Journal de la Société des américanistes
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Description

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NUMÉRO
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LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
61,
RUE DE BUFFON, 61
1903
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CONTRIBUTION A
L'ETHNOGRAPHIE PRÉCOLOMBIENNE DU MEXIQUE
LE GHIMALHUAGAN ET SES POPULATIONS
AVANT LA CONQUÊTE ESPAGNOLE
par M. Léon Diguet,
Chargé de Missions du Ministère- de l'Instruction publique et du Muséum d'Histoire naturelle,
Membre
de
la
Société des Américanisles.
I
Aperçu général
Le pays
sous
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qui, au
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États de Sinaloa, Zacatecas et
Aguas Calientes'. Il se présente sous un aspect assez mouvementé. G'est d'abord un plateau d'une
La Nueva Galicia, jusqu'à l'établissement de l'audience de Guadalajara (1549), c'est-à-dire pendant tout le gouvernement militaire de Cristobal de Onate, représenta ...

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Publié le 10 janvier 2011
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 28 Mo

Extrait

-^ CENTyç- ^t^'i L Ar-Zc^ ^W^'^'V^ h^ cnn^ jhr-ri ^. L/k.c^ ^vTi T^ AS JOURNAL DE LA SOCIETE DES AMERICANISTES DE PARIS JOURNAL DE LA f r SOCIETE DES AMERIGANISTES DE PARIS NOUVELLE SÉRIE — TOME P-^ — NUMÉRO 1 LABORATOIRE D'ANTHROPOLOGIE DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 61, RUE DE BUFFON, 61 1903 THE GEr CONTRIBUTION A L'ETHNOGRAPHIE PRÉCOLOMBIENNE DU MEXIQUE LE GHIMALHUAGAN ET SES POPULATIONS AVANT LA CONQUÊTE ESPAGNOLE par M. Léon Diguet, Chargé de Missions du Ministère- de l'Instruction publique et du Muséum d'Histoire naturelle, Membre de la Société des Américanisles. I Aperçu général Le pays sous le : le pays, la le sol et ses divisions. qui, au nom conquête espagnole, était désigné de Chimalhuacan, représentait, à peu de chose près, moment de toute l'étendue des terres qui, après l'expédition du conquistador Nuno de Guzman et ses compagnons, forma la province de « Nueva Galicia Jalisco ». et le G'estle vaste territoire qu'occupent aujourd'hui l'Etal de territoire de Tepic, plus une certaine étendue des États de Sinaloa, Zacatecas et Aguas Calientes'. Il se présente sous un aspect assez mouvementé. G'est d'abord un plateau d'une La Nueva Galicia, jusqu'à l'établissement de l'audience de Guadalajara (1549), c'est-à-dire pendant tout le gouvernement militaire de Cristobal de Onate, représenta l'étendue du Chimalhuacan. Sous la présidence de Geronimo de Orozco, la province s'augmenta par l'adjonction de nouvelles régions, définitivement soumises, telles que Sonora, San Luis Potosi, Nuevo Mexico, Tamauli1. pas, etc. Société des Améric.anistes de Paris. 1 â SOCIÉTÉ DES AMÉRICAMSTES DE PARIS allilude de quinze cents mètres dans sa partie culminante, s'inclinant doucement vers l'ouest jusqu'à une altitude de neuf cents brusque tées, souvent boisées mètres. Après quoi, circonvenu à l'ouest, presque sans interruption, une par une bordure montagneuse, ce plateau se termine par accidenpente, aboutissant aux larges plaines basses peu et marécageuses, qui forment les rivages de un périmètre des altitudes et des climats très différents, ainsi que les restreint, productions des Terres Chaudes et des Terres Tempérées, on conçoit que des populations, parvenues à un certain degré de civilisation, aient pu, sur des théâtres bien délimités par la nature, rencontrer tous les éléments nécessaires pour constituer des centres florissants et l'océan Pacifique. Avec un sol aussi tourmenté, offrant souvent, dans donner un libre essor à leur activité industrielle et artistique. Aussi, au l-il moment comme un pays de la conquête, le Ghimalhuacan se présenta- arrivé depuis longtemps à une culture et à une organisation assez avancées. Le pays est divisé en deux zones bien différentes, dont la séparation est nettement établie par le rio Santiago ou rio Grande de en Toiototlan qui, de l'est à l'ouest, entame le plateau central, ' suivant la majeure partie de son cours dans une profonde barranca. La région située au nord du fleuve, très peu favorisée sous le rapport de son sol, n'offre en général que des plaines souvent désolées par les sécheresses et que des massifs montagneux escarpés ; aussi sa population est-elle constituée, dans une forte proportion, par des tribus plus ou moins nomades. La partie sud, au contraire, représentait avec ses lacs, ses rivières, ses forêts, son sol fertile, la partie riche de la contrée; c'est là que l'on rencontrait les centres civilisés les plus importants. La première zone conlinait avec les déserts du plateau central; la seconde était en rapport avec les pays les plus favorisés du Mexique. Le Chimaliuiacan, malgré la similitude de mœurs, de coutumes, de religion, de sa population, ne formait pas un unique empire, mais plutôt une sorte de confédération, comportant un assez grand nombre de 1. (les « petits Etats autonomes avant la qui, selon leur importance, cons- Ce fleuve élait désigné »). conquête sous le nom de Chicuahuac neuf eaux
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