Causeries historiques: les historiens de la revolution et de l'empire

Carleton University Library, Edmond Bire

Informations

• Publié par: posob
• Publié le: 11 janvier 2011
• Nombre de lectures: 68
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 17 Mo

Extrait

mmm< ^H^ 1^^^^ X >0) -.m^l)^ 4tF^-^ .îC/ :» MW^ 1 102 9831 01 F3 >5> y>) ^^1 jyy^p ui(ià4 Xàh'ài^hmé^^àÈ ,''r^^i^))m^^^m CAUSERIES HISTORIQUES GmAOx. — liir. QuiLLsaMAiM. Edmond BIRÉ /CAUSERIES HISTORIQUES y LES HISTORIENS DE LA RÉVOLUTION ET DE L'EMPIRE PARIS LIBRi^IRIE BXiOUD 4, «Se BA.B.RA3L. rue Madame et rue de Rennes, 50 CAUSERIES HISTORIQUES M. L'ABBÉ AUGUSTIN SICARD (L'ANCunf Clergé db France. Lbs évêques avant la RÉVOLUTION) (t). Si M. Sicard était sorti de l'école normale au lieu de sortir d'un grand séminaire, il figurerait dans le Diction- naire des Contemporains de M Vapereau, et je pourrais vous dire à quelle date remontent ses débuts dans les lettres. Je crois bien que c'est en 1883 que parut son pre- mier livre : L' Education morale et civique avant et pen- dant la Révolution (1100-1808). L'Académie française, dans sa séance du 20 novembre 1884, de deux mille francs, et le lui décerna un prix secrétaire perpétuel, M. Calignes mille Doucet, lui consacra dans son rapport les suivantes : (l) U Ancien Clergé de France. I. Les Évéques avant la Révolution^ par l'abbë Augustin Sicard. — Uo fort volume in-â* de 523 pages. Vic- tor LecoŒre, éditeur, rue Bonaparte, 90. — 1892. 1 2 t C'est CAUSERIES HISTORIQUES. un ouvrage de premier ordre, a rapporteur de ce livre traite, ; dit devant l'Acale démie le considérable par la su- jet qu'il par l'abondance et par la sûreté des do- cuments la qu'il renferme, par il modération, l'élégance et écrit ; fermeté avec lesquelles est enfin par toutes à les qualités qui font un bon livre destiné un succès sérieux et durable. € » Le but de l'auteur est de montrer ce qu'était l'éducala tion de la jeunesse pendant première moitié du XVIIP l'influence des utopies siècle, ce qu'elle est devenue sous philosophiques et des lois révolutionnaires, comment, enfin, un retour violent de Quand, surtout sous l'opinion publique l'a, sous le Directoire et le Consulat, « ramenée à ses antiques errements. la plume d'un prêtre, un sujet papasse reil devait appeler beaucoup d'allusions à ce qui se de nos jours, ce livre n'en contient aucune. L'auteur a cherché ailleurs un succès plus digne de tage ou non tous ses sentiments et lui. Qu'on par- toutes ses doctrines, on ne peut méconnaître la valeur historique de ce livre, sa grande modération et sa louable impartialité (1). » Ces éloges étaient pleinement mérités, sauf celui c'en est un se passe — si — de ne « contenir aucune allusion à ce qui ». de nos jours Sans doute, M. l'abbé Sicard le ; avait laissé à son térêt ouvrage calme, l'impartialité et l'ins'il permanent de il l'histoire mais n'avait pas cher- ché les allusions, ne les avait pas fuies non plus. Aussi bien, son livre tout entier n'était pas autre chose qu'une mise en regard des faits d'autrefois avec les faits d'au- (1) Camille Dooeet, Concourt littéraires, p. 318.