Théorie générale de l emploi, de l intérêt et de la monnaie
107 pages
Français

Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie

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  • redaction - matière potentielle : du treatise
  • exposé - matière potentielle : la théorie générale
John Maynard KEYNES (1936) Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie Traduit de l'Anglais par Jean- de Largentaye (1942) LIVRES I, II ET III Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: Site web: Dans le cadre de la collection: Les classiques des sciences sociales Site web: Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web:
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Langue Français

Extrait

John Maynard KEYNES (1936)
Théorie générale
de l’emploi, de l’intérêt
et de la monnaie
Traduit de l’Anglais par Jean- de Largentaye (1942)
LIVRES I, II ET III
Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi
Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca
Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt
Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales"
Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html
Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque
Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi
Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htmJ. M. Keynes(1936), Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (livres I à III) 2
Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay,
professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :
John Maynard KEYNES
Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936)
Livres I, II et III
Traduit de l’Anglais par Jean- de Largentaye (1942)
Une édition numérique réalisée à partir du livre de John Maynard Keynes,
Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936). Traduit de
l’Anglais par Jean de Largentaye (1942). Paris : Éditions Payot, 1942.
Polices de caractères utilisée :
Pour le texte: Times, 12 points.
Pour les citations : Times 10 points.
Pour les notes de bas de page : Times, 10 points.
Toutes les formules ont été réalisées avec l’Éditeur d’Équations du
traitement de textes, ce qui rend manipulable toutes les formules.
Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft
Word 2001 pour Macintosh.
Mise en page sur papier format
LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)
Édition complétée le 20 juin 2002 à Chicoutimi, Québec.J. M. Keynes(1936), Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (livres I à III) 3
Table des matières
Préface pour l'édition française, 1942
Préface de l'édition anglaise, 1936
Note du traducteur, 1942
Livre I : Introduction
I. - La théorie générale
II. - Les postulats de l'économie classique
III. - Le principe de la demande effective
Livre II : Définitions et concepts
IV. - Le choix des unités
V. - De la prévision en tant qu'elle détermine le volume de la production et
de l'emploi
VI. - La définition du revenu, de l'épargne et de l'investissement
I. - Le revenu
II. - L'épargne et l'investissement
Appendice sur le Coût d'usage
VII. - Nouvelles considérations sur le sens des notions d'épargne et
d'investissement
Livre III : La propension à consommer
VIII. - La propension à consommer I. - Les facteurs objectifs
IX. - La propension à consommer II. - Les facteurs subjectifs
X. - La propension marginale à consommer et le multiplicateur
Voir le second fichier
Livre IV : L'incitation à investir
XI. - L'efficacité marginale du capital
XII. - L'état de la prévision à long terme
XIII. - La théorie générale du taux de l'intérêt
XIV. - La théorie classique du taux de l'intérêt
Appendice relatif aux taux de l'intérêt tel qu'il apparaît dans les Principes
d'Économie de Marshall, dans les Principes d'Économie Politique de
Ricardo, et en d'autres ouvragesJ. M. Keynes(1936), Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (livres I à III) 4
XV. - Les motifs psychologiques et commerciaux de la liquidité
XVI. - Observations diverses sur la nature du capital
XVII - Les propriétés essentielles de l'intérêt et de la monnaie
XVIII. - Nouvel exposé de la théorie générale
Livre V : Salaires nominaux et prix
XIX. - Variations des salaires nominaux
Appendice sur la Théorie du Chômage du Professeur Pigou
XX. - La fonction de l'emploi
XXI. - La théorie des prix
Livre VI : Notes succinctes suggérées par la théorie générale
XXII. - Notes sur le cycle économique
XXIII. - Notes sur le mercantilisme, les lois contre l'usure, la monnaie
estampillée, et les théories de la sous-consommation
XXIV. - Notes finales sur la philosophie sociale a laquelle la théorie générale
peut conduire
LEXIQUEJ. M. Keynes(1936), Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (livres I à III) 5
Préface pour l'édition
française
Par John Maynard Keynes, 1942
Retour à la table des matières
Pendant un siècle ou plus l'Économie Politique a été dominée en Angleterre par
une conception orthodoxe. Ce n'est pas à dire qu'une doctrine immuable ait prévalu,
bien au contraire ; la doctrine a évolué progressivement. Mais ses postulats, son
esprit, sa méthode sont restés étonnamment les mêmes et une remarquable continuité
se distingue à travers les changements. C'est dans cette orthodoxie en constante
évolution que nous avons été élevé. Nous l'avons étudiée, enseignée, commentée dans
nos écrits et sans doute les observateurs superficiels nous rangent-ils encore parmi ses
adeptes. Les futurs historiens des doctrines considèreront que le présent ouvrage
procède essentiellement de la même - tradition. Mais nous-mêmes, en écrivant ce
livre et un autre ouvrage récent qui l'a préparé, nous avons senti que nous abandon-
nions cette orthodoxie, que nous réagissions fortement contre elle, que nous brisions
des chaînes et conquerrions une liberté. Cet état d'esprit explique certains défauts de
l'ouvrage ; il explique en particulier qu'il revête en divers passages un caractère de
controverse, qu'il ait trop l'air de s'adresser aux défenseurs d'une conception spéciale
et pas assez à la Ville et au Monde. Nous avons voulu convaincre notre entourage et
ne non,, sommes pas adressé assez directement au grand publie. Trois ans ont passé
depuis lors, nous nous sommes habitue à notre nouveau vêtement et avons oublié
jusqu'à la forme de l'ancien. Si nous devions récrire cet ouvrage, nous chercherions à
éviter ce défaut et nous nous efforcerions d'exposer avec plus de netteté notre propre
manière de voir.J. M. Keynes(1936), Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (livres I à III) 6
Nous disons tout ceci tant pour nous expliquer que pour nous excuser aux yeux
des lecteurs français. Car en France il n'y a pas eu de tradition orthodoxe qui ait
gouverné l'opinion contemporaine aussi complètement qu'en Angleterre. La situation
des États-Unis a été très comparable à la nôtre. Mais en France et dans les autres pays
du continent aucune école n'a été à ce point prépondérante depuis la disparition de
l'École Libérale Française, qui fleurissait il y a quelque soixante-dix ans (les membres
de cette école ont d'ailleurs survécu si longtemps au déclin de leur influence qu'il
nous souvient, alors que nous étions jeune rédacteur à l'Economic Journal, d'avoir été,
chargé d'écrire les nécrologies d'un grand nombre d'entre eux : Levasseur, Molinari,
Leroy-Beaulieu ...) Si l'influence et l'autorité de Charles Gide avaient égalé celles
d'Alfred Marshall, la situation en France eût été plus semblable à la nôtre. A l'heure
actuelle les économistes français sont éclectiques ; leurs doctrines ne sont pas assez
enracinées - du moins le croyons-nous parfois - dans une conception systématique.
Ceci les rendra peut-être plus accessibles à nos arguments, mais il se peut aussi que
nos lecteurs se demandent ce que nous voulons dire lorsque nous faisons un usage,
que certains de nos critiques anglais jugent impropre, des termes d'école « classique »
et d'économistes « classiques ». Il pourra donc être utile aux lecteurs français que
nous nous efforçions d'indiquer en quelques mots ce que nous considérons comme les
caractéristiques principales de notre étude.
Nous avons donné à notre théorie le nom de « théorie générale ». Par là nous
avons voulu marquer que nous avions principalement en vue le fonctionnement du
système économique pris dans son ensemble, que nous

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