux, et des
gens qui parcourent le monde. Ceux-ci sont influencés par des
préjugés religieux ou culturels et ne sont nullement en état de
porter un jugement sûr, ou bien, en plus, par suite de leur p.10
complète ignorance de l’écriture et de la langue chinoises, ne
peuvent prétendre parler sérieusement du peuple chinois.
Comme il n’existe pas un homme, serait-ce même le plus impar-
tial et le mieux doué, que ses observations personnelles mettent
à même de porter un jugement convenable sur une nation de
quatre cent millions d’âmes dont le passé historique s’étend sur
quatre mille ans, le seul moyen de connaître un peuple si
particulier est d’étudier l’histoire de sa culture et de sa pensée,
seule expression sûre et infaillible du caractère national. Or, c’est
à ce point de vue précisément que l’Europe, si fière de sa
science, ignore beaucoup et que sa prétention habituelle fait
place à une extrême modestie. Ce que l’Européen instruit
connaît de la littérature philosophico-religieuse et politique si
immensément riche de la Chine se borne à trois ou quatre noms,
Confucius, Lao-tse, ainsi que Tchouang tse et Li t’ai pei. Il tient
souvent ce qu’il sait de gens qui ne connaissent pas le chinois,
qui se servent, sans aucun scrupule, de traductions anciennes ou
étrangères et ajoutent leurs fautes et leurs procédés arbitraires
personnels à ceux de leurs modèles. Fait étrange, ces <
traductions » rencontrent l’approbation des lecteurs bien plus
facilement que d’honnêtes traductions faites directement sur le
texte chinois.
Cette histoire de la philosophie chinoise, faite pour la
première fois d’après des sources originales, a, d’une part, un
6 Histoire de la philosophie chinoise
but scientifique : compléter la connaissance du travail de la
pensée philosophique en général, et de l’autre un but pratique :
donner au jugement que portent les gens instruits sur l’autre
moitié de l’humanité cultivée une base plus sûre que celle qu’ils
possédaient jusqu’à maintenant. Cet exposé comprend deux
livres. Le premier s’occupe d’une période de deux mille ans
environ pour s’arrêter aux grandes transformations sociales qui
eurent lieu au troisième siècle avant notre ère, sous Ts’in Che
houang ti. Cette époque comprend l’ère classique de la Chine ;
ses principaux représentants appartiennent aux esprits les plus
élevés et aux personnalités les plus sacrées de tous les peuples
et de tous les temps. Le livre second contient l’histoire de la
philosophie chinoise jusqu’à l’époque la plus récente, qu’il traite
jusque dans ses derniers mouvements spirituels. Comme cet
ouvrage n’est pas exclusivement destiné aux sinologues — p.11
qui moins que tous autres ont besoin d’un tel livre — mais
s’adresse en général à ceux qui connaissent la philosophie et aux
gens instruits qui ne sont pas à même de se reporter aux textes
chinois, j’ai limité les indications bibliographiques des différents
chapitres aux œuvres écrites en langues européennes et je n’ai
signalé les ouvrages en langue japonaise ou en langue chinoise
que s’ils ont été écrits ou traduits en langue européenne.
Exceptionnellement, lorsque les traductions européennes font
défaut, comme c’est le cas pour l’œuvre de Kouan-tse, pour le
Lu-che tch’oun ts’iou, etc... J’ai donné &

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