La religion n est pas la Spiritualité.
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Réflexion toute personnelle.

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Publié le 15 avril 2014
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

LA RELIGION N’EST PAS LA SPIRITUALITE
P a g e|1
La Religion s’adresse à l’être humain dans sa part terrestre : l’Ego. La Spiritualité englobe toute son Humanité dans son côté Universel. L’Ame est le pont arc-en-ciel qui unit l’Homme (Ego) à son Universalité (Humanité). La Religion entre dans des schémas. Ils sont faits par les Egos pour rassurer les hommes. Les encadrer pour mieux les diriger. Elle nous est imposée, par notre naissance, par notre famille, notre pays. Sa finalité est prévisible. Elle peut être controversée. Ce n’est qu’une pâle copie de la réalité. Ce n’est qu’un voile dénaturant la Vérité. Elle est sectaire, contraignante, restrictive. Elle soumet ses fidèles. Tout son enseignement est centré pour son profit. Elle privilège l’élite. La religion est faite pour péricliter. La Spiritualité est inaltérable, indéfectible. Elle nous dépasse puisqu’elle touche une corde sensible et éthérée. Elle nous renvoie dans une dimension infinie et inconnue. Elle nous demande l’impossible : de croire sans se poser de question en une force mystérieuse et énigmatique qui serait la solution à tous nos maux. Elle est libre d’accès pour tous. Elle peut venir par n’importe quels chemins. Elle est apaisante, heureuse, bienfaitrice. Ses adeptes sont libres. Il est évident qu’elle agit pour le bien de tous sans aucunes discriminations. Tous sont égaux ici bas et d’en l’au-delà. La Spiritualité est faite pour perdurer. On peut être athée et spirituel. On peut être croyant sans être pour autant spirituel. Il y a des personnes qui ne sont ni croyant, ni spirituel. Il y en a qui sont les deux. Mais le principal dans tout cela, c’est que les gens se sentent bien dans leur choix respectif. Qu’ils découvrent le sens de leur propre vie. Et qu’ils s’en servent pour s’épanouir et être heureux. Tu auras toujours des personnes pour trouver à te redire. C’est le propre de l’homme d’être en conflit avec qui que ce soit et quoique ce soit. Nous venons tous du même endroit et y retournerons. Bien que ce que j’affirme là, pour certains c’est impossible, incroyable : c’est du charabia, de la divagation, de l’affabulation. Et comme je les comprends. Et je me dis que pour eux le temps viendra quand ils l’auront eux-mêmes décidés. Ce qui diffère c’est le chemin emprunté et le temps mis pour y arriver. Nous avons notre libre-arbitre et en faisons ce que nous en voulons.
P a g e|2 Et comme ce qui est en haut et comme ce qui est en bas, je sais que ce sont mes guides et moi, qui avons décidés de ma naissance, et de la direction que prendrait mon Ame tout au long de ma vie.
Un jour quelqu’un m’a dit que j’étais soit née trop tôt ou trop tard. Je suis venue au monde en tant voulu, en toute connaissance de cause. Un poil trop tôt, un poil trop tard, et toutes les données de ma vie en auraient été bouleversées. Mon existence telle qu’elle a été, est et sera, devait être vécue comme j’ai existé pour que je puisse en retirer avec justesse mon propre enseignement, ma propre leçon. Il n’y a qu’une Patricia Couchot, née le 13 Juillet 1956 à la Maternité de Montpellier, comme j’aimais à le souligner lorsqu’on me demandait le renseignement. Et même si j’avais eu une jumelle vraie ou fausse ou un jumeau cela n’aurait pas été moi. Je suis issue de la fusion d’un spermatozoïde et d’une ovule tous deux spécifiques. Admettons que cela en aurait été d’autres je n’existerais pas. Il est vrai que beaucoup de paramètres peuvent nous induire en erreur. Nous donner à croire à ça au lieu de ci, mais c’est à nous de pouvoir faire notre part des choses avec tous les éléments en notre possession. Ce qui me fait confirmer que malgré les apparences qui ont fait dire à mes parents que ma conception était le fruit du hasard, due a une erreur de diagnostic, si dans les faits matériels est exacte n’en est pas pour le moins vrai. Et pour combien de vérités vérifiables et prouvées cette affirmation est-elle valable. Il ne faut jamais oublier que nous sommes ici sur terre dans le monde de Maya qui est l’illusion. Je devais naître dans ces circonstances pour pouvoir en temps voulu me faire ma propre opinion. Tous mes écueils, plus ou moins rudes, qui ont parsemés ma vie, du plus anodin au plus marquant, toutes mes aspirations réussies ou non, toutes mes passions, toutes mes défaites ou victoires, tout ce qui a été ma vie, a pour ultime but le retour dans le Saint des Saint, le Nirvana, le Paradis, lavée de toute impureté de notre monde. Rejoindre nos Aînés dans ce monde, y emmener notre propre expérience personnelle en acceptant de se perdre en fusionnant notre Ego avec Lui. Par cet acte d’Amour Inconditionnel se mettre à la disposition de ceux n’ayant pas terminé leurs cycles de vies terrestres. Les aidant comme nous même avons été aidés par ceux que l’on nomme nos Guides Spirituels. Les miens ont été et sont, Marie, Jeanne d’Arc, Jésus de par ses enseignements dans les Évangiles et surtout par le onzième commandement (La Nouvelle Alliance) : -« Aimez-vous les uns et les autres comme je vous ai aimés ». Pour mon baptême, ma Marraine (grand-mère) m’a offerte une chaîne et une médaille en or où figurait le portrait de la Vierge Marie et derrière étaient gravés mon prénom et ma date de naissance. Personnellement, par ce cadeau, je pense avoir été consacrée à la Vierge. Et puis il y a tellement de choses qui me le font dire. Notre Sainte Patronne à Montpellier est Notre Dame Des Tables qui en plus a été ma paroisse jusqu’à ce que je quitte la Rue du Cannau. Il est vrai que j’y ai habité en pointillé. Petit bilan personnel et final sur ma religion..
P a g e|3 Mon Baptême fût fait l’après midi du 15 Juillet 1956, à la chapelle de la Maternité. Ma communion Privée le 8 Décembre 1963 à l’Institut St Pierre de Palavas. Ma confirmation le 10 Mai 1966 à la Cathédrale St Pierre de Montpellier. Ma Communion Solennelle le 8 Juin 1969, à la Basilique Notre Dame des Tables. Le Baptême de ma fille Diane à Notre Dames des Tables le 5 Mai 1974. Sa Première Communion, pareillement, un soir du 24 Décembre. L’Année je ne m’en souviens plus. Je n’ai fait que des Mariages Civils. Le 1er à Grenoble dans l’Isère, le 31 décembre 1982 avec Michel qui a légitimé à cette occasion ma fille Diane qui depuis lors porte son nom de famille. ème Le 2à Montpellier, le 13 décembre avec Rabi, un Égyptien Musulman. Le dernier à Ste Marie-Sicché en Corse du Sud, le 17 Juin 1997 avec André, père d’Harmonie, ma petite dernière née le 15 Janvier 2001 à Ajaccio. J’ai été élevée dans un régime Matriarcal, comme chez les Amazones : 3 générations de femmes, 4 à la naissance de Diane. D’où l’importance primordiale donnée au rôle de la femme mère, schéma archétype de la Vierge Marie qu’à la femme : épouse et la femme : femme. Bien sûr comme tous je me suis révoltée grave contre ma religion. Comment se pouvait-il qu’un Dieu que l’on nous présentait comme un Dieu d’Amour pouvait être si cruel envers l’Humanité? Envers nous les Hommes ses Enfants Chéris. La Quintessence de sa Création. Dans l’enseignement du catéchisme, on ne fait que survoler superficiellement la doctrine fondamentale du catholicisme. D’un côté c’est bien parce que les enfants ne peuvent pas comprendre et assimiler ce que représente le vrai engagement dans une religion telle qu’elle soit. Pour bien en appréhender l’essentiel il faut des années d’études. Comme dans toute leçon dispensée pour l’étude d’une matière scolaire. Je ne me rappelle plus de l’instruction donnée à l’époque de ma communion privée. Pour la confirmation, idem. Comment un enfant de 10 ans peut saisir l’importance du renouvellement de ses vœux de Baptême. Baptême qui lui a été imposé à sa naissance et dont il ne se souvient pas lui-même. J’ai fait ma communion solennelle, non pas parce que je croyais en Dieu, mais pour recevoir les cadeaux. Bien sûr j’avais fait la retraite de préparation parce que cela me donnait un temps de vacance par rapport à ma scolarité. Je n’étais vraiment pas du tout impliquée à fond dans ce que représentait cet engagement. Je n’ai jamais été réfractaire pour aller à la messe quand cela m’étais proposée dans mes divers pensionnats. Ou même participer à des activités dans des patronages. C’était pour moi une manière de me singulariser aux yeux des pensionnaires. Et aussi parce que cela me plaisait. Surtout quand il y a eu la réforme de l’Eucharistie : le passage du latin au français, le mélange des hommes et des femmes et l’indulgence pour la tenue vestimentaire pour rentrer dans les églises.
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Par contre, je me suis vite émancipée par rapport aux confessions. Je me suis dit que s’était absurde de dire au prêtre ses pêchers. Si faute grave, répréhensible, il y avait, ce n’était qu’une affaire privée entre Dieu et moi. Je n’avais pas besoin d’un intermédiaire entre lui et moi. Quelque part j’ai pris de la distance avec règles sclérosées et invalidantes du Catholicisme tel que on me l’avait appris. Au vu et au su de tous les disfonctionnements et les aberrations étant imputés à cette religion depuis la naissance de Jésus, j’ai renié le fait d’être catholique. Je me disais Chrétienne. Mais Chrétienne des Origines. Etre Chrétienne des Origine signifie pour moi vivre ma Foi, ma religion, avec le même esprit d’authenticité spontanée qui habitait les premiers disciples de Jésus et les tous les croyant de cette époque. Ils ne pensaient pas scission, réforme et multiplication des différents courants religieux. Certes ils se séparaient de la Pensée Juive, ils s’émancipaient des Lois Hébraïques. Je me demande s’ils savaient qu’ils étaient les précurseurs de la deuxième des grandes religions monothéistes du futur. Pour moi la Chrétienté commence avec Christ. Le catholicisme avec ????? Toutes les religions quelles soient monothéiste ou non sont sanguinaires. Elles se basent sur les sacrifices humains ou animaliers. Qu’ils soient reconnus ou non. Comment voulez-vous qu’un enfant croit si dans ses cours d’histoires, il lui est dit que des hommes se sont entretués au non d’une religion, d’un Dieu. Que des hommes ont décidés de déstructurer la parole des premiers Chrétiens, en faisant un choix arbitraire dans les différents textes qu’ils avaient à leur disposition. Pourquoi ? Parce qu’ils ne rentraient pas dans leurs conceptions qu’ils se faisaient de la religion à leurs époques. Ils étaient dérangeants. Et que ces mêmes personnes qui devraient faire vœux de chasteté, de pauvreté entre-autre se retrouvent être les personnes les plus riches du monde, et mis au devant de la scène pour pédophilie. Quand je dis que la religion a été élaborée par des hommes pour des hommes, et quelles sont sectaires, c’est une vérité scandaleuse, sacrilège pour les ecclésiastiques et les Croyants mais elle vaut ce quelle vaut. Je ne critique pas, ni ne juge. Je comprends leurs actions et réactions face à quelque chose qui dépassait leur entendement. Ils ont cru faire du mieux qu’ils le pensaient et qu’ils le ressentaient. Personnellement, j’ai une approche bien différente de la religion que la plupart de mes contemporains. Peut-être est-ce dû à une meilleure compréhension de la subtilité inhérente au sens Sacré, qui est le cœur de toutes doctrines religieuses. J’ai l’esprit ouvert a toutes les possibilités que nous donne l’histoire du monde. Certes je ne sais pas prier, bien que je connaisse le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie ».
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Je me considère comme une contemplative. Mais mes actes sont plus probants que des prières. L’agir est bien plus fort que l’inaction. C’est ma façon de prier. De participer à la grande aventure qu’est la vie. Je contribue bien humblement à l’amélioration des conditions de vie sur Urantia-Gaïa. Même si je ne laisse aucune trace de mon passage sur terre, je sais que j’aurais fait tout mon maximum pour que nos générations futures ai une vie meilleure. Ce n’est qu’une goute d’eau dans immensité de l’océan, mais elle a son importance. Je ne suis pas seule. Nous sommes Multitude. C’est ce qui fait notre force. Perdre notre individualité au profit de l’Humanité. Perdre mon Ego pour me confondre avec le Tout, l’Origine. Lui apporter toute mon expérience en m’immergeant dans Son Amour. Tel est mon but. Notre but à tous. La Finalité de tout Etre Spirituel. Quand je dis perdre c’est une expression fausse. Il nous faut fusionner avec lui. Il fait parti intégrante de nous. Le rejeter nous mettrait sur le même pied d’égalité des faiseurs de religions. Nous ne vaudrions pas mieux qu’eux.
Notre Ego est un enfant. Laissez faire à un gosse tout ce qu’il veut faire, il ne fera que des bêtises. Il est hermétique à tout ce qui va contre sa volonté, ses désirs. C’est le roi du monde : de son monde. Il veut tout : il a tout. Mais la richesse de la terre est épuisable. Puis vient le temps où quand il a tout cassé, expérimenté, il s’ennuie. Il sait qu’il côtoie quelqu’un qui n’a jamais essayé de l’empêcher de faire ce qu’il voulait. Ce personnage l’intrigue. Il sait qu’ils sont inséparables. Il sait que sans lui, il n’existerait pas. C’est lui qui l’a mis au monde. Il est à la fois son Père et sa Mère. Ce petit enfant désœuvré se tourne enfin vers ses parents. Mais pourquoi n’ont-ils rien fait pour lui éviter tous ces déboires ? Sont-ils plus méchants que lui ? Sont-ils plus irresponsables qu’il ne l’est lui-même ? Ou bien est-ce par indifférence, froideur, orgueil, qu’ils se sont détournés de lui ? Combien de fois il les a détesté de ne pas lever le petit doigt, ne fusse pour l’aider à ne pas chuter. Combien de fois il les a haït de ne pas venir le cajoler lors de ces peurs, terreurs qui l’assaillaient de toutes parts. Imperceptiblement, il commence les regarder d’un autre œil. Et il se rend compte. Il se rend compte que tous ses malheurs, il aurait pu les éviter, s’il avait écouté
P a g e|6 leurs conseils avisés. Ceux qu’ont les parents pour leurs enfants. Que ses Père-Mère, ont toujours été à ses cotés, lui prodiguant toute leur tendresse. Et surtout tout leur Amour indéfectible. Bien qu’il ait encore de la rébellion, de l’insouciance, l’envie de partir devient de moins en moins forte. Il ouvre les yeux. Il voit les autres : plus comme rivaux, ennemis mais comme des Amis. Il comprend enfin que le bonheur passe par l’abnégation de soi. Que le don de soi aux autres est plus gratifiant que toutes les flatteries que lui procuraient la guerre, les possessions, l’esclavagisme, le profit, entre-autres. Il se met à leur service sans concessions, sans entraves. Il est insatiable et n’aspire qu’à une chose : rejoindre la douceur, la pureté incommensurables du giron familial d’où il vient. Il n’y reviendra plus comme un simple nourrisson, mais en tant qu’adulte responsable, riche de toutes ses expériences qu’il a su sublimer au contact de son Père-Mère. Il ne fera qu’Un avec tous ceux qui l’on précédé.
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