Etude : les Français et l'écriture, véritable histoire d'amour (Amazon)

Christine Laurent

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• Publié par: ActuaLitte.com
• Publié le: 20 mars 2015
• Nombre de lectures: 207
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Les FƌaŶçais et le plaisiƌ d’ĠĐƌiƌe

Sondage réalisé par

pour

Publié le 20 Mars 2015

Méthodologie

Recueil

Echantillon

EŶƋuġte ƌĠalisĠe aupƌğs d’uŶ ĠĐhaŶtilloŶ de FƌaŶçais interrogés par Internetles 5 et 6 mars 2015

Echantillon de1 018 personnesreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité del’ĠĐhaŶtilloŶassurée par la est méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession del’iŶteƌǀieǁĠaprès stratification par région et catégoried’aggloŵĠƌatioŶ.

Principaux enseignements (1/3)

Les FƌaŶçais et le plaisiƌ d’ĠĐƌiƌe «Ecrire Ŷe coûte rieŶ, ŵais Ŷous procure d’iŶfiŶis plaisirs*»… Les FƌaŶçais goûteŶt-ils encore à ce plaisir ou est-il suranné? Ce soŶdage aďoƌde aussi la ƋuestioŶ de l’auto-puďliĐatioŶ Ƌui se dĠveloppe aujouƌd’hui suƌ iŶteƌŶet et du prix du livre électronique. La ŵoitiĠ des FƌaŶçais aiŵeŶt ĠĐƌiƌe. A ƌeďouƌs des ĐliĐhĠs, Đ’est suƌtout le Đas des jeuŶes Le plaisird’ĠĐƌiƌeappartient-il à un autre temps ? Non : il y a encore des Français qui aiment cela et ils sont nombreux.Qu’il s’agissedel’ĠĐƌituƌe-loisirs (journal intime, blog…), de correspondance ou de travail, 1 Français sur deux aime écrire (dont 14% beaucoup). Serait-ce avant tout un plaisir féminin ? Les femmes sont plus motivées que les hommes (55% contre 44%). Mais surtout, de manière contre-intuitive, les jeunes Français sont plus portés surl’ĠĐƌituƌeque leurs aînés.C’estcomme si le goût del’ĠĐƌituƌetendait às’Ġpuiseƌvie professionnelle. Ainsi les 18-24 ans sont 59% à aimer écrire, 54% chez lesavec le temps et la 25-34 ans et la proportion tombe à 44% chez les 35-49 ans.L’appĠtitd’ĠĐƌiƌerevient après 50 ans mais sans atteindre le niveau observé chez les plus jeunes (il « culmine » à 56% chez les 65 ans et plus). Pour les Français,l’ĠĐƌituƌeserait un bienfait pour la santé ! Ils citent en effet « faire travailler sa mémoire » comme première vertu del’ĠĐƌituƌe (44%), assez loin devant le fait de faire passer des messages difficiles (36%), parvenir à décrire des sentiments (30%),s’Ġǀadeƌ(20%) et se détendre (17%). Ce travail sur la mémoire ne serait pasl’apaŶagedes seniorspuisƋu’il est cité comme premier bénéfice également par les 18-24 ans (35% de citations), à égalité avec le fait de parvenir à décrire ses sentiments. Le risque de voir sa mémoire fuir, souvent associé à une société sous perfusion de Wikipedia et des GPS,Ŷ’estdonc pas seulement une histoire que se raconteraient « les vieux ». *Raymond Queneau, Pensées

Principaux enseignements (2/3) Pƌğs d’uŶ tieƌs des FƌaŶçais a dĠjà ĠĐƌit ou a soŶgĠ à ĠĐƌiƌe uŶ livƌe, plutôt uŶ ƌoŵaŶ Ecrire est une chose,s’atteleƌà un livre en est une autre ! Mais la proportiond’ĠĐƌiǀaiŶsoud’ĠĐƌiǀaiŶspotentiels est loind’ġtƌe négligeable puisque ce pari a tenté plus de 3 Français sur 10 (31%). Parmi ceux-là 4% sont passés àl’aĐteet 27% en sont restés au stade de projet. Une envieƋu’acaressée une forte proportion de jeunes (42% des 18-24 ans) sans toutefoiss’atteleƌsouvent àl’ouǀƌage(4%). Quand ils écrivent ouƋu’ilsenvisagent de le faire, les Français partent surl’idĠed’uŶroman (56%), un genre littéraire qui écrase les autres sûrement parce queĐ’est aussi ceƋu’ils préfèrent lire comme ont pu le montrer différentes études sur le sujet. La biographie ou autobiographie est citée en second (26%, 49% chez les 65 ans et plus) puis, de manière plus marginale le livre jeunesse (8%), le livre historique (5%), la BD fermant la marche (3%).C’estle goût del’ĠĐƌituƌe(40%), tout simplement, qui amène le plus souvent au projet du livre, devantl’eŶǀiede transmettre une histoire à sa descendance (31%), la thérapie parl’ĠĐƌituƌeou (19%) l’expeƌtised’uŶ sujet (10%).L’eŶǀie de transmission est toutefois bien plus forte chez les hommes (43% contre seulement 23% chez les femmes),Đ’estchez eux la première motivation devant le goût del’ĠĐƌituƌe(36%). La publication : obstacle difficile pour 9 Français sur 10.L’auto-publication apparaît attractive Ecrire un livre peut certes apporter de la joie, mais nécessite efforts et rigueur. Et une foisl’ouǀƌagesi on en est terminé, satisfait, encore faut-il trouver un éditeur. Pour quasiment tous les Français (92%) cette mission apparaît difficile (voire très difficile pour 44%d’eŶtƌeDès lors, eux). l’auto-publication se révèle attractive pour les personnes concernées (écrivains ou potentiels écrivains) : ils sont 73% à considérer que cette méthode, qui se développe sur internet, pourrait les intéresser pour publier leur propre livre. En face, le public devrait être présent puisque près de 6 Français sur 10 (57%) se disent prêts à payer un livre publié sur ce type de plateforme. Toutefois, pour mesurer le potentiel réel (et relativement immédiat) de lecteurs, il faut regarder ceux qui se déclarent « certains » de payer pour lire un livre auto-édité : cela représente 6% de Français soit près de 3 millions de lecteurs en France. Les avis et notations apparaissent largement comme le facteur le plus incitatif àl’aĐhatd’uŶlivre auto-publié. 68% des Français les citent (37% les avis détaillés et 31% les notes), devant la possibilité de lire gratuitement des extraits del’œuǀƌe convoitée (38%) et un prix très bas (31%). Les avis, il est vrai, apparaissent désormais comme le sésame qui déclenchel’aĐhatd’uŶbien culturel sur internet (livre, cinéma, théâtre) : les deux tiers des Français (64%) les regardent avant de prendre leur décision.

Principaux enseignements (3/3)

Près de 3 Français sur 10 ont déjà lu un livre sous format électronique Si le livre auto-édité sur internet est attrayantĐ’estparce que les Français commencent à se familiariser avec le livre aussi électronique. 3 Français sur 10 nous disentƋu’ilsont déjà eul’oĐĐasioŶd’eŶlire un (ce qui ne signifie pasƋu’ilen ait acheté un eux-mêmes). Toutefois, pour que ce format puisse réellement se développer, encore faudrait-il que son prix soit attractif. 90% des Français estimentƋu’ildoit être moins cher que le livre sur papier et 71% considèrent mêmeƋu’ildoit être « nettement » moins cher ! Céline Bracq, Odoxa

Un Français sur deux aime écrire

6

De manière générale, aimez-vous écrire, que ce soit pour vos loisirs (journal intime, blog,…), votre correspondance (courrier,…) ou votre travail (rédaction de documents,…) ?

S/T N’aiŵe pas : 49%

Pas du tout 13%

Peu 36%

(NSP) 1%

Beaucoup 14%

Assez 36%

S/T Aime : 50% 55% des femmes 44% des hommes 59% des 18-24 ans

Faire travailler sa mémoire : principal bienfait de l’ĠĐƌituƌe

7

Quels sont selon vous les principaux bienfaits del’ĠĐƌituƌe? Cela permet avant tout de…

Faire travailler sa mémoire

Parvenir à faire passer des messages difficiles

Parvenir à décrire des sentiments

S'évader

Se détendre

(NSP)

- 2 réponses possibles - 44%

1%

36%

30%

20% dont 32% des 18-24 ans

17%

Pƌğs d’uŶ FƌaŶçais suƌ tƌois a dĠjà ĠĐƌit uŶ liǀƌe ou a songé à le faire

8

Avez-vous déjà écrit ou songé à écrire un livre ?

[NOM DE CATÉGORIE] [POURCENTAGE]

Oui, vous en avez (NSP) déjà écrit un 1% 4%

S/T Oui : 31%

Oui, vous avez songé à le faire 27% dont 42% des 18-24 ans

Les romans et essais, principaux genres littéraires que les Français épouseraient

9

Quel type de livre avez-vous écrit ou songé à écrire ? Base : a l’intention d’écƌiƌe un livƌe ou Ƌui en ont écƌit un

Un roman, un essai

Une biographie ou autobiographie

Un livre jeunesse

Un livre historique

Une BD

(NSP)

8%

5%

3%

1%

26% dont 49% des 65 ans et plus

56%

Le plaisiƌ d’ĠĐƌiƌe, ŵotiǀatioŶ Ŷ°1 des Français

10

Pour quelle raison principale avez-vous songé à écrire ou écrit un livre ? Base : à l’intention d’écƌiƌe un livƌe ou en a écƌit un

Par goût de l'écriture

Par envie de transmettre une histoire à votre descendance

PaƌĐe Ƌue Đ’est uŶe foƌŵe de thĠƌapie

Parce que vous êtes expert d'un sujet

10%

19%

40% Femmes : 43%

31% Hommes : 40%

Etre publié, une difficulté pour la quasi-totalité des Français

11

Selon vous, est-il très facile, plutôt facile, plutôt difficile ou très difficiled’ġtƌepubliéloƌsƋu’oŶa écrit un livre ?

S/T Difficile : 92%

Très difficile 44%

Très facile (NSP) 1% 1% Plutôt facile 6%

Plutôt difficile 48%

S/T Facile : 7%