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Alexandre Dumas LES LOUVES DE MACHECOUL Tome II (1859) Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières XLVI Où maître Jacques tient le serment qu’il a fait à Aubin Courte-Joie.....................................................................5 XLVII Où il est démontré que tous les juifs ne sont pas de Jérusalem, et tous les Turcs de Tunis..................................... 12 XLVIII Maître Marc ............................................................... 31 XLIX De quelle façon on voyageait dans le département de la Loire-Inférieure, au mois de mai 1832 ...............................38 L Un peu d’histoire ne gâte rien ............................................52 LI Où Petit-Pierre se décide à faire contre fortune bon cœur67 LII Comment Jean Oullier prouva que, lorsque le vin est tiré, il n’y a rien de mieux à faire que de le boire ...................76 LIII Où il est expliqué comment et pourquoi le baron Michel avait pris le parti d’aller à Nantes...............................89 LIV Où la brebis, croyant rentrer au bercail, tombe dans une chausse-trape .................................................................102 LV Où Trigaud montre que, s’il eût été à la place d’Hercule, il eût probablement accompli vingt-quatre travaux au lieu de douze .................................................................................115 LVI La clef des champs ........................................................ 136 LVII Où Mary est victorieuse à la façon de Pyrrhus............ 159 LVIII Où le baron Michel trouve, pour s’appuyer, un chêne au lieu d’un roseau.................................................................171 LIX Les derniers chevaliers de la royauté ...........................182 LX Où Jean Oullier ment pour le bien de la cause.............. 195 LXI Où le geôlier et le prisonnier se sauvent ensemble ..... 204 LXII Le champ de bataille ................................................... 216 LXIII Après le combat..........................................................225 LXIV Le château de la Pénissière ........................................232 LXV La lande de Bouaimé246 LXVI Où la maison Aubin Courte-Joie et compagnie, fait honneur à sa raison sociale...................................................263 LXVII Où les secours arrivent d’où on ne les attendait guère277 LXVIII Sur la grande route.................................................. 291 LXIX Ce qu’il advint de Jean Oullier................................... 312 LXX Les batteries de maître Courtin 331 meLXXI Où M la baronne de la Logerie, en croyant faire les affaires de son fils, fait celles de Petit-Pierre ...................... 340 LXXII Marches et contremarches .......................................354 LXXIII Où les amours de Michel semblent commencer à prendre une meilleure tournure...........................................369 LXXIV Comme quoi il y a pêcheur et pêcheur ................... 386 LXXV Interrogatoire et confrontation.................................396 LXXVI Où l’on retrouve le général et où l’on voit qu’il n’était pas changé................................................................. 409 LXXVII Où Courtin est encore une fois désappointé.......... 421 LXXVIII Où le marquis de Souday drague des huîtres et pêche Picaut ..........................................................................437 LXXIX Ce qui se passait dans deux maisons inhabitées.....453 – 3 – LXXX Où Courtin touche enfin du bout du doigt à ses cinquante mille francs ..........................................................470 LXXXI L’auberge du « Grand Saint Jacques » .................. 484 LXXXII Les deux Judas .......................................................494 LXXXIII ŒIL POUR ŒIL, DENT POUR DENT.................507 LXXXIV Les pantalons rouges ............................................523 LXXXV La louve blessée ......................................................534 LXXXVI La plaque de cheminée..........................................545 LXXXVII Trois cœurs brisés................................................554 LXXXVIII Le bourreau de Dieu...........................................564 LXXXIX Où l’on voit qu’un homme qui a cinquante mille francs sur lui peut quelquefois être fort gêné....................... 577 Épilogue ................................................................................592 À propos de cette édition électronique.................................601 – 4 – XLVI Où maître Jacques tient le serment qu’il a fait à Aubin Courte-Joie Effectivement, le bruit que le baron Michel et Petit-Pierre avaient entendu, du côté par où Courtin venait de disparaître, se changeait en un fracas tumultueux qui allait toujours se rapprochant ; et, deux minutes après, une douzaine de chasseurs, lancés au galop sur les traces ou plutôt sur le bruit que faisait en fuyant le cheval du marquis de Souday, – lequel accompagnait sa fuite de hennissements furieux, – passèrent comme une tempête à dix pas de Petit-Pierre et de son compagnon, qui se redressant au fur et à mesure que les cavaliers s’éloignaient, les suivirent de l’œil dans leur course enragée. – Ils vont bien, dit Petit-Pierre ; mais, c’est égal, je doute qu’ils le rattrapent. – D’autant plus, répondit le baron, qu’ils vont justement passer à l’endroit où nos amis nous attendent, et que le marquis me paraît tout à fait d’humeur à ralentir leur poursuite. – Bataille, alors ! fit Petit-Pierre. Hier dans l’eau, aujourd’hui dans le feu ; j’aime mieux cela ! Et il essaya d’entraîner le baron Michel du côté où il comptait que la bataille allait avoir lieu. – 5 – – Oh ! non, non, dit Michel résistant ; non, je vous en prie, n’y allez pas ! – N’êtes-vous pas curieux de combattre sous les yeux de votre belle, baron ? Elle est là, cependant ! – Je le crois, dit tristement le jeune homme ; mais, vous le voyez, les soldats sillonnent la campagne dans toutes les directions ; si l’on tire quelques coups de fusil, ils accourront au feu ; nous pouvons tomber dans un de leurs partis, et, si j’accomplissais si malheureusement la mission dont je me suis chargé, je n’oserais plus jamais me présenter devant le marquis… – Voyons, dites devant sa fille. – Eh bien, oui. – Alors, pour ne pas vous brouiller avec votre belle amie, je vous promets de vous obéir. – Merci, merci, dit Michel saisissant vivement les mains de Petit-Pierre. Puis, s’apercevant de l’inconvenance qu’il commettait : – Oh ! pardon, pardon, dit-il en faisant vivement un pas en arrière. – Bon ! dit Petit-Pierre, ne faites pas attention. Où le marquis de Souday m’avait-il ménagé un asile ? – Chez moi, dans une métairie à moi. – Pas dans celle de Courtin, j’espère ? – 6 – – Non, dans une autre, parfaitement isolée, perdue dans les bois, de l’autre côté de Légé… Vous savez le village où était la maison de Tinguy ? – Oui ; mais connaissez-vous les chemins qui y conduisent ? – Parfaitement. – Je me défie un peu de cet adverbe-là en France ; mon pauvre Bonneville, lui aussi, connaissait parfaitement les chemins, et cependant il s’est égaré. Petit-Pierre poussa un soupir et murmura : – Pauvre Bonneville !… Hélas ! C’est peut-être cette erreur qui est la cause de sa mort. Ce retour que faisait Petit-Pierre en arrière le ramenait naturellement aux pensées mélancoliques qui avaient déjà occupé son esprit lorsqu’il avait quitté la maison où s’était accomplie la catastrophe qui avait coûté la vie à son premier compagnon ; il redevint silencieux, et, après un signe de consentement, il se mit à suivre son nouveau guide, ne répondant que par des monosyllabes aux rares questions que lui adressait Michel. Quant à celui-ci, il se tira de ses nouvelles fonctions avec infiniment plus d’adresse et de bonheur que l’on n’aurait pu s’y attendre. Il se jeta sur la gauche, et, traversant la plaine, il gagna un ruisseau qu’il connaissait pour y avoir maintes fois pêché des écrevisses dans son enfance ; ce ruisseau traverse d’un bout à l’autre le vallon de la Benaste, remonte vers le sud pour redescendre au nord et rejoindre la Boulogne auprès de Saint- Colombin. – 7 – Les deux rives, bordées de prairies, offraient un chemin à la fois sûr et commode. Michel le suivit quelque temps en portant Petit-Pierre sur ses épaules comme avait fait le pauvre Bonneville. Puis, sortant du ruisseau après y avoir fait un kilomètre environ, il appuya de nouveau à gauche, gravit une colline et montra à Petit-Pierre les masses sombres de la forêt de Touvois, que, dans l’obscurité, on entrevoyait au pied de la colline sur laquelle ils étaient parvenus. – Est-ce donc déjà votre métairie ? demanda Petit-Pierre. – Non ; nous avons encore à traverser la forêt de Touvois ; mais, dans trois quarts d’heure, nous y serons arrivés. – Et la forêt de Touvois est-elle sûre ? – C’est probable : les soldats savent bien qu’il n’y a rien de bon, pour eux, à traverser nos forêts la nuit. – Et vous ne craignez pas de vous y perdre ? – Non ; car nous n’irons point à travers le fourré ; nous n’y entrerons même que quand nous aurons trouvé le chemin de Machecoul à Légé ; en suivant la lisière de l’est, nous devons nécessairement le rencontrer. – Et alors ? – Alors, nous n’aurons plus qu’à le suivre en remontant. – Allons, allons, dit Petit-Pierre, je rendrai bon compte de vous, mon jeune guide, et, ma foi, il ne tiendra pas à Petit-Pierre que votre courageux dévouement n’obtienne la récompense – 8 – qu’il ambitionne. Mais voici un chemin à peu près praticable ; ne serait-ce pas celui que nous cherchons ? – C’est bien facile à reconnaître : il doit y avoir un poteau à droite… Et ! tenez, le voici ! C’est cela même. Et, maintenant, Petit-Pierre, j’ose vous promettr
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