Dictionnaire des noms populaires des plantes qui croissent naturellement en Savoie ou qui y sont cultivées en pleine terre ...
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Description

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Flore populaire
de
la
Savoie
Flore populaire
de
la
Savoie
PREMIERE PARTIE
DICTIONNAIRE DES NOMS POPULAIRES
DES PLANTES
(JUI
CROISSENT NATURELLEMENT EN SAVOIE
OU QUI Y SONT CULTIVÉES EN PLEINE TERRE
AVEC NOMBREUSES INDICATIONS
I"
DE LEURS PROPRIÉTÉS ET DE LEURS USAGES EN MÉDECINE, EN HYGIÈNE VÉTÉRINAIRE
DANS LES ARTS ET DANS l'ÉCONOMIE DOMESTIQUE
2"
DES PRINCIPAUX OISEAUX ET INSECTES QU'ELLES NOURRISSENT
3'
DU FOLK.-LORE ET DES DICTONS POPULAIRES RELATIFS A NOS PLANTES
PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES
DE LA SOCIÉTÉ FLORIMONTANE
PAR
A.
CONSTANTIN
Ancien Vice-Prébident
de la Société Florimonlane
L'Abbé
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Société Florimontane
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Du
patois des aïeux-
(H. S.)
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ANNECY IMPRIMERIE J. ABRY, Editeur
1908
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INTRODUCTION
Voilà donc achevée la première partie de la Flore populaire DE LA Savoie. La liste des publications posthumes d'Aimé Constantin s'accroît d'un nouvel ouvrage. Les mânes du remais son collaboragretté philologue doivent s'en réjouir
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Publié le 11 janvier 2011
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Langue Français
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Extrait

»% Flore populaire de la Savoie Flore populaire de la Savoie PREMIERE PARTIE DICTIONNAIRE DES NOMS POPULAIRES DES PLANTES (JUI CROISSENT NATURELLEMENT EN SAVOIE OU QUI Y SONT CULTIVÉES EN PLEINE TERRE AVEC NOMBREUSES INDICATIONS I" DE LEURS PROPRIÉTÉS ET DE LEURS USAGES EN MÉDECINE, EN HYGIÈNE VÉTÉRINAIRE DANS LES ARTS ET DANS l'ÉCONOMIE DOMESTIQUE 2" DES PRINCIPAUX OISEAUX ET INSECTES QU'ELLES NOURRISSENT 3' DU FOLK.-LORE ET DES DICTONS POPULAIRES RELATIFS A NOS PLANTES PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE LA SOCIÉTÉ FLORIMONTANE PAR A. CONSTANTIN Ancien Vice-Prébident de la Société Florimonlane L'Abbé Membre de je ]3 la P. GAVE de U Société Florimontane Société botanique de France Société d'Histoire naturelle de Savoie '^^^'^'"'^''* '^°'^'^^^P°"'^^"* t »Î',W ^ Hl^W ^j 1 ' •* et ''^ l'Académie de Savoie de la Société botanique de Genève de plusieurs autres sociétés savantes ^^«jfciM La Jleur des champs révèle son nom gracieux Le souvenir Jidèle En Du patois des aïeux- (H. S.) <-o}ômLi( ANNECY IMPRIMERIE J. ABRY, Editeur 1908 , C^ioio INTRODUCTION Voilà donc achevée la première partie de la Flore populaire DE LA Savoie. La liste des publications posthumes d'Aimé Constantin s'accroît d'un nouvel ouvrage. Les mânes du remais son collaboragretté philologue doivent s'en réjouir ; teur a bien le droit, lui aussi, d'être Jier : du travail commun. Lourde Cette était la tâche allègrement il s'en est cha\*gé et, en il a pu la mener à bonne fin. Flore populaire, impatiemment attendue, n'avait nul besoin d'introduction. Il ne manquera pas de spécialistes pour en donner l'analyse critique et pour mettre en pleine lumière les mérites des auteurs. Pourquoi donc M. Gave, avec une insistance qui nous a tout à la fois charmé et rendu confus, a-t-il choisi un simple ami des feurs pour présenter au lecteur dépit de la maladie, ce nouvel ouvrage de botanique ? Sans doute c'est à la publication du Dictionnaire Savoyard que nous devons cet honneur inattendu. Peut-être aussi la Flore populaire a-t-elle sa place marquée dans la série d'études que nous avons entreprises sous le titre général de Recherches philologiques savoisiennes. Mais répéter, avec M. Gave, que la Flore populaire est seulement un premier complément du Dictionnaire Savoyard, c'est témoigner vraiment une trop grande modestie. Si, dans la pensée d'Aimé Constantin, la Flore ne devait être en réalité qu'une oo Cvj C7-> sorte d'appendice, grâce le aux recherches de son continuateur ingrat, projet primitif a pris de tout autres proportions. « C'est toujours un travail I IN- CD nous écrivait jadis M. Paul Mey^er, que celui qui consiste à mettre en ordre et à préparer pour l'impression des éléments réunis par autrui. » Or M. Gave n'a pas eu seulement à revoir et à publier un ouvrage à peu près terminé. A la mort de Constantin, nous le savons, la Flore n'était pas plus avancée que le Dictionnaire. Comment actuel? cette simple ébauche est-elle devenue le volume M. Gave les vient de nous renvoyer, pour être conservés les archives de la Société Florimontane, dans documents bota- niques recueillis par A. Constantin. Si l'on voulait se rendre compte de toutes les richesses qui ont accru le fonds primitif, il faudrait lire comme nous les Jiches manuscrites de Constantin, ainsi que l'essai rudimentaire qu il avait imprimé de sa main, et suivre pas à pas l'œuvre de son continuateur, en notant les principales additions et transformations dont nous lui sommes redevables. On ne saurait alors s empêcher de rendre hommat^e au travail si consciencieux de M. Gave. Non content de glaner une foule de renseignements utiles, M. Gave a relevé les appellations vulgaires de toutes les plantes qu'il a pu recueillir. Il en a dowié le plus souvent l'explication. La plupart de ces interprétations sont nouvelles et tirées de l'examen des plantes, de leur habitat, de leurs propriétés, etc. Vune des préoccupations principales du botaniste (on ne tardera pas à s^en apercevoir en parcourant la Florej, fut de rechercher le «pourquoi» de ces noms vulgaires qui, pour le philologue, ont un si grand intérêt '. On saura gré également au continuateur d Aimé Constantin d'avoir fait connaître, ainsi que son prédécesseur en avait formé le projet, les usages populaires de nombreu.x végétaux et les traditions auxquelles leur nom est intimement associé. La flore savoyarde n'a guère de secrets pour M. Gave. Il a parcouru, nous dit-il, pendant vingt-cinq ans, les montagnes de nos régions, en quête de fleurs pour so)i herbier. Parfois, en escaladant les sites alpestres, le botaniste cédait le pas au folkloriste épris des vieux dictons et des légendes ancestrales. Il lui arrivait aussi de ne pas résister (voy^e'{, quelques étymologies hardies au plaisir de proposer par exemple, celle du mol génépi et celle de gogant, au mot sapin), sans toutefois dissimuler ses doutes sur leur valeur scientifique. Ceu.x qui seront tentés de suivre ses traces devront cheminer avec pré- caution et ne jamais oublier la prudence de l'auteur. On ne saurait, en effet, s'aventurer à la légère sur ce terrain glissant, où les chutes sont fréquentes. dira-t-on peut-être, ne tient pas la place L'entomologie, quelle mériterait d'avoir dans une Flore populaire. Mais I . M . Gave ne la qiies, dont s'est presque pan occupé des étymologies des noms scieniijiplupart sont d'ailleurs connues.
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