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1 Le XIXeme SIECLE Idpces Brest Mikaël Cabon Période très instable où vont alterner des régimes autoritaires et libéraux : 7 régimes politiques (sans compter les 100 jours en 1815) vont se succéder – le consulat, l’em pire, la restauration (Louis XVIII ; Charles X et Louis Philippe en 1830 « la monarchie de juillet »), la seconde république, le second empire et la 3eme république 1870 avec la commune en 1871. La France est augmentée de la Savoie et du comté de Nice en 1860 mais sera amputée de l’A lsace-Lorraine en 1871. On sent ici poindre les conflits du siècle suivant. Ce siècle peut se caractériser en littérature par le passage du romantisme au réalisme/naturalisme et de ce dernier au symbolisme. Continuant la tradition du XVIIe, de nombreux écrivains sont engagés par leurs œ uvres m ais aussi par leurs actions. - à l époque romantique, Lamartine et Hugo sont députés ; Vigny se présente aux élections, en 1848 Lam artine, ayant contribué à l’avènem ent de la R épublique devient chef gouvernement provisoire. Vers le m ilieu du siècle, les artistes se détournent de l’action (l’art pour l’art), im ités par les fervents de la poésie pure. . - sous la restauration, les questions sont politiques. A cette époque, les libéraux sont souvent anti-cléricaux, comme Stendhal ; Chateaubriand, chassé du ministère, devient libéral et un historien catholique Tocqueville considère la République comme un fait voulu par Dieu. Hugo de don exil ...

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Le XIXeme SIECLE Idpces Brest Mikaël Cabon Période très instable où vont alterner des régimes autoritaires et libéraux : 7 régimes politiques (sans compter les 100 jours en 1815) vont se succéderle co p ire,la restau ratio nn su lat,l’em (Louis XVIII ; Charles X etLouis Philippe en 1830 « la monarchie de juillet »),la seconde république, le second empire et la 3eme république1870 avecla communeen 1871. La France est augmentée de la Savoie et du comté de Nice en 1860 mais sera amputée de l’A lsace-Lorraine en 1871. On sent ici poindre les conflits du siècle suivant. Ce siècle peut se caractériser en littérature par le passage duromantisme au réalisme/naturalisme et de ce dernier ausymbolisme. Continuant la tradition du XVIIe, de nombreux écrivains sont engagés par leursœ u v res m ais au ssip arleu rs actio n s.; Vigny se présente auxà l époque romantique, Lamartine et Hugo sont députés électio n s,en 1 8 4 8 L am artin e,ayan tco n trib u é à l’avèn em en td e la R ép u b liq u e d ev ien t chef gouvernement provisoire. Veu siècle, les a rs le m ilieu d l’a rt), im (l’a rt p ou r étou rn en t d e l’a ction rtistes se d les ferven tsa r ités p de la poésie pure.  . sous la restauration, les questions sont politiques. A cette époque, les libéraux sont souvent anti-cléricaux, comme Stendhal ; Chateaubriand, chassé du ministère, devient libéral et un historien catholique Tocqueville considère la République comme un fait voulu par Dieu. Hugo de don exil foudroie Napoléon III dans « les châtiments » ; des écrivains militent pour la cause républicaine. sous la monarchie de juillet, la misère du prolétariat ouvrier, les émeutes amène à poser la question sociale : division entre les républicainsles journées de juin 1848 et la Commune de 1871- qui aboutira au socialisme. le second empire reconnaîtra aux ouvriers le droit de coalition et la 3eme République constituera toute une législation sociale.  . le catholicisme social : Lamennais  . le socialisme français : Proudhon «la p ro p riété,c’estle v o l»  . le socialisme international : Karl Marx (le matérialisme historique) L es ren co n tres en tre les d ifféren ts artistes fav o risen t l’affirm atio n d ’u n e co n scien ce d év elo p p ée. A u ssi lo giq u em en t, la critiq u e d ’art se d év elo p p e (S ain te-Beuve, Taine, Renan). Les écrivains s’essaien tau x arts p lastiq u es(dessins de Hugo par ex.) L ’exten sio n d e la littératu re au X IX e estfav o risée p ar le d év elo p p em en td e l’in stru ctio n p u b liq u e (lycées impériaux, lois Guizot 1833, lois Falloux 1849, Jules Ferry 1882, Camille Sée enseignement crée pour les filles.)
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De nouveaux moyens de diffusion se développent : la grande presse (par ex. Le Petit Journal de Millaud, La Presse de Girardin). Les auteurs utilisent la presse et écrivent des romans-feuilletons (B alzac,D u m as,S u e).L es d ro its d ’au teu r p erm etten tau x écriv ain s de vivre. Des éditeurs comme Hetzel (éditeur de Jules Verne) exploitent ce marché. La France dans le monde. Même sous la restauration, la France reste le pays de la Révolution, la patrie de la liberté. (révolution de 1830 et 1848, Napoléon III se fait le champion des nationalités. Dans la première moitié du siècle, le romantisme apparaît comme un mouvement européen. La p o ésie su b itl’in flu en ce alem an d e- le Sturm und Drang allemand- (Goethe : Werther) et anglaise (W alterS co tt).L ’in sp iratio n v ien d ra d e S h elo rteats m à l’âge e 30 an s,d e K 1 8 2 2 o rtn o yé en ey m de la tuberculose à 29 ans, de Lord Byron qui meurt en Grèce, du poète Chatterton (reprit par Vigny) qui se suicide à 18 ans. D an s la d eu xièm e m o itié d u siècle,l’in flu en ce d e la scien ce et d e l’érudition germanique devient considérable. La musique de Wagner, le Théâtre du norvégien Ibsen sont une révélation pour les sym b o listes. P ar les v o yages, o n d éco u v rira le ro m an ru sse. L ’esso r co lo n ial ap rès 1 8 7 0 et notammentlaprisedAlgeren1830favorisnetunrenouveaudelexotisme(Lotiofficier de marine-). LES COURANTS LITTERAIRES Le romantisme : restauration et monarchie de juillet Le réalisme/naturalisme : second empire Le symbolisme : troisième république. 1Le romantismeIl se caractérise paet la atio n lyrism e p sen sib ilité, le se trad erso n n el. Il p ar u it r l’im agin la communionaveclanatureetaveclhumanitétoutentière.Ledramerejettelesrèglesdelatragédie classiquem e en vers.L ’év eilro m anco m p ro se er en p eu t s’exp rim o ésie ;la p itque a lieu fin XVIII-début XIX : les philosophes, face aux idéologues se tournent vers le spiritualisme : Maine de Biran, Ballanche ; Saint Simon, Charles Fourier (les phalanstèresmicro-sociétés-) seront annonciateurs du socialisme. Mme de staël :1766-1817 Fille de Necker. Elle écrira des romans à confidence comme « Delphine », «l’Italierin n e o u C o ». Elle tient salon, voyage beaucoup (en Suède, en Russie, en Autriche, en Allemagne surtout. Elle sera exilée à Coppet par Napoléon. Elle rencontre Goethe et Schiller et écrira «d e l’Alem agn e» et «re.Ela L ittératu d e ln tesq u ieu su r l’in flu en ce d e M o re la th éo rie p liq u e à la littératu d ese ap climats : opposition entre poésie du Nord (Ossian) et poésie du Midi (Homère). Benjamin Constant :1767-1830 Dorigine suisse, il a reçu une éducation européenne. Il aura une liaison avec Mme de Staël et écrira un roman autobiographique « Adolphe» d o n t l’h éro ïn e est Elénore. Son style est dépouillé, les images empruntées à la nature en harmonie avec les sentimentsà la;il s’attach e psychologie des personnages, du héros. Chateaubriand :1790-1869 (enterré à la point du Grand-Bé à Saint-Malo, face à la mer.° C o n serv ateu r et cath o liq u e. A la n o u v elil rejo in t l’arm ée d ese d e l’arrestatio o u is X V I, n d e L émigrés. Il est exilé à Londres en 1793 et revient en France en 1800. Il sera ministre de Louis XVIII. Il fréquente le salon de Mme de Beaumont et sa grande amie sera Mme de Récamier.
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« Le génie du Christianismeo u v em » està l’o rigin e d e to u tle m X Ien treligieu x d u Xe siècle. (Atala et René). Dans les «M ém o ires d ’o u t-rteombe », il consacre tout le livre VII à Mme de Récamier. Lamartine dira de lui : « il fut à lui seul notre renaissance ». Lamartine :1790-1869 poète E n tre 1 8 2 0 et 1 8 5 0 , o n assiste à l’ép an ch em en tpoétique du romantisme ; dire touts les états d ’âm e; on a recourt au « je ». Il écrira le premier recueil lyrique du romantisme : « les Méditationses,p o èm u v re », œ 2 4 d e écrite pour son amie Julie décédée.lac » (son Elvire)- ; également « Lessujet du poème « le Harmonies » composées à Florence et « Gethsémani » à son retour de son voyage en Orient où il perdra sa fille (1834). En 1848, il sera candidat à la Présidence de la République face au Prince Napoléon. Il écrira « Les confidences « en 1849 dont fait partie « Graziella » . Alfred de Vigny :1797-1863 Pendant son activité militaire il écrit (par ex. en Espagne « Eloa ». A partir de 1830, il se consacre à u n e œ u v re p lu s p h ilo so p h iq u:e « Stellod u p o ète) » (la co n d itio n le d ram e d d ’o ù il tire eChatterton de sa liaison avec Marie Dorval, actrice ; « Servitude et Grandeur militaire (celle du soldat) puis « Daphnéite o ù ilécrira «èn e v ers 1 8 4 0 ,u n e v ie d ’erm » (q u estio n s religieu ses).Ilm la mort du loup », « le mont des olives », « la bouteille en mer ». Victor Hugo :1802-1885 Il domine le XIXe siècle. Il dira : « être Chateaubriand ou rien ». Il fonde en 1819 le Conservateur Littéraire : il est alors catholique et monarchiste. En pleine mêlée romantique, il publie en 1827 « Cromwell, drame en vers injouable, manifeste anti-classique qui définitle drame romantique. C ’est «un drame, qui forcera les portes de la comédie française (fief du théâtreHernani », classique). Ainsi, il deviendra le chef de file incontesté du romantisme. Il formera, avec son ami Sainte-Beuve le cénacle romantique. Charles Nodier, très influencé par la cu ltu re aléritab le n v al,crée u l’A rsen d e d e,b ib lio th écaire em an d eslu i.Ilécrira to u r d e cercle au contes fantastiques. Le journal Le Globe met en forme ces idées. Dans la lignée de Nodier, un romantisme noir ou frénétique existera : Petrus Borel, dit le lycanthrope que les surréalistes admireront plus tard, Aloysius Bertrand (« Gaspard de la nuit ») dont Baudelaire se réclamera , estl’in ven teu ren F ran ce d u p o èm e enprose.Hugo passe ensuite au roman avec « Notre Dame de Paris, », les recueils lyriques « Les Feuilles d ’A u to m n»e, « les chants du crépuscule » (légende napoléonienne), enfin de nouveaux drames en prose « Lucrèce Borgia » et en vers Ruy Blas ». « Les Burgraves » en 1843 sera un véritable échec. De 1843 à 1851, après la mort tragique de sa fille Léopoldine morte noyée (in ne pourra exprimé son chagrin que 16 ans après sa mort à travers un recueil lyrique « les contemplations », il trouve un dérivatif danseais il d e p artisan o léo n . M N ap n tre m o u n d ’ab o rd n p o litiq u e. Il se s l’actio rap p ro ch e d e la gau ch e etle co m b atd an s u n jo u rn alq u ’ila fo n d éen t.C ela lu iv au d ra:l’évén em l’exild e 1 85 1 à 1 8 70 .A Jersey, il écrira « les châtiments », à Guernesey, « la légende des siècles » (épopée humaine), « les misérables‘les ch an so n s d esfan taisie d e v re œ u au ssiu n e u v res grav es.Ilécrira »,q u iso n t d es œ rues et des bois».Ilv a p araile.eu rs s’in itierà l’o ccu ltism e etau sp iritism
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De retour en France, pendant sa vieillesse (1870-1885), il écrira «l’an n ée terrib le», année du siège, de la défaite de la commune et de la mort de son fils, et un roman historique « quatre-vingt-treize ». E n 1 8 8 5 ,ilau ra d es fu n érailes n atio n ales d e l’A rc d e T rio m p h e au P an th éon. Alfred de Musset :1810-1 8 57ean tism L ’en fan tterrib le d u ro m . Il écrit très jeune «sp agn e o u les co n tes d ’E d ’Italie». Il sera introduit dès 1828 dans le Cénacle et chez Nodier. Il se prendra de passion pur Georges Sand et écrira «la co n fessio n d ’un enfant du siècle ». Georges Sand, au travers de cette grande douleur, a contribué à son génie : « nuits », « lettre à Lamartine », « souvenir. Il écrira également des comédies : « Barberine », « le chandelier », des poèmes satiriques « Dupont et Durandœ u v re » et u n e critiq u e «lettres de Dupuis et Cotonet. Le théâtre : « Lorenzaccio en 1834. Instable, individualiste, ses poèmes dédramatisent la mission du poète. En cela il est différent de Hugo. Il souligne la solitude, la douleur, son inquiétude fondamentale ; son principal thème : l’im p o ssib ilité d u b n h eu r.Théophile Gauthier :1811-1872 Il est très lié avec Nerval. Il écrira un roman « Melle Maupin » et commencera une carrière journalistique. Ilp rô n e le cu lte d e l’art: à travers ses voyages (pap o u r l’art.Il),ilfera l’art ysages,p ein tu res… ouvre la porte à la poésie plastique et impassible de Leconte de Lisle et du Parnasse. Il a influencé Baudelaire qui lui dédie « les fleurs du mal ». S es œ u v res: « Emaux et Camées », Espana. Il est aussi un auteur de conte fantastique : « le roman de la momie », « le capitaine Fracasse ». Gérard de Nerval :1808-1855 poète inclassable qui se suicidera Il se passionne pour la littérature allemande et notamment pour « les contes fantastiques » d ’H o ffm an nIl.traduit le Faust de Goethe. Son premier ouvrage est « Aurélie » inspirée de sa liaison avec une actrice Jenny Colon. Il est atteint de troubles mentaux en 1841. Il voyagera en Orient et sera attiré par les mythologies, tous les cultes ésotériques, et le syncrétisme. O r,la so ciété b o u rgeo ise,lo rs d e l’E xp o sitio n U n iversele d e 1 85 5 ,célèb re la victo ire d es fo rces m atérielq u e es, alo rs l’irratio n n elen d iq u en t les artistes rev : Hugo à Jersey, Lamartine.Pour Nerval,« le rêve est une autre vie ». Il écrit : « Les Chimères », « Sylvie », « Aurélia ». _________________________ Les romantiques mineurs :Lamennais: 1782-1854 poète Ila été o rd o n n é p rêtre m ais sera exclu d e l’église à cau se d e ses écrits etd e ses p rises d e p o sitio n: le socialisme mystique. Il a écrit : «les p aro les d ’u n cro yan t», « le livre du peuple ». George Sand: 1804-1876
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S o n p seu d o n ym e estd û à so n am iJu les S an d eau .D e so n v rain o m ,ele s’ap p elp in .D u u ro re e A Elle sera la compagne de Musset puis de Chopin. Ses principalesœ u v res: « Indiana » (elle écrit sur les orages de la passion et sur les revendications féminines), « Le Compagnon du Tour de France» (o n sen ù l’o flu en ce t l’in m ysticism ed u humanitaire de Lamennais), « la mare au diable » (elle est installé dans le Berry à Nohant, elle évoque ses sentiments démocratiques), « la Petite Fadette », « les Maîtres Sonneurs » où elle inaugure le roman régionaliste, « le Marquis de Villemer (ses souvenirs et idylles aimables). Honoré de Balzac: 1799-1850 Originaire de Tours. Il est né sans particule. Il fait faillib raire u n s’asso cian t à ite en rem ettra Il se àd o n c ach etan t u n e et en rim erie. im p écrire : « Les Chouans ». En 20 ans, il publie 91 romans, 30 contes, 5 pièces de théâtres. Il relie ses romans entre euxl’p ar intrigue et les personnages. Il brosse une vaste fresque, véritable h isto ire d e m œ u rs:la comédie humaine(1789-1850 regroupe 2209 personnages dont 515 réap p araissen t d an s p lu sieu rs ro m an s.L ’h u m an ité est u n v aste zo o d o n t ilp asse les esp èces en rev u e d ’où la nécessité de la description. Stendhal: 18731842 D e so n v rai n o m H en ri B eyle. O n p arlera d ’aileu rs d u b eylism e o u d e l’égo tism e. A n cien m ilitaire, il s’in stalilan o e à M trav au x d es en trep ren d ù il m u sicale et d e critiq u e p ictu rale. Il prendra le nom de Stendhal. Ses romans naissent de faits divers trouvés dans les journaux :« Le Rouge et le Noir » (1830) dont le héros est Julien Sorel, « Lucien Leuwen » qui restera inachevé, « La Chartreuse de Parme (dont le héros est Fabrice Del Dongo). Prosper Mérimée: 18031870 Il écrit des romans historiques : « Tamango » (traite des nègres), Matéo Falcone (histoire corse). En 1834 devient inspecteur général des monuments historiques. Il écrira à la suite de ses voyages : « Colombartejus(»undértpoaparm en (retrace les m œ u rs d esv o yage en C o rse), C gitans). 2La littérature historique et scientifiqueLes circonstances favorables : les événements historiques, la pensée romantique, le régime parlementaire et les sciences (archéologie, philologie, études des manuscrits et inscriptions. Champollion : déchiffre le hiéroglyphe égyptien en 1822 Ecole des Chartes fondée en 1816 1 8 4th èn es en le d ’A E co 6 Commission des monuments historiques en 1837 A in sil’élab o ratio n d e la scien ce h isto riq u e se p o u rsu itd e façon continue et conduit les penseurs à s’in terro ger su r le m o u v em en t d e l’h isto ire et les réfo rm es n écessaires.O n v a p asser d u ro m an h isto riq u e à la v éritab le h isto ire. L es au teu rs v o n t u tiliser l’h isto ire p o u r d éfen d re leu rs th èses politiques, par exemple comme Guizot (1787-1874) et Edgard Quint (1803-1875) pour leurs idéaux bourgeois. Augustin Thierry: 17951856d ’h isto rien Iltien tsa v o catio n h ateau b rian d d e C les Martyrs ».
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Tocqueville18051859« De la démocratie en Amérique » (il étaitd ’étu d ier leép art ch argé au d système pénitentiaire aux USA. Michelet: 17981874rès T D ’ap ain e,«l’h isto ire d e M ich eletestv raim en tl’ép o p ée lyriq u e d e la France » « Histoire de France ». Fustel de Coulanges :1830n sacre à l’h ist_ Ilse co 1 8 8 9 la cité antique ».oire ancienne : « L a n o tio n d e p h ilo so p h ie d e l’h isto ire v ien t d u X IX e siècle. N ée avec F ried rich H egel (1 7 7 0-1831), elle se développe avec Auguste Comte (1798-1 8 5 7 ) et le p o sitiv ism e (l’esp rit scien tifiq u e est la condition de tout progrès) et Karl Marx (1818-1883). Les laïcs militants comme Ernest Renan (1823-1892), Louis Michel (1830-1905 égérie de la co m m u n e)se réclam en td es b ien faits d e la scien ce q u ’ilfau td istrib u erà to u s.La critique littérairem et co m égalem en s’affirm e nu:e science Sainte beuveil fait(1804-1869) : partie des romantiques mineurs en apparaissant comme un précurseur ; il oriente vers la mélancolie romantique, vers le spleen de Baudelaire. « Les rayons jaunes » poème. Il critique les Jansénistes avec « Port Royal ». Il écrit également « Portraits ». Ernest Renan(1823-1892) : Il passera du catholicisme à la science. «d es L ’h isto ire d uo rigin es Christianisme » ; «l’o rigin e d e la scien ce». Hippolyte Taine: (1828-1893):ilco n sid ère q u e l’œ u vre estb aséesur trois facteurs déterminants : la race, le milieu, le moment. « Origines de la France Contemporaine ». 3de Lisle et le Parnasse Leconte sonnèrent le glas du lyrisme romantique : un retour au formalisme en poésie. Admirateur de Théophile Gautier,Leconte de Lisle(1818-1894) célèbre un passé légendaire («es d e l’exo tism ees an tiq u es en 1 8 5 2 )etles ch arm p o èm (« poèmes barbareséu n io n . é à la R Il écrirap as u b lio n s est n q u ’il 1 8 6 2 ). N ’o » en Les: « Erinnyes» en 1 8 7 3 ).C ’estl’artp u r.Le Parnasse: ie d e l’activ ité in tesu p rêm lfaitd e l’artla fin lectu elo n tagn e,e.L e P arn asse estu n e m située près de Delphes, où sont supposés résider Apollon et ses Muses. Le Parnassien cherche à atteindre le sommet. Les poètes parnassiens (1860-1866)m ais éco le gro u pd ’u n p as v raim en t d ’u n e :iln e s’agi t e: le culte de la perfection formelle.Théodore de Banville(1823-1891) : « Petit traité de la versification française », « odes funambulesques ».José-Maria de Hérédia(1842-1905), seul disciple qui ait vraimentd ’o rigin e cu b ain e,ch artiste été reco n n u , il est la m aîtriseet arch éo lo gu e. Il p o ssèd e tech n iq u e d e l’artd u so n n et: « les odes ».Sully Prudhomme(1839-1907) : il obtient le premier prix nobel en 1901. Il écrit « solitudes », « vaines tendresses ». 4Le poète carrefour : Baudelaire 18211867 Ilfu tlié au P arn asse.S a vie se caractérisera p ar la b o h èm e,le v o yage (sa fam ileu tl’arrach er àe v une vie scandaleuse, le dandysme, vie de bohème de luxe où il se lie avec Jeanne Duval (« la Vénus Noire »)fam io rt.S a sa m ju sq u ’à m p agn e q u isera sa co le lu ico u p an t les v iv res,ilv iv ra ensuite dans la misère. Le grand recueil poétique « « les fleurs du mal » en 1857 : spleen et idéal, tableaux parisiens, le vin, fleurs du mal, Révolte et la Mort ».
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5Le réalisme/naturalismeEn relation avec le positivisme et le scientisme, il va professer le respect des faits matériels. On se d éfiera d u rêv e,d e l’im agin atio n ,d e la m étap h ysiq u e.Les auteurs qui le préfigurent :Alexandre Dumas(1830-1870) avec une histoire romancée ;Eugène suecialq u iécritd es ro m an s d ’av en tu res m aritim es etse to u rn e v ers le ro m an so : « les mystères de Paris (1843) mais aussi George Sand. Le développement du roman populaire doit beaucoup à Walter Scott(Ivanhoe en 1819). Le réaliier,M in gagé p ar d es p ein tres (D au m o se ap rès 1 8 5 0 .E s’im p sm e letetsu rto u tC o u rb et),il triomphe à la publication de « Mme Bovary ». Le naturalisme a été défini par Zola sous l’in flu en ce d e C lau d e B ern ard et T ain ed e h u m ; il v au t ap p liq u er à l’étu lain e a méthode des sciences expérimentales. Gustave Flaubert1821-1880 Ila gran d ià l’H ô telD ieu etso n p ère estch iru rgien .Ilau ra u n e v isio n triste etp essim iste av ec u n so u cid e l’exactitu d e d o cu m en taire.« Mme Bovary », «sen tim l’éd u catio n en tale» paren taléch ec sen tim le d ’u n ; « Bouvard et Péruchetin teéch ec ’u n » d lectu elsen tim en taleu catio n ; ‘l’éd » d ’u n d ésastre p lu s gén éral; « « Salammbo» d ’u n e d éb âcle h isto riq u e.Edmond(1822-1896)et Jules(1830-1870)de Goncourt.Collectionneurs passionnés, ils commencent à écrire sur le XVIIIe siècle. A partir de 180, ils p u b lien t u n e série d ’œ u vres réalistes réd igés d ’ap rès d o cu m en ts», «: « Charles Demailly S œ u r Philomène », Germaine Lancerteux ». Ils donnèrent leur nom à une Académie littéraire (insen td ’E titu ée p ar le testam o n d d m etfo n d ée en 1902) composée de 10 membres. Emile Zola18401902 Autodidacte, il a échoué au baccalauréat et se fait peu à peu une place dans le journalisme. Il écrit un premier roman : « Thérèse Raquin ». Là, il reprendn e h isto iretécrire u B alzac etveu l’id ée d e naturelle et sociale de son temps : Les Rougon Macquart. Ilse lie au so cialism e etl’affaire D reyfu s l’en gagera co m p lètem en t.Guy de Maupassant18501893 Formé par Flaubert, il écrit une nouvelle « boule de suif » qui lui vaut son premier succès. Il est p ro ch e d e Z o la.S o n œ u v re h ésite en tre le co n te n o ir «le Horla », de type fantastique et le roman naturaliste. Disciple de Schopenhauer (1788-1860), il évoque un profond pessimisme « une vie ». Malade mentale, il sera interné à partir de 1891 et mourra sans avoir jamais retrouvé sa lucidité. De 1880 à 1891, il va publier environ 300 nouvelles réunies en 18 volumes) et 6 romans : « une vie », « bel-ami » (le nom de son yacht), « Mont-Oriol », « Pierre et Jean », « Fort comme la Mort » et «N o tre C œ ur.
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Alphonse Daudet1840-1897 Il écrit des contes fantaisistes et atteint le succès avec « le Petit Chose ». « Les Lettres de mon Moulinen ce P ro v q u ’il év o q u era n atale n o u v eau d e u n d an s o q u ero n t sa » év ro m anlbesuqrue « Tartarin de Tarascon ». Il fait jouer en 1872 « lArlésienne » que la musique de Bizet rendra célèb re.C ’està p artir d e F ro m o n tjeu n e et«Risler aîné» q u ’ilfaitfigu re d e réaliste.Z o la,l’an n ée de parution de «l’asso m o ir» salua dans le « Nabab » le roman naturaliste. Jules Vallès18321885 Ilse p lace p arm iles réfractaires,ils’o ccu p e d ’u n jo u rn ale so cialiste.A p rès la co m m u n e,ilestexilé en Angleterre : il y rédigera la trilogie de Jacques Vingtras («l’en fan tle Bachelier »,», « «L ’In su rgé»). 6Le symbolismeO n se lasse d u réalism e et l’id éalism e tro u v e d ’ard en ts d éfen seu rs en la p erso n n e d eBarbey d ’A u revilly(1808-1889) et ses « diaboliques » oud a md e l’Isle A V illiers (1838-1889) avec ses « contes cruels ».. Les poètes transcrivent le mystère universel, les profondeurs de leur subconscient ; ils o n t reco u rs au p aysage in térieu r, à l’im p ressio n . Ils o n t p articu lièrem en t ap p récié d es p ein tres comme Gustave Moreau, Odilon Redon qui rapprochent des impressionnistes (Renoir, Degas, M o n et). E n fin , G ab riel F au ré, C lau d e D eb u ssy s’in sp iren t d e V erlain e, d e M ald earm é Maeterlink. Paul Verlaine1844-1896 Contrairement à ceux qui se révoltent comme Rimbaud ou Lautréamont, il choisit un repli sur la vie intérieure « Résignation », « Nocturne », « Lassitude ». En 1869, il rencontrera Mathilde et écrira « La bonne chanson », « Fêtes galanteso u r.».Ilch an tera l’am Mais, après sa rencontre et sa liaison avec Rimbaud, il sera condamné à deux ans de prison faisant évolué ses thèmes vers une certaine religiosité : « Sagesse ». Il recommencera à boire et écrira « Jadis et Naguère ». Il mourra misérablement. Arthur Rimbaud18541891 Adolescent fugueur, contestataire, il trace des caricatures impitoyables « Les effarés », « Les pauvres àl’église». « Le bateau ivre » résume ce refus perpétuel. Après son aventure avec Baudelaire, il écrit « les Illuminations ». e Le poète, génie et encore adolescent, meurt dans sa 21 année. Stéphane Mallarmé1842- 1898 Il est enseignant en anglais ; il exècre la banalité et la monotonie de la vie. Pour échapper à l’en n u i,ilp o u rsu it u n id éalp o étiq u e: « Toast funèbre », «L e to m Pd gard d ’E b eau o».eVerlaine dans les « Poètes Maudits » et Huysmans dans « A rebours » le révèlent au public. Il écrira « Divagations » Jules Laforgue18601887
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Ilfaitp artie d e ce q u ’o n a ap p elé les d écad en ts.Ils v o n tseco u er le jo u g d u P arn asse.D ésab u sé, atteint de tuberculose, il jongle avec les mots (sangsuel, violupté) et exprime dans ses « complaintes » une grandem élan u v reco lie.S es œ s: « derniers vers », « Le sanglot de la terre ». Lautréamont18461870 De son nom Isidore Ducasse. Il meurt solitaire et inconnu à 24 ans. Il laisse « Les Chants de Maldoror », redécouverte par les surréalistes. Eugène Fromentin18201876 : Il représente le roman idéaliste commeJ. K. Huysmans.1848 - 1907 Avec « Dominique », il évoque le cadre de sa jeunesse et condamne les chimères romantiques. Q u an t à H u ysm an s, il résu m e la ten tatio n d u su icid e, le d ésir d ’au to d estru ctio n dans « A Rebours ». Le théâtre naturalistemet en scènedes adaptations de Zola, des Goncourt, de Daudet. Mais les chefs-so n t d u s àu v re d ’œ Henry Becque (1837-1899), auteur des corbeaux ;Maeterlink (1862-1949) avec « Pélléas et Mélisande,«L ’o iseau b leu fit applaudir le symbolisme ».En savoir plus Sur Internet Wikipédia :www.wikipedia.frhttp://www.csupomona.edu/~lfucaloro/fl308/notes/19e_litterature2.htmlDans les livres O u tre lesœ u vreso rig in alesd esécrivain sd u siècle,o n p o u rra u tilem en tco n su lter: Toute la série des Lagarde et Michard, dont le tome consacré à ce siècle La littérature pour les Nuls, éditions First Mille ans de littérature française chez Nathan P o u rs’am u ser o n d e les an n ées d e n aissan ce,d ed an s le m q u is’estd éro u lé sav o ir ce v o u s à u sez A m d écès o u d e p aru tio n d e gran d es œ u v res. Amusez vous à savoir si untel aurait pu rencontrer untel.
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