Récit de Brice et Justin

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-1- Ce matin, les quais sont bondés : matelots, commerçants, négociants et armateurs attendent le départ des navires. Heureusement les quais ne sont plus en bois, mais en pierre, plus solides. Plusieurs navires y sont amarrés, des immeubles de pierre jaune, des statues, des palans.
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19 juin 2013

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179

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Français

-1-
Ce matin, les quais sont bondés : matelots, commerçants, négociants et
armateurs attendent le départ des navires. Heureusement les quais ne sont
plus en bois, mais en pierre, plus solides. Plusieurs navires y sont amarrés, des
immeubles de pierre jaune, des statues, des palans. Nous allons enfin quitter ce
quai pour vivre notre aventure extraordinaire à bord de ce bateau.
Quelle odeur curieuse ! Un mélange de poisson, de vin, d’armagnac et d’eau de
mer.
Les cordes qui frottent, les voiles qui se hissent, les chaînes qui claquent et les
cris de la foule.
« - Capitaine, les officiers et nos familles attendent sur le quai pour nous saluer
avant notre départ
-Va leur dire que nous arrivons. L’équipage doit vérifier tout le matériel avant
l’appareillage.
-Bien capitaine. »












-2-
Au bout de deux semaines, le bateau a atteint la mer du Nord. Le voyage a
été épuisant. Certains marins sont morts de maladies et on a dû jeter leurs
corps à la mer. Le froid est toujours présent et la soute empeste le rat mouillé
.Ces bêtes nuisibles sont indestructibles et résistent mieux que les hommes à
ce périple. Combien serons-nous en arrivant ? Rien qu’à regarder la mer, cela
vous glace le sang car elle est aussi sombre que les ténèbres.




















-3-
La colère de la mer et des vents allaient mettre fin à notre voyage. Les vagues
étaient d’une hauteur faramineuse, les nuages noirs annonçaient le malheur
et donnaient l’impression que Poséidon vidait sa colère la plus terrible sur
nous. Plusieurs éclairs jaillissaient du ciel et l’un d’entre eux frappa le grand
mât qui tomba en avant et s’effondra sur le mât de misaine. L’eau s’infiltra
peu à peu sur tous les ponts. Les marins étaient tellement apeurés qu’ils
perdaient tous leurs moyens. Plusieurs se jetèrent à l’eau et coulèrent
rapidement car les vagues étaient gigantesques.
C’était un vacarme monstrueux.
« Aidez-moi, aidez- moi ! Ma jambe ! J’ai mal ! Sortez-moi de là ! »
« Vite, prenons une chaloupe et partons !
-Non, impossible, elles se sont toutes décrochées sous le poids et la puissance
des vagues ! »
Les vagues faisaient un bruit monstrueux quand elles s’abattaient contre moi.
Mais au bout de quelques minutes le bateau sombra dans les profondeurs de la
mer et je n’entendis plus aucun bruit.
Accroché à ma planche, tous mes membres commençaient à geler. Les vagues
puissantes et rapides m’emportèrent vers les côtés de Suède.
Avant d’atteindre le rivage, je passais des heures entières à esquiver les rochers
noirs si durs et si grands. Puis je m’évanouis à cause du froid glacial. Je me
réveillai sur une plage de cailloux. Il y avait des stalactites sous les rochers, tout
à l’horizon était recouvert d’une épaisse couche de neige.


Bonjour je m’appelle Arvid, alors que je marchais sur la plage j’ai retrouvé le corps de cet
homme complètement gelé. Dans son carnet j’ai lu son périple.
Sous ce terrible climat et après avoir enduré, accroché à sa planche, de longues minutes
dans l’océan glacial, il est mort sur le bord de la plage, seul, dans la neige.

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