Les quatre filles du docteur Marsch
278 pages
Français

Les quatre filles du docteur Marsch

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Description

Extrait : Vous continuerez de jouer la comédie aussi longtemps que vous mettrez avec plaisir une robe blanche à queue et des bijoux de papier doré. Vous êtes notre meilleure actrice, Meg, et tout sera fini si vous nous abandonnez, dit Jo. Nous devrions répéter ce soir quelques passages de notre pièce. Allons, Amy, venez reprendre la scène de l'évanouissement

Informations

Publié par
Nombre de lectures 57
EAN13 9782824712161
Licence : Libre de droits
Langue Français

Extrait

LOU ISA MA Y ALCO T T
LES QU A T RE F I LLES
DU D O CT EU R
MARSCH
BI BEBO O KLOU ISA MA Y ALCO T T
LES QU A T RE F I LLES
DU D O CT EU R
MARSCH
Un te xte du domaine public.
Une é dition libr e .
ISBN—978-2-8247-1216-1
BI BEBO OK
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– Gabriel Cab os
Fontes :
– P hilipp H. Poll
– Christian Spr emb er g
– Manfr e d KleinLicence
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compris à Bib eb o ok.CHAP I T RE I
Où le le cteur fait connaissance
av e c la famille américaine
« Noël ne sera p as Noël si on ne nous fait p as de cade aux, gr ommela
miss Jo en se couchant sur le tapis.
— C’ est cep endant ter rible de n’êtr e plus riche , soupira Meg en r eg
ardant sa vieille r ob e .
— Ce n’ est p eut-êtr e p as juste non plus que certaines p etites filles aient
b e aucoup de jolies choses et d’autr es rien du tout », ajouta la p etite Amy
en se mouchant d’un air offensé .
Alor s, Beth, du coin où elle était assise , leur dit g aiement :
« Si nous ne sommes plus riches, nous av ons encor e un b on pèr e et
une chèr e maman et nous sommes quatr e sœur s bien unies. »
La figur e des tr ois sœur s s’é clair cit à ces p ar oles. Elle s’assombrit de
nouv e au quand Jo ajouta tristement :
« Mais p ap a n’ est p as près de nous et n’y sera p as de longtemps. »
1Les quatr e filles du do c teur Mar sch Chapitr e I
Elle n’avait p as dit : « Nous ne le r e v er r ons p eut-êtr e jamais », mais
toutes l’avaient p ensé et s’étaient r eprésenté leur pèr e bien loin, au milieu
des ter ribles combats qui meaient alor s aux prises le Nord et le Sud de
l’ Amérique .
Après quelques moments de silence , Meg r eprit d’une v oix altéré e :
« V ous sav ez bien que maman a p ensé que nous ferions mieux de
donner l’ar g ent de nos étr ennes aux p auv r es soldats qui v ont tant souffrir
du fr oid. Nous ne p ouv ons p as fair e b e aucoup , c’ est v rai, mais nos p etits
sacrifices doiv ent êtr e faits de b on cœur . Je crains p ourtant de ne p as
p ouv oir m’y résigner , ajouta-t-elle en song e ant av e c r egr et à toutes les
jolies choses qu’ elle désirait.
— Mais nous n’av ons chacune qu’un dollar , dit Jo ; quel bien cela
ferait-il à l ’ar mé e d’av oir nos quatr e dollar s ? Je v eux bien ne rien r e ce v oir
ni de maman ni de v ous, mais je v oudrais acheter les der nièr es œuv r es de
Jules V er ne qu’ on vient de traduir e ; il y a longtemps que je les désir e . Le
capitaine Grant est, lui aussi, sép aré de ses enfants, – mais ses enfants le
cher chent, – tandis que nous. . . nous r estons-là . »
Jo aimait p assionnément les av entur es.
« Je désirais tant de la musique nouv elle , mur mura Beth av e c un
soupir si discr et que la p elle et les pincees seules l’ entendir ent.
— Moi, j’achèterai une jolie b oîte de couleur s, dit Amy d’un ton dé cidé .
— Maman n’a p as p arlé de notr e ar g ent et elle ne p eut p as v ouloir
que nous n’ay ons rien du tout. A chetons chacune ce que nous désir ons
et amusons-nous un p eu ; nous av ons assez travaillé toute l’anné e p our
qu’ on nous le p er mee ! s’é cria Jo en e x aminant les talons de ses b oines
d’une manièr e tout à fait masculine .
— Oh ! oui, moi je l’ai bien mérité en m’ o ccup ant tous les jour s de
l’é ducation de ces mé chants enfants, quand j’aurais tant aimé r ester à la
maison, dit Meg qui avait r epris son ton plaintif.
— V ous n’av ez p as eu la moitié autant de p eine que moi, r eprit Jo .
Comment feriez-v ous s’il v ous fallait r ester , ainsi que moi, enfer mé e des
heur es entièr es av e c une vieille p er sonne capricieuse et gr ognon, qui n’a
p as plus l’air de se rapp eler que je suis sa niè ce , que si je lui ar rivais tous
les jour s de la lune ; qui v ous fait tr oer toute la jour né e , qui n’ est jamais
contente de rien, qui enfin v ous ennuie à tel p oint qu’ on est toujour s tenté
2Les quatr e filles du do c teur Mar sch Chapitr e I
de s’ en aller , de p eur de la bar e ?
— C’ est mal de se plaindr e ; cep endant je p ense que la chose la plus
désagré able qui se puisse fair e ici, c’ est de lav er la vaisselle et de fair e
les chambr es comme je le fais tous les jour s. Je sais bien qu’il faut que
cela se fasse , mais cela me r end les mains si dur es que je ne p eux plus
étudier mon piano », dit Beth av e c un soupir que cee fois tout le monde
entendit.
Ce fut alor s le tour d’ Amy :
« Je ne p ense p as qu’aucune de v ous souffr e autant que moi ; v ous
n’av ez p as à aller en classe av e c d’imp ertinentes p etites filles qui se mo quent
de v ous quand v ous ne sav ez p as v os le çons, critiquent v os vêtements,
v ous insultent p ar ce que v ous av ez v otr e nez et p as le leur et dé daignent
v otr e pèr e p ar ce qu’il a, p ar tr op de b onté , p erdu sa fortune subitement !
— La vérité est, rép ondit Meg, qu’il vaudrait mieux que nous eussions
encor e la fortune que p ap a a p erdue il y a plusieur s anné es. Nous serions,
je l’ espèr e , plus heur euses et bien plus sag es si nous étions riches comme
autr efois.
— V ous disiez l’autr e jour que nous étions plus heur euses que des
r eines.
— Oui, Beth, et je le p ense encor e , car nous sommes g aies, et, quoique
nous so y ons oblig é es de travailler , nous av ons souv ent du b on temps,
comme dit Jo .
— Jo emploie de si vilains mots ! » dit Amy .
Jo se le va tranquillement, sans p araîtr e le moins du monde offensé e ,
et, jetant les mains dans les p o ches de son tablier , se mit à siffloter g
aiement.
« Oh ! ne sifflez p as, Jo ! On dirait un g ar çon, s’é cria Amy , et même
un vilain g ar çon.
— C’ est p ourtant dans l’ esp oir d’ en de v enir un, mais un b on, que j’
essaie de siffler , répliqua Jo .
— Je déteste les jeunes p er sonnes mal éle vé es. . ., dit Amy .
— Je hais les bambines affe cté es et prétentieuses. . . répliqua Jo .
— Les oise aux sont d’accord dans leur s p etits nids, chanta Beth d’un
air si drôle que ses sœur s se mir ent à rir e et que la p aix fut rétablie .
3Les quatr e filles du do c teur Mar sch Chapitr e I
— V ous êtes ré ellement toutes les deux à blâmer , dit Meg, usant de son
dr oit d’aînesse p our réprimander ses sœur s.

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