Le symptôme dans la psychose par Jean-Claude Encalado, (2) (fr-angl)
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Quelle est la nouvelle définition que Miller donne à ce moment-là de son élaboration ?
D’abord, il pose que l’écriture du symptôme vient à la place de ce qui n’est pas écrit. La nécessité du symptôme vient à la place de l’impossible du rapport sexuel. Le ne cesse pas de s’écrire vient à la place du ne cesse pas de ne pas s’écrire. Bref, le symptôme est une question d’écriture.
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Extrait

Le symptôme dans la psychose. (2)
parJean-Claude Encalado,
Reprenons rapidement les choses.
Quelle est la nouvelle déInition que Miller donne à ce moment-là de son élaboration ?
D’abord, il pose que l’écriture du symptôme vient à la place de ce qui n’est pas écrit. La nécessité du symptôme vient à la place de l’impossible du rapport sexuel. Le ne cesse pas de s’écrire vient à la place du ne cesse pas de ne pas s’écrire. Bref, le symptôme est une question d’écriture.
N/ï.
Ecrit/ non écrit.
Telle est la première thèse : une écriture se substitue à un défaut d’écriture. La seconde thèse, c’est que l’écriture du symptôme noue des éléments disparates.
Et là, il me semble que Miller s’appuie sur le schéma de Lacan de 1964, d’aliénation/séparation. Le symptôme est le nouage d’un élément symbolique et d’un élément pulsionnel. Une part du symptôme est dans l’Autre, une autre part est dans la pulsion.
Et sur base de cette opposition, il pose que, dans le symptôme, il y a une part qui change (la part symbolique) et une part qui ne change pas (la part pulsionnelle). La variable du symptôme, c’est son inscription dans le champ symbolique ; la constance du symptôme, c’est son attache pulsionnelle.
Miller aîrme alors : « Je considère que la bonne orientation concernant le symptôme, c’est de s’orienter sur cette disjonction-là : la pulsion, d’un côté, l’Autre sexuel, de l’autre. »
On peut dresser un tableau à deux colonnes, et répartir alors les choses ainsi :
— Du côté de la pulsion, vous avez ce qui ne change pas, ce qui est constant, l’auto-érotisme, la jouissance du corps de l’Un, la solitude, le cynisme.
— Du côté de l’Autre, vous avez le symbolique, le lieu d’où s’organise la relation à l’Autre sexe, les inventions symboliques, telles que la religion, le droit, le politique, qui forment autant de cultures, autant de civilisations, qui sont fonction d’un temps historique et d’un lieu géographique. Et la particularité de ces inventions culturelles, de ces formes civilisationnelles, de cet « ordre symbolique », comme dit Lacan, c’est qu’ils sont marqués par un caractère de semblant, par ce que Condorcet qualiIait de « Chimères », par ce que Bentham caractérisait du terme de « Fiction ». Blaise Pascal le savait, quand il disait : « Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » Tout branle. Cela peut conduire au scepticisme. Et toute la question alors est de savoir s’il existe un point de garantie, un fondement qui nous dirait : telle est la vérité, tel est le réel sur quoi poser … ce que nous avons à poser.
La fonction du symptôme est de nouer un élément symbolique, qui est de l’ordre du semblant, de l’ordre du variable, avec un élément pulsionnelle, qui est de l’ordre du constant, de l’ordre corporel aussi, bout de corps, quasi réel.
Bien que ce qui s’élabore au lieu de l’Autre symbolique soit marqué par ce caractère de semblant, de Ictions, de quelque chose d’éminemment peu réel, c’est là cependant s’élaborent les multiples scénarios de la relation à l’Autre sexe, qui sont fonction justement des cultures, des civilisations.
Qu’est-ce qui fait que le sujet s’intéresse à l’Autre ? La réponse de Freud, de Lacan, de Miller, est de dire : le sujet s’intéresse à l’Autre parce qu’il a perdu là son objet pulsionnel. Et la pulsion, le circuit pulsionnel, comme le déInit Freud dans un texte de 1915, « Pulsions et destins des pulsions », dans « Un enfant est battu », dans « Le problème économique du masochisme », part du corps, part d’une sensation, d’une excitation éprouvée dans le corps, tourne autour de l’objet perdu qui se trouve côté Autre, et revient sur le corps, avec eet de satisfaction, dit Freud.
C’est sur base d’éléments symboliques, œdipiens, et d’un élément pulsionnel, objet perdu, que le sujet se construit son rapport à l’Autre sexe.
Et sur base d’une homologie formelle, Miller, reprenant une thèse freudienne, que Pierre Legendre d’ailleurs a longuement développée dans ses diérentes « Leçons », c’est sur base d’une homologie formelle que Miller en vient à comparer le symptôme individuelle et le symptôme social.
« Quand le semblant social ne suît pas, quand les symptômes comme mode de jouir que vous fournit la culture ne suîsent plus, alors, dans les interstices, il y a place pour les symptômes individuels. Mais les symptômes individuels ne sont pas d’une autre essence que les symptômes sociaux. Ce sont dans tous les cas des appareils pour entourer et situer le plus-de-jouir. Je considère le symptôme comme ce qui appareille le plus-de-jouir. » (Quarto 77, p.20)
Je ne développe pas cette thèse, très intéressante, bien que je pense que, pour être « vériIée », il faille en passer par un long détour, du côté de la philosophie politique, des grands livres comme ceux de Hobbes (leLeviathan), de Locke (Essai sur le pouvoircivil), Montesquieu (De l’Esprit des lois), telles qu’elles ont pensé la séparation des pouvoirs et promu une forme de gouvernement, la forme républicaine (même quand nous sommes, comme ici en Belgique, dans le cadre d’une monarchie dite constitutionnelle) ; articuler ces réexions politiques à l’économie, en quoi les principes économiques de production, de productivité, de rentabilité, et de consommation voire de surconsommation, ont une incidence sur le politique ; et à l’Etat, à cette méga-machine qui s’est développée en moins de deux siècles, au point que les contradictions de l’ensemble des domaines d’activités humaines, qu’on peut énumérer en reprenant sommairement les diérents ministères étatiques, ministère
de la défense nationale, de la justice, des Inances, ministère de l’agriculture, de l’industrie, ministère des cultes, de l’éducation, de la culture, etc. On en déduit alors que les décisions politiques aujourd’hui, de quelque couleurs qu’elles soient, sont en fait subordonnées à des recommandations d’experts qui imposent au gouvernement sa marge de décision politique, sociale, culturelle.
Est-ce qu’on peut réduire le politique, l’Etat moderne, à un discours, le discours du matre, et à une lettre, le S1 ? Lacan n’a-t-il pas modiIé la structure du discours du matre moderne, le baptisant d’un nouveau nom, le discours du capitalisme, où ce qui commande n’est plus le S1, le désir, la volonté du matre antique, mais S2, le savoir de l’Etat moderne qui, par le développement des techno-sciences, impose au sujet de nouvelles formes de fantasmes et de jouissances ?
Bref, est-ce qu’on peut comparer formellement le symptôme individuel au symptôme social ?
C’est ici que je reviens aux schémas que je vous avais proposés la fois dernière. Et notamment à cette thèse que Miller reprend à Freud et à Lacan, à savoir que la pulsion introduit le grand Autre, institue le grand Autre, appelle quelque chose qui est dans l’Autre, va chercher quelque chose qui est dans l’Autre, et le ramène dans le champ du sujet : « La pulsion va chercher l’objet dans l’Autre parce que cet objet en a été séparé. » (p.21) Et que la jouissance du corps, l’auto-jouissance du corps, passe par l’Autre, passe plus précisément par l’hétéro-objet.
Ça, ça vaut pour le circuit pulsionnel dans le cas de la névrose. Et il me semble qu’à partir des éléments que Miller nous propose comme déInissant le symptôme, on pourrait écrire un schéma. Quels sont ces éléments ? ïls sont au minimum au nombre de quatre : le sujet comme manque, l’Autre comme sans fondement, l’objet perdu et le signiIant fondamental. Et ce qui lie ces quatre éléments fondamentaux, c’est le circuit pulsionnel. Ce circuit pulsionnel part du corps, passe par l’Autre, tourne autour de l’objet, se choisit les signiIants qui le symbolisent (se faire croquer par un homme, se faire maltraiter par le père, etc.), et revient sur le corps.
Est-ce que ça vaut dans le cas de la psychose ?
Rien que cette question nous oblige à dessiner un autre schéma, et fait se soulever la question : Est-ce qu’on peut écrire la structure du sujet ? Est-ce qu’on peut écrire la structure du symptôme ? Est-ce que l’on peut écrire une structure psychopathologique, comme on dit en psychiatrie, l’une dérivant de l’autre, comme le fait Lacan en 1958, où il fait dériver la psychose (notamment avec ses concepts de forclusion du Nom-du-Père et de forclusion du phallus) de la structure de la névrose ? Et de même, en 1969, quand il oppose la perte de l’objet dans la névrose, et la non-séparation de l’objet dans la psychose, posant que le psychotique a son objet « en poche » ?
Le reproche quasi épistémologique que l’on peut faire à l’égard de cette démarche, c’est qu’on écrit une structure (la structure de la psychose) en la faisant dériver de l’autre (la structure de la névrose), en posant alors des termes négatifs :pasde Nom-du-Père,pasde castration,pasde séparation. Et on pose alors que le sujet psychotique, confronté à ces trous et à cet excès de jouissance, doit inventer quelque chose, doit suppléer à ces défauts.
Bref, rien que ces termes de « forclusion », de « non-séparation », de « suppléance », disent que l’on construit la structure de la psychose en fonction de la structure de la névrose.
Ou bien nous faut-il construire une structure préalable d’où dérive les autres, la névrose, la psychose, la perversion ? Et se pose alors la question de savoir ce qui déciderait du choix de la structure ? Est-ce, comme dit Lacan en 1946, dans une réexion sur la causalité psychique, une « insondable décision de l’être », ou autre chose ?
Mais voyons comment cette question de l’écriture et du travail est abordée dans diérents articles sur cette question.
Si on lit les articles de Christine Le Boulengé sur l’aaire Romand dont Emmanuel Carrère a fait un livre, « L’adversaire » (Quarto 71, Août 2000) ; l’article de Jean-Claude Maleval sur « Le meurtre immotivé et la fonction du passage à l’acte chez le sujet psychotique » (Quarto 71, Août 2000) ; l’article d’Alfredo Zenoni, « La mesure de la psychose » (Quarto 80-81, Janvier 2004) ; et enIn deux articles de Miller, l’un de 1999, « L’invention psychotique » (Quarto 80-81, Janvier 2004) ; et
l’autre de 2008, « Eet retour sur la psychose ordinaire » (Quarto 94-95, Janvier 2009) — si on lit cette série d’articles, que peut-on en déduire ?
Si vous lisez les textes de Miller, l’un « L’invention dans la psychose », l’autre « Eet retour sur la psychose ordinaire », vous constaterez qu’il ne pose pas au départ la forclusion du Nom-du-père, la forclusion du phallus et la non-séparation de l’objet. ïl part plutôt des grandes catégories de la psychiatrie classique, Schizophrénie, Paranoa, Mélancolie, et il pose que le schizophrène invente qq chose pour traiter un problème concernant son corps, les organes du corps, l’unité imaginaire du corps, par exemple en s’attachant le corps avec des lanières, ou en se tatouant tout le corps, ou en se mettant un bandeau autour de la tête. Mais il y a plus que ça, il y a aussi pour ce sujet, les organes hors-corps, le phallus, la libido, voire le langage même comme organes dont il s’agit de trouver la fonction. Que faire de ce sexe ? de cette libido ? de ce langage ? Et là, ce sujet doit inventer. Bref, je retiens, s’agissant de la schizophrénie, d’une part, le corps à uniIer, à attacher, et, d’autre part, les objets hors-corps.
Que dit-il de la paranoa ? Là, le sujet invente un nouveau lien social. Et il prend comme Igure principale, Jean-Jacques Rousseau, qui avec leContrat sociala eectivement inventé un nouveau lien socio-politique, qui est passé dans la Révolution française : que la loi soit fonction de la volonté générale, et non pas de quelques privilégiés, comme ce l’était précédemment. « Les invention paranoaques ne sont pas du même registre que les invention schizophréniques. Elles portent essentiellement sur le lien social. Pour le paranoaque, ce n’est pas le problème à l’organe ou au corps qui n’est pas pris dans un discours établi, mais le problème du rapport à l’Autre. ïl est donc conduit à inventer un nouveau rapport à l’Autre. »
Que dit Miller du mélancolique ? Quelque chose d’assez étonnant : « On ne peut pas parler d’invention mélancolique. On pourrait dire au contraire que c’est l’invention impossible, et que le mélancolique pleure sur ce qui est pour lui l’impossibilité de l’invention. » Sören Kierkegaard ? Mark Rothko ? Et tant d’autres mélancoliques, ce qu’ils ont créé ne vaudrait-il pas comme invention ? Retenons que Miller met en relation une invention avec une structure psychiatrique : l’invention schizophrénique porte sur le corps, l’invention paranoaque porte sur le lien social, l’invention mélancolique est impossible.
Venons-en au texte de 2008, « Eet retour sur la psychose ordinaire ».
Là, il reprend l’enseignement classique de Lacan l’opposition entre opération du Nom-du-Père avec comme corrélation la castration, et, pourrait-on ajouter, perte de l’objet pulsionnel, tandis qu’avec la psychose, il y a forclusion du Nom-du-Père, avec comme corrélat forclusion du phallus, et, pourrait-on ajouter, non séparation de l’objet pulsionnel.
Se pose alors la question de la psychose ordinaire, qui a l’air d’une psychose non déclenchée. D’autres psychanalystes pose qu’elle s’est déclenchée, mais a déjà été traitée. La psychose ordinaire, est-elle une psychose déclenchée ou une psychose non déclenchée ?
Brousse : « La psychose ordinaire, est-elle une psychose déclenchée ou pas ? Je pense qu’elle l’est. »
Miller : « Peut-être que ce que nous appelons psychose ordinaire est une psychose qui n’est pas manifeste jusqu’à son déclenchement. »
Et pour cerner les traits caractéristiques de la psychose ordinaire, il en vient à poser une triple externalité : une externalité sociale, une externalité corporelle, et une externalité subjective.
Dans l’externalité sociale, le sujet est incapable de trouver une identiIcation sociale, d’assumer une fonction sociale. Des sujets se déconnectent, se déconnectent du monde des aaires, se déconnectent de leur vie de famille, etc.
Dans le cas de l’externalité corporelle, c’est le corps qui est vécu comme Autre pour le sujet. ïl a besoin de se réapproprier son corps, de le serrer, de le bander, de le tatouer.
Dans le cas de l’externalité subjective, c’est comme si nous avions aaire à un sujet confronté à un vide de nature non dialectique. Mais on peut aussi avoir aaire à une Ixité de l’identiIcation du sujet à l’objet (a) comme déchet.
Qu’est-ce qui est intéressant dans cette diîculté ? C’est qu’elles ont l’air de rendre plus claire, plus franche les repères classiques de la névrose : le NP, la castration, le manque, le fantasme, la pulsion, l’impuissance à faire exister le rapport sexuel, etc.
Tandis que dans la psychose, ces inventions (qui portent tantôt sur le corps et sur le hors-corps, tantôt sur le langage, tantôt sur le rapport à l’autre, tantôt sur la diîculté à dire si nous avons aaire à une schizophrénie, à une paranoa ou à une mélancolie, etc.) ces inventions ont l’air d’être bien délirantes, et que, en retour elles jettent une lueur de délire sur la construction du névrosé même.
Et que la clinique rejoint ce côté délirant des inventions.
Et qu’être analyste, dit Miller là, c’est savoir que votre propre monde, votre propre fantasme, votre propre manière de faire sens est délirante. Et, l’abandonnant, c’est permettre de percevoir le délire propre du patient, sa manière à lui, à elle de faire sens.
Du coup, ça nous décale de la pente à classer le sujet, et à nous intéresser à la façon dont il invente, à la façon dont il traite ces deux trous (forclusion du NP et forclusion du phallus) et cet excès dans le corps (la non séparation de l’objet pulsionnel).
Eh bien, voyons comme ces sujets inventent.
J’aimerais vous parler maintenant d’un cas de Anne Weinstein, d’un cas de Sophie Boucquey, et de l’article de Christine Le Boulengé sur l’aaire Romand.
Bellecaille AnnieMERCI, Jean-Claude. Oui.
Sandrine Trigano CuzzilloMerci Jean-Claude
Eugenia VarelaMerci jean-Claude, je partage !
Dom MoreauMerci,Jean-Claude.
Cat ApulteMerci JC, je lirai cela tranquillement ! si vous pouviez relayer l'appel de Miller pour sauver Mitra Kativar. Tout est sur mon mur - merci d'avance
Thierry AmateisMerci !!Voir la traduction
Joseph ParnassusMerci Jean-Claude encore un repère pour la clinique psychanalytique de la psychose...merci.
Carole NiquetUn grand merci, Jean-Claude. Je suis en plein dans les lectures sur la psychose donc ça tombe très bien !
Joseph ParnassusCarole avec Maleval tu as des cours passionnant sur la question...
Carole NiquetOui, il faut que je les lise aussi. En ce moment, je lis simultanément le séminaire 3 de Lacan et Les schizophrènes de Racamier. Le
bouquin d'une logique de la psychose de Pommier est aussi sur ma table (on me l'a donné) ainsi que l'homme et sa psycho...Voir plus
Joseph ParnassusTu es en train de faire le crime de lèse majesté vis-à-vis de la sacrosainte institution du scientisme de cette fac en eFet.
Monique HermantMerci de ces repéres si précieux pour la clinique
Véronique CornetCherJean-Claude, Merci j'emporte ça avec moi à la mer et je le lis entre deux ballades... Bises
https://www.facebook.com/notes/jean-claude-encalado/le-sympt %C3%B4me-dans-la-psychose-2/431224040290164
traduction google
The symptom of psychosis. (2)
Jean-Claude Encalado,
Let things quickly.
What is the new deInition that Miller gives the time of its development?
First, he posits that writing is the symptom instead of what is not written. Symptom is the need to replace the impossible intercourse. The do not cease to write instead of just does not stop not being written. ïn short, the symptom is a matter of writing.
N / ï.
Written / Unwritten.
This is the Irst thesis writing overrides a default writing. The second thesis is that the writing of symptoms tied disparate elements.
And then it seems to me that Miller relies on the diagram to Lacan 1964, alienation / separation. The symptom is tying a symbolic element and an element drives. A symptom is part of the Other, another part is in the drive.
And on the basis of this opposition, he posits that, in the symptom, there is a part that changes (the symbolic) and a part that does not change (from instinctual). The variable symptom is its inclusion in the symbolic Ield, the constant symptom, its attachment is instinctual.
Miller then stated: "ï consider that the correct orientation for the symptom is to move on then this disjunction: the impulse, on the one hand, the Other sex, other. '
We can draw a table with two columns, and then distribute it this way:
- On the side of the drive, which you do not change, which is constant, self-eroticism, the enjoyment of the body A, loneliness, cynicism.
- On the side of the other, you have the symbolic place where to organize the relation to the Other sex, symbolic inventions, such as religion, law, politics, forming many cultures, many civilizations, which depend on a historical time and geographical location. And cultural particularity of these inventions, these forms of civilization, this "symbolic order", as Lacan says, is that they are marked by a character pretend that by Condorcet described as "Chimera" by Bentham characterized the term "Fiction." Blaise Pascal knew, when he said: "Truth on this side of the Pyrenees, error beyond. "All motion. This can lead to skepticism. And the whole question then is whether there is a point of warranty, a foundation that we say: this is the truth, this is the real ... ask what we have to ask.
The function of the symptom is to establish a symbolic element, which is of the order of pretense, the order of the variable, with an instinctual, which is of the order of constant order body also after body, almost real.
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