Histoire de Léa - Le goût de Léa

Marianne L.

Description

Lorsque Léa rencontre Marianne ... Le début d'une complicité sensuelle et effrénée.

Sujets

• Nouvelle
• Érotisme
• Charme

Informations

• Publié par: Epicuria
• Publié le: 13 juillet 2012
• Nombre de lectures: 2 874
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• Langue: Français

Extrait

Marianne L.

(Histoire de Léa) Le goût de Léa

- Collection Romans / Nouvelles -

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Table des matières

(Histoire de Léa) Le goût de Léa...............................................................1 Avertissement......................................................................................2 Le Fruit Défendu.................................................................................3 Prélude.................................................................................................4 L'étincelle.............................................................................................8 Le cadeau...........................................................................................16 Epilogue ...........................................................................................25

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(Histoire de Léa) Le goût de Léa

Auteur :Marianne L. Catégorie :Romans / Nouvelles

Lorsque Léa rencontre Marianne ... Le début d'une complicité sensuelle et effrénée.

A Léa, avec une infinie tendresse.

(seconde version, modifiée le 20/03/2010)

Marianne : http://www.inlibroveritas.net/auteur15146.html Léa :http://www.inlibroveritas.net/auteur14676.html

Licence: Licence Creative Commons (by-nc-nd) http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/

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Avertissement

Ce texte est réservé à un public majeur et averti.  Il convient de rappeler que les rapports sexuels non protégés constituent l e p r i n c i p a l v e c t e u r d e t r a n s m i s s i o n d e s m a l a d i e s s e x u e l l e m e n t transmissibles (MST), et notamment du virus HIV.     L'histoire présentée dans ce texte se déroule entre des personnes majeures et consentantes. Elle fait partie d'un ensemble d'histoires qui peuvent êtres lues indépendamment les unes des autres.

Avertissement

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Le Fruit Défendu

"Forbidden Fruit" - By courtesy of Iain Burgess   www.sensual-image.com

Le Fruit Défendu

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Prélude

 C'était une période me vie sans grand relief. Je n'étais pas malheureuse, loin de là, ce serait mentir. Non, ma vie manquait simplement de saveur, de nouveauté, de découvertes.  Mon job de consultante, outre des revenus confortables, m'autorisait une liberté d'organisation et de mouvement incomparable. Je travaillais toujours avec Caroline et nos rapports s'étaient approfondis avec le temps, faits d'une rare complicité et d'une profonde tendresse.  Brice et moi nous étions séparés après qu'il eut trahi la confiance qui scellait notre couple en se croyant autorisé à « batifoler » dans mon dos avec tout ce qui portait une jupe dans le quartier, sans aucune précaution...  Maintenant, en couple avec Laurent depuis un certain temps, nous étions en harmonie l'un avec l'autre, dans tous les registres communs aux deux membres d'un couple. Nous avions exploré, ensemble ou séparément, de nombreuses facettes de ce qu'une relation peut offrir et permettre, notamment dans le domaine d'une sexualité ouverte entre deux adultes épris d'hédonisme, sans jalousie, dans le respect du plaisir de l'autre, et fondée sur la confiance.  En d'autres termes, tout allait bien, mais quelque chose me manquait, indéfinissable. Ma curiosité et mon goût de la découverte allaient modifier le cours des choses...  Depuis quelques temps, je visitais régulièrement certains sites publiant des romans, nouvelles ou encore histoires d'auteurs inconnus ou non. Pour être exacte, je recherche essentiellement des textes érotiques, domaine que j'affectionne. C'est ainsi que me retrouvai sur ILV, à lire les textes proposés dans la rubrique ad-hoc.  Je dois avouer que certains d'entre eux m'avaient séduit par leurs qualités rédactionnelles et évocatrices, qui avaient fait naître en moi une délicieuse excitation. Piquée au jeu, je me décidai alors à écrire mon

Prélude

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(Histoire de Léa) Le goût de Léa propre texte pour le publier et recueillir les avis et commentaires d'éventuels futurs lecteurs.  Cela constitua pour moi une expérience nouvelle et agréable que de coucher sur le papier ce que j'avais vécu au cours des années précédentes, ce que j'avais ressenti, ce que j'avais découvert, ce qui m'avait procuré du plaisir, et le plaisir que j'avais donné. C'est ainsi que j'écrivis mon premier texte « Caroline et moi », que je publiai à l'attention des lecteurs de ILV.  Les lectures augmentant, je commençai à recevoir commentaires et messages divers à propos de mon texte. Certains étaient agréables et encourageants, d'autres plus sévères, tandis que d'autres encore émanaient manifestement de mâles que ma prose avait convaincus que j'étais un cœur (mais je pense qu'ils visaient moins haut...) à prendre.  Parmi ces messages, l'un m'avait été adressé par une dénommée Léa qui me disait sobrement qu'elle avait trouvé mon texte très beau et y avait trouvé beaucoup de plaisirs. Intriguée par ce « s » et la finesse qui le s o u s - t e n d a i t , j e l a r e m e r c i a i e t l u i p r o p o s a i d e d é v e l o p p e r s e s commentaires si elle le souhaitait. Je lus ensuite le texte que Léa avait elle même publié sur ILV, « le brunch des célibataires du jour de l'an » ; je lui adressai à mon tour mes commentaires.  Une correspondance par messages privés s'instaura alors entre nous, que nous transformâmes rapidement en échanges de mails, plus souples. Léa me fit notamment part de l'étonnante « vérité » qui émanait de mon récit concernant la découverte des ébats entre deux femmes. Je lui précisai que j'avais simplement décrit ce que j'avais vécu et ressenti quelques années auparavant avec Caroline.  De jours en jours, nous prenions un plaisir croissant à nos échanges, partageant anecdotes, confidences, et expériences avec une liberté et une complicité grandissantes.  Laissant libre cours à ce que Léa m'inspirait, j'écrivis alors l'Ode à Léa que je décidai de publier sur ILV, bien sûr pour découvrir ce qu'elle ressentirait à la lecture de cette « déclaration », mais aussi pour mesurer les effets produits sur d'éventuels lecteurs, ce qui ne manqua pas d'arriver. J'avais d'abord intitulé ce texte « Ode à L. », mais Léa m'avait demandé, sans aucune honte, d'indiquer explicitement « Léa », ce que je fis. Je fus envahie d'un plaisir intense à la lecture du commentaire (déclaration ...) -

Prélude

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(Histoire de Léa) Le goût de Léa public - que Léa avait écrit à propos de l'Ode sur ILV.  Cette réaction de Léa, fit encore monter d'un cran l'attirance que je ressentais pour elle, sans la connaître si ce n'est par mails interposés. Nous étions maintenant passées des mails au tchat, ce qui permettait de nouveaux échanges, plus instantanés, plus proches et aussi plus intimes.  Je sentais que Léa était elle aussi attirée. Elle avait déjà une relation entretenue avec une autre femme, mais c'était une première fois pour elles deux. Elle m'avoua son appétit de rencontrer une femme ayant une expérience saphique épanouie et de découvrir d'autres facettes du plaisir que, pour ma part j'avais déjà vécues. Je proposais à Léa de nous rencontrer ce qu'elle accepta.  Nous décidâmes de nous retrouver en fin d'après-midi, vers 17 heures dans un bar du Marais. Je reconnus quasi immédiatement Léa (elle s'était décrite avec précision) sur une banquette d'angle au fond de la salle ; je me dirigeai vers elle avec un large sourire et vins m'asseoir près d'elle.  C'était une superbe jeune femme...  Grande, élancée, il émanait d'elle un charme certain. Elle portait des cheveux relativement courts (mais assez longs pour y plonger les mains), châtain clair. Ses yeux marron-or me souriaient, dans lesquels je plongeais le regard. Un léger maquillage soulignait son visage mutin et attirant. Une bouche charnue mais délicate, un nez fin, le cou mis en valeur par une chaine à laquelle pendait un ânkh à la naissance de ses seins sur un chemisier ouvert... Léa avait des mains fines, sensuelles, que l'on devinait caressantes. Son buste mince et agréablement proportionné attirait immanquablement le regard.  Réellement sous le charme, j'étais subjuguée par la profonde sensualité qui émanait d'elle.  Bien que nous connaissant déjà « intimement » au travers de nos longs   échanges, nous nous découvrions maintenant l'une l'autre ; je me rapprochai d'elle, doucement, percevant la douce chaleur qu'elle dégageait, ainsi que son parfum subtil et envoûtant.  Très proches, nous passâmes un long moment à nous « ressentir », échangeant nos émotions avec une légère retenu tandis que, sans pudeur, nos regards nous promettaient déjà l'intensité de troubles caresses. Notre attirance était magnétique presque palpable.

Prélude

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(Histoire de Léa) Le goût de Léa

 L'heure vint de nous séparer. Disponible (Laurent était en déplacement d e p u i s u n e s e m a i n e e t n e d e v a i t r e n t r e r q u e p o u r l e d î n e r d e l a Saint-Valentin), je lui proposai de nous retrouver le lendemain, le dimanche de la Saint-Valentin, en début d'après-midi, dans le loft que nous habitions et que j'utilisais pour mon activité professionnelle ; un endroit calme près du Marais. Je suggérai à Léa de porter une tenue précise : une robe sombre assez courte, petites bretelles, serrée à la taille par une ceinture, largement échancrée sur la poitrine, sans rien dessous sauf des DimUp, un string et des escarpins. Un long manteau complèterait l'ensemble. Léa accepta mon programme avec enthousiasme. Nous quittâmes sur un baiser spontané, sur le trottoir ; il se prolongea, et je sentais la bouche de Léa réagir, s'ouvrir, prête à un baiser profond. Me détachant lentement, je lui murmurai de le conserver pour ... très bientôt.

Prélude

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L'étincelle

 Levée tôt, je passais ce dimanche matin de la Saint-Valentin en fait à me préparer avec volupté. Après un bain prolongé qui avait détendu tous mes muscles, j'avais nourri chaque centimètre de ma peau d'un lait soyeux et léger. Une esquisse de maquillage complétait l'ensemble. Je m'habillai d'une jupe assez courte laissant mes jambes nues, d'un fin chemisier sans soutien-gorge, et de fins mocassins. Je décidai également de ne porter ni culotte ni string...  J'appelai Léa, qui se préparait à quitter son appartement, je lui demandai d'ôter son string avant de sortir, pour le « ranger » dans son intimité, puis de prendre les transports en commun pour venir. Elle accepta, me confiant son excitation à l'idée de ce « jeu », ainsi que son plaisir à être obligée    d'obéir.  Je consacrai ensuite un peu de temps à l'ambiance, rideaux tirés, lumière douce, quelques coussins jetés sur le grand sofa et quelques autres sur le canapé. La grande table était recouverte d'un velours sombre. Quelques bougies confortaient un ensemble intime et sensuel. L'excitation montait lentement en moi en attendant de découvrir Léa...  Quelques coups frappés à la porte indiquèrent son arrivée. J'allai ouvrir et observai cette ravissante et désirable jeune femme, vêtue comme je lui avais demandé. Je tombai immédiatement sous le charme.  Je l'invitai à entrer puis refermai la porte. Léa regardait autour d'elle, comme envoûtée par la douceur du lieu. Je vins me tenir derrière elle et lui dit d'une voix douce :  — Bonjour toi...  Elle se retourna lentement, approcha son visage du mien, éclairé d'un sourire. « Bonjour » murmura-t-elle. Nous étions toutes deux sous le charme d'une sorte de magnétisme sensuel et réciproque. Je lui pris les mains et l'attirai vers moi ; nos lèvres se touchèrent.

L'étincelle

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