L épistolière, nouvelle numéro 6
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Description

Numéro 6 Ils sont là, je le sais. Je ne les vois pas, je ne les entends pas non plus, mais je sais qu’ils sont là. Je me faufile doucement dans la maison. J’ouvre et je ferme les portes le plus discrètement possible, pour être sûre qu’ils ne m’entendent pas. En arrivant, j’ai levé les yeux et vu que les lumières de la chambre étaient allumées, faiblement, mais allumées. Du pas le plus léger dont je suis capable, je monte l’escalier, et je commence à les entendre. Les bruits sont bas, feutrés, étouffés même, mais je les entends. Deux voix, ou plutôt deux tonalités de voix. Ils ne parlent pas, ils s’expriment, sans parole, uniquement avec des sons. Certains sont graves et un peu rauques, les autres beaucoup plus aigus et légers. Lui, et Elle. J’arrive sur le pallier et je m’approche de la porte entrouverte de la chambre. NOTRE chambre. Des petits rires étouffés s’échappent de la pièce, quelques soupirs aussi. J’ai l’impression d’être dans un rêve, ou un cauchemar, je ne sais pas, mais pas vraiment dans la réalité. Tout me parvient de façon floue, un peu cotonneuse et au ralenti. A travers l’embrasure de la porte, je vois les lampes de chevet allumées et les doubles rideaux à moitié tirés. Il y a des bougies aussi, posées un peu partout sur les meubles, et de l’encens. Un parfum un peu lourd, suave, pas désagréable, mais qui ne ressemble pas du tout à ce qu’il aime d’habitude. J’ai du mal à les apercevoir par l’entrebâillement de la porte.

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Publié le 14 octobre 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Numéro 6
Ils sont là, je le sais.
Je ne les vois pas, je ne les entends pas non plus, mais je sais qu’ ils sont l.
Je me faufile doucement dans la maison. J’ ouvre et je ferme les portes le plus discrètement arrivant, En pas. entendent ne m’ tre sre qu’ ilspossible, pour j’levé les yeux et vu que les lumières de la chambre étaient allumées,ai faiblement, mais allumées.
Dupas le plus lger dont je suis capable, je monte l’ escalier,et je commence à les entendre. Les bruits sont bas, feutrés, étouffés même, mais je les entends. Deux voix, ou plutôt deux tonalités de voix. Ils ne parlent pas, ils sexpriment, sans parole, uniquement avec des sons. Certains sont graves et un peu rauques, les autres beaucoup plus aigus et légers. Lui, et Elle.
J’ arrive sur le pallier et je m’ approche de la porte entrouverte de la chambre. NOTRE chambre. Des de la pice, quelques petits rires touffs s’ chappent soupirs aussi. un cauchemar ouai l’ impression d’ tre dans un rve,J’ , je ne sais pas, mais pas vraiment dans la réalité. Tout me parvient de façon floue, un peu cotonneuse et au ralenti.
A travers lembrasure de la porte, je vois les lampes de chevet allumées et les doubles rideaux à moitié tirés. Il y a des bougies aussi, posées un peu partout sur les meubles, et de l’ encens. Un parfum un peu lourd, suave, pas désagréable, mais qui ne ressemble pas du tout  ce qu’ il aimed’ habitude.
J’ ai du mal  les apercevoir par l’ entrebillement de la porte. Le battant ne s’ ouvre pas dans le bon sens pour voir le lit. Il faudrait que j’ ouvre un peu plus. Je réfléchis trente secondes. Je sais que la porte ne fait pas de bruit, et à entendre ceux qui proviennent de l’ intrieur, ils sont très occupés. En plus, ils
ne s’ attendent pas du tout  ce que je sois l, donc sur le principe, il n’ y a aucun risque.
Je pousse un peu la porte, juste assez pour pouvoir passer le bout de mon nez par l’ ouverture et voir ce qui se passe l, sur le lit.
Ce n’ est pas sur le lit que a se passe. Pour le moment, c’ est sur le fauteuil qui est entre le lit et la porte de la salle de bain.
Il est assis, très alangui, le pantalon en bas des chevilles, le col de chemise ouvert et la cravate dénouée. Elle est à genoux sur un coussin, face à lui, en sous vêtements, le buste entre ses cuises, les mains occupées à ouvrir la fente de son boxer.
Elle en sort le sexe déjà très gonflé de son partenaire et entame une fellation très lente. Lui bascule la tête en arrière et laisse échapper un bruit rauque. De temps en temps, sans le lâcher et en laissant le bout de sa langue sur son membre, elle relève le visage pour le voir. Il redresse sa tête et ne la perd plus des yeux. Il la regarde faire, l’ avaler jusqu’  la garde, serrer ses lvresen se retirant, le lécher du bout de la langue en faisant le tour de son gland, le masser avec les doigts en montant et descendant régulièrement, et replonger sur son sexe à pleine bouche.
Il transpire et sa respiration est de plus en plus courte et haute. Sa poitrine se dplace en haletant. Il a chaud. Il finit d’ ouvrir les boutons de sa chemise et arrache sa cravate. Les muscles de son cou se tendent ainsi que ses abdominaux. Il est beau, musclé et sa peau brille à la lumière des bougies et des lampes.
Elle nmal non plus. Je ne lest pas aperçois que de dos, mais ses courbes sont régulières, elle nest pas trop maigre, elle a des formes même. Son string montre un fessier assez musclé et bien rond. Son dos est lisse, elle semble assez grande. Ce que je vois de ses jambes est aussi intéressant. Ses cheveux
sont châtain clair avec des reflets roux, mais cest peut être dû à léclairage qui fait ressortir les couleurs chaudes.
Elle ne semble pas se lasser de soccuper de mon homme, et lui na pas lair dêtre contre, bien au contraire. Il lencourage en lui posant la main sur la nuque, pour soutenir ses mouvements de va et vient et son visage se crispe tant ça lui demande deffort pour se retenir.
Je ne lai jamais vu tenir aussi longtemps. Il naime pas que je lui fasse de fellations trop appuyées à cause de ça. Il a peur dexploser trop tôt. Mais là, ça na pas lair dêtre un problème, il se retient bien. Avec effort, certes, mais bien.
Soudain il lentre les mains et la redresse un peu. Ilarrête en lui prenant la tête lembrasse à pleine bouche et elle se pend à son cou.
Elle est grande, en effet, élancée, et elle a une cambrure de rein fabuleuse.
Tout en llui dégrafe son soutient gorge et le jette au hasard dansembrassant, il la pièce. Puis il commence à lui caresser les seins. Je la vois toujours de dos, de sorte que je nai pas didée de lpoitrine, mais à en juger parapparence de sa lobjet que jai vu voler, ce nest pas un petit modèle.
Elle est debout face à lui, il est toujours assis sur le fauteuil. Il la tient par les hanches et sa bouche se promène sur son ventre. Elle se cambre et se tient à ses épaules.
Il se met à avoir les mains baladeuses, lui caresse les fesses et lui enlève son string.
Je la vois qui se cambre encore plus et japerçois sa tête à lui qui descend entre ses jambes. Elle pose un pied sur le rebord du lit, juste à côté. Il enserre sa taille dun bras tandis que son autre main apparait entre les jambes de la fille et lui caresse le sexe.
Elle le laisse lui donner du plaisir un bon moment puis elle se détache de lui, le prend par les mains, le fait se lever. Elle se tourne un peu, dos au lit, et je la voix enfin de profil.
Elle a le ventre plat, des seins très haut et très généreux, des cuisses fuselées. Elle est perchée sur des talons qui sont de véritables échasses et le dépasse un peu en taille.
Bien sûr, moi, petite brunette un peu maigrichonne, je ne fais pas le poids face à cette bombe.
Pourtant, quand on sest connus, jétais tout à fait à son goût, et lui au mien. Mais il a changé. Il a fait de la musculation, entraîné par des copains.
Au début, cà peu il a fini par se passionner pour sonétait par jeu, mais peu physique et ses muscles qui apparaissaient au fur et à mesure des séances. Les autres lui disaient que les filles adoraient les mecs musclés, et lui a commencé à jouer au coq.
Et voilà où il en est. A profiter de mes jours dabsence pour non seulement draguer des filles mais les ramener à la maison. Dans NOTRE maison. Et les mettre dans NOTRE lit.
Dailleurs, cest là quelle lentraine. Elle sle lit et le prend à son tourassoie sur par les hanches. Elle se remet à le sucer à pleine bouche et je vois les muscles de mon homme se tendre au maximum. Jaimerais quil ne puisse plus tenir, quil lui crache tout son jus dans le fond de la gorge et quelle en étouffe et que lui en meurt de honte. Mais peut être quelle nattend que ça. Elle lève les yeux vers lui en continuant à le branler, et son sourire en dit long sur ses intentions.
Une nouvelle fois il la retient et lui repousse les épaules en arrière pour quelle sallonge, ce quelle fait. Elle écarte les jambes, il sagenouille entre et se met à lui dévorer la chatte. Elle pousse un cri à peine étouffé puis gémit en lui retenant la tête entre ses jambes.
Il est couché sur elle, le nez dans son intimité. Elle plie les genoux et pose ses pieds sur le dos de son partenaire.
Vas-y, mords la, fait lui mal comme tu le fais avec moi quelques fois, quand tu me mordille les lèvres et le clitoris, ou que tu passes tes doigts trop vite et trop fort entre mes jambes.
Et toi, appuies lui fort la tête contre ta chatte, étouffe le dedans. Il dit toujours quil naime pas quand ça commence à couler. Noie-le.
Mais non, il ne la mord pas, il fait ça bien. En tout cas suffisamment pour quelle jouisse bruyamment. Et il ne ressort pas la tête de là où il est. Je le vois à peine se décoller par moment pour reprendre sa respiration. Et plus elle jouit, plus il la dévore.
Cest fou lorgasme quelle est en train davoir. Cest fort et ça dure longtemps. Et surtout il laccompagne tout du long, et au moment où elle semble se calmer, il se redresse, se couche sur elle et la pénètre rapidement. Cela déclenche une seconde vague chez elle. Elle se cramponne à ses épaules. Il est au-dessus dbras tendus, tous ses muscles sont bandés au maximum danselle, les mouvements de va et vient rapides quil fait, et dun coup, il brame. Le sexe au fond de celui de la fille, le bassin collé au sien, les reins creusés, la tête rejetée en arrière, il jouit comme un animal, et le bruit qui sort de sa gorge ressemble à celui du cerf, à la différence près que lui a déjà trouvé et honoré sa partenaire.
Un frisson me parcourt le dos, je recule et me colle au mur du couloir. Je suffoque. Je savais à quoi mattendre en venant, je savais ce que je risquais de découvrir, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là. Je me disais quil allait ramener une fille et la sauter de façon basique, comme il fait avec moi.
Une petite turlute pas trop longue, deux coups de langue sur le minou, trois coups de queue bien au fond, quelques grimaces et hop, cest brossé.
Mais là, ce à quoi je viens dassister dépasse de loin et mon imagination et les capacités que je lui connais.
Je les entends bouger à côté. Je me précipite dans le recoin derrière larmoire de sa grand-mère, quil a mise au milieu du pallier.
Il sort de la chambre en disantje revienset descend lescalier. Je lentends qui fourrage dans la cuisine. Je voudrais sortir de ma cachette, aller voir ce quelle fait, débouler comme ça dans la chambre en disantbonsoir, moi cest Marjo, je ne vous dérange pas jespère, la fête et finie, on dégage de mon lit illico et on ne remet plus les pieds chez moi ni les mains sur mon mec, salope de poufiasse.
Mais je ne bouge pas. Au contraire, quand jentends des bruits dans lescalier, je recule jusquà la porte de la chambre damis et me précipite à lintérieur.
Il remonte un plateau, mais je ne vois pas ce quil y a dessus. En tout cas, de quoi boire et manger.
Champagne et foie gras annonce-t-il en entrant dans NOTRE chambre.
Il na pas fait les choses à moitié.
Je sors de la chambre damis et retourne me planter à mon poste dresbitavoon.
Il lui parle delle, de lui, de leurs boulots, tout en tartinant du foie gras sur du pain grillé. Il lui donne la becquée. Elle boit une gorgée de champagne. Jespère que ce npas celui que mon père nous a offert à Noël. On nest y a pas encore touché. Ça me ferait mal que la première à le goûter soit cette pétasse.
A la fin de leur pique-nique, elle le gratifie dune pipe au champagne et là, il ne peut pas se retenir. Il se vide dans la bouche de la fille qui sourit et continue à le lécher. En plus, elle aime ça.
Puis il se baisse pour éloigner le plateau, soulève la nana, la jette presque au milieu du lit et se précipite sur elle en annonçantdeuxième round.
Enlacés, ils roulent plusieurs fois lun sur lautre, elle se retrouve dessus, le chevauche et senfonce sur lui. Il la saisit par les hanches et la fait bouger darrière. Elle geint, gémit, soupir, crie, tout en même temps.avant en
Il lui dit quelle est belle, qula faire jouir toute la vie, quil veut il laime comme il na jamais aimé personne, quil la veut tous les soirs dans son lit.
Entre deux spasmes de plaisir, elle répond quelle aussi elle laime, depuis le premier jour où elle la vu, qusa vie avec lui, que désormais ilselle veut passer seront inséparables.
Mon sang se glace dans mes veines. Je recule jusquau mur et my appuie. Je ne tiens plus sur mes jambes. Je glisse par terre. Mon souffle est court, je me sens oppressée, jvertiges. Il faut que je bouge de là, que je mai des éloigne de cette chambre.
Le plus discrètement que je peux dans mon état, je redescends les escaliers et je mla cuisine. Je regarde autour de moi.effondre sur une chaise de
Il a tout laissé en plan, comme dhabitude. La boite de foie gras, vide, gît dans lévier, le paquet de pain de mie est béant à côté du grill, le papier métallique, le fil de fer et le bouchon du champagne sont abandonnés sur la table.
Un petit couteau et là aussi, avec des traces de foie gras dessus. Sans doute celui qui a servi à décoller le bloc pour le sortir de sa boite.
Je contemple les témoins de la trahison qui se joue à létage au-dessus .
Jai mal, ma poitrine est lourde, jai du mal à respirer, je me sens froide de la tête aux pieds.
Tout dun coup, les choses se précipitent.
Je saisi le téléphone sans fil de la cuisine dans une main et dans lautre jattrape le petit couteau. Je me précipite dans les escaliers en composant le numéro de la police. Je ne fais pas doucement, je ne sais pas si je fais du bruit et je men fiche.
Arrivée sur le palier, je vais droit vers la porte de la chambre. Dans le téléphone, jentends une voix qui demande ce qui se passe.
Je pousse la porte entrouverte de la chambre avec une épaule, je lâche le téléphone sur le sol, je grimpe sur le lit. La pouffiasse est toujours à cheval sur
mon mec. Je la saisi par les cheveux pour lui basculer la tête en arrière et dun coup sec je légorge puis la repousse sur son amant qui na pas eu le temps de réagir et se met à crier.
Dans le téléphone, la voix aussi crie, demande que lon réponde, dit quelle a identifié ladresse, quelle va envoyer quelquun.
Je me précipite sur mon compagnon. Il esquive une première fois mais il est coincé. Sa queue est toujours dans le ventre du cadavre qui sest écroulé sur lui et dont il essaye de se défaire. Je lui assène plusieurs coups de couteau dans les côtes, le bras, le ventre.
Il hurle, crie au secours, repousse le corps de sa maitresse, descend du lit en rampant. Dans un dernier effort, bien quépuisée, je fonds sur lui et le poignarde par trois fois dans le dos puis je sors en courant pour éviter sa main qui tente de me saisir les chevilles. Je glisse dans lescalier en descendant, lâche le couteau qui passe entre les barreaux de la rambarde et tombe sur le carrelage de lentrée.
Je fini ma course contre le mur, sur le palier intermédiaire.
Dehors, jentends les sirènes qui arrivent.
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