Le cascadeur
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Description

LE CASCADEUR RiRi denîmes -1- Sans que ce roman soit spécialement daté, il se déroule à une époque sans sida. A ceux que cette lecture donnerait des idées, je leurs conseille de se protéger lors de tous rapports. Les cascadeurs prennent toujours des risques calculés. -2- RESUME : Définition : CASCADEUR (adj. Et N) : Qui dénote des mœurs légères, désordonnées. Fêtard, noceur, viveur Certains tombent dans la drogue ou dans l’alcool, lui se perd dans le sexe. Puis c’est la rencontre de trop... S’en suit une poursuite, presque une enquête, où les aventures sexuelles s’enchaînent entre fantasme et réalité. Jusqu’où faudra-t-il qu’il aille pour comprendre ? Sortira-t-il de ces cascades érotiques indemne ? -3- ~ CHAPITRE I ~ Je lui tends le pantalon et plutôt que de se diriger vers la cabine d’essayage, elle se dissimule derrière le présentoir : - Ca ira plus vite comme çà ! dit-elle. Déjà sa robe se soulève, une jambe glisse dans le pantalon. Elle ne prend même pas le temps de retirer sa chaussure. Je guette le moment où pour glisser ses fesses dans le pantalon, sa robe volera pour me dévoiler ses dessous. Elle sautille, en déséquilibre, le talon suivant coincé dans le bas du pantalon. - Zut ! Voilà quand on veut faire vite !! s’écrit-elle. Elle se penche énergiquement en avant pour dégager son talon, offrant innocemment ses fesses au miroir derrière elle. Ha !

Informations

Publié par
Publié le 13 juillet 2013
Nombre de lectures 21 317
Langue Français

Extrait

       
LE CASCADEUR
   RiRi denîmes
-1-
Sans que ce roman soit spécialement daté, il se déroule à une époque sans sida. A ceux que cette lecture donnerait des idées, je leurs conseille de se protéger lors de tous rapports. Les cascadeurs prennent toujours des risques calculés.
-2-
RESUME :
Définition :
CASCADEUR (adj. Et N) :
Qui dénote des mœurs légères, désordonnées. Fêtard, noceur, viveur
Certains tombent dans la drogue ou dans l’alcool, lui se perd dans le sexe. Puis c’est la rencontre de trop... S’en suit une poursuite, presque une enquête, où les aventures sexuelles s’enchaînent entre fantasme et réalité. Jusqu’où faudra-t-il qu’il aille pour comprendre ? Sortira-t-il de ces cascades érotiques indemne ?
-3-
CHAPITRE I ~ ~
Je lui tends le pantalon et plutôt que de se diriger vers la cabine d’essayage, elle se dissimule derrière le présentoir : - Ca ira plus vite comme çà ! dit-elle. Déjà sa robe se soulève, une jambe glisse dans le pantalon. Elle ne prend même pas le temps de retirer sa chaussure. Je guette le moment où pour glisser ses fesses dans le pantalon, sa robe volera pour me dévoiler ses dessous. Elle sautille, en déséquilibre, le talon suivant coincé dans le bas du pantalon. - Zut ! Voilà quand on veut faire vite !! s’écrit-elle. Elle se penche énergiquement en avant pour dégager son talon, offrant innocemment ses fesses au miroir derrière elle. Ha ! Mon beau miroir, mon complice, lui que j’astique si souvent avec application, me rend aujourd’hui toute l’affection que je lui prodigue ! Croyez-en ma vieille expérience, il faut toujours être pote avec les miroirs, ils vous le rendront !! Les cuisses gainées de noir soulignent le pli de la naissance de ses fesses. Une bouffée de chaleur m’envahit, puis un frisson longe ma colonne vertébrale jusqu’à s’engouffrer dans mon sexe qui gonfle illico... - Ce n’est pas la tenue idéale pour essayer un pantalon mais je n’étais pas partie du tout pour cela ! souffle-t-elle en se redressant. Sa robe retombe tel un rideau à la fin d’un spectacle sans même que je n'aie entendu les trois coups. Alors je reste planté là, un peu ridicule, un peu gêné, un peu ému, surtout excité, à me dire que je lui donnerai bien les trois coups ! Son regard me rappelle à la réalité, interrogateur, étonné et impatient. Incroyable comme cette fille est très expressive !!! - Comment me trouvez-vous ? Sourit-elle. - Bonne... bien... je bafouille. Elle ne réplique pas, parce qu’elle n’a pas entendu ou parce qu’elle est bien élevée. Elle virevolte et trouve le miroir devant lequel elle ajuste la fermeture éclair. Sa robe roulée en saucisson autour de la taille, elle monte sur la pointe des pieds, tourne avec la grâce d’une danseuse, jette sa tête en arrière à la recherche de l’image de sa croupe dans le miroir, puis reste en suspend dans cette position cambrée, qui a pour effet d’augmenter le volume de l’intérêt que je lui porte !! Fatiguée, elle retombe, retrouve ses escarpins et reprend la pose. - Il ne me grossit pas trop ? m’interroge-t-elle. Je ne sais pas s’il la grossit, mais moi je me sens enfler c’est sûr ! Les reins creusés, elle me jette un regard un tantinet provocateur qui me scie les jambes. Je m’écroule à ses pieds en prétextant de lui arranger le bas du pantalon. - Vous plaisantez, il met vos lignes en valeur. Regardez, il ne baille même pas à la taille et il épouse parfaitement votre cambrure, dis-je en liant le geste à la parole. -4-
Et je la pelote carrément, ma main n’a de cesse de flatter sa croupe. La fermeté de ses rondeurs recouvertes du cuir du pantalon est irrésistible. - Je vois, lâche-t-elle en m’observant dans le miroir. Je réalise mon emballement sur cette palpation et me relève vivement tout confus. Mon état d’excitation se lit de suite sur mon jeans. Sacré Popol ! Il n’en perd pas une pour se faire remarquer ! Le gonflement suspect ne lui échappe pas et son regard étonné le fuit, puis, curieux, retourne sur la déformation pour se convaincre. Elle rosit en signe de confirmation et finit par me lancer de ses yeux noisette un “goujat” télépathique. - Je vais vous donner un blouson à essayer avec ce pantalon, je prétexte, cachant du fait ma gêne naissante. L’envie soudaine de la coucher sur le comptoir et de la pénétrer violemment m’électrise. - Vous exagérez, annonce-t-elle, déjà que j’essaie ce pantalon que pour vous être agréable, vous ne croyez pas me tenter avec le blouson.  Du tout, mais ce sera plus sympa qu’avec la robe... -Elle tente de glisser son bras dans la manche du blouson, mais je l’en empêche en prétextant : - Oh non ! Pas avec la robe, vous ne vous rendrez pas compte de l’effet… - Je ne vais pas retirer ma robe, je n’ai rien en dessous ! s’exclame-t-elle innocemment. Quelques secondes de silence s’installent où nous réalisons ce qu’elle vient de dire, elle se disant sûrement que c’est stupide, moi fantasmant encore plus et Popol en manifestant de l’impatience ! - Rien que vous n’ayez à cacher, je lui souris. Avant qu’elle ne réfléchisse, je l’invite à passer dans la cabine en tenant un des deux battants de la porte ouvert. Elle s’y engouffre, comme espéré, et je referme sans m’éloigner. - Vous alors, vous êtes tenace, peste-t-elle. Je faufile mon regard entre l’entrebâillement des battants. Elle enjambe la robe déjà tombée à ses pieds. J’entrevois le profil de son corps doré. Elle décroche le blouson du portemanteau et m’apparaît furtivement son sein de dentelle noire. Je m’efforce de reconstituer le puzzle de son corps à l’aide de ces images volées. Mes mains se souviennent encore de la rondeur ferme de son cul, le galbe de ses cuisses, la naissance de ses fesses, je la devine, je la recrée. J’ai chaud, mes mains sont moites. Mon sexe s’énerve, s’allonge, prend ses aises et me demande de sortir pour contempler ce qui défile dans ma tête. J’évite de justesse le battant qu’elle pousse pour sortir de la cabine. - Il fait bon chez vous, souffle-t-elle le teint rosi.  A qui le dit-elle ?? Plantée devant le miroir, elle s’installe dans le pantalon en tirant sur la ceinture pour le monter au maximum. Expulsés du blouson, ses seins jaillissent par le zip à moitié fermé. Deux belles oranges entre lesquelles se dessine un sillon droit et profond dans lequel Popol imagine se balancer comme un hamac entre deux palmiers ! Zzziiiiiipe !! fait la fermeture du blouson qu’elle referme jusqu’à la glotte. Trop tard, -5-
j’ai tout vu !! Son regard agacé vient répondre au rictus souriant que la scène provoque sur mes lèvres. - Merveilleux, non ? dis-je pour détendre l’atmosphère. - Pardon ?! - L’ensemble... il vous va à ravir. Fermé brutalement le blouson emprisonne ses cheveux et je m’affaire à les dégager tendrement. Elle réalise et descend le zip savamment pour laisser uniquement visible le haut de sa poitrine, juste de quoi maintenir éveillée la curiosité de mon sexe. - C’est pas mieux comme çà ? j'interroge, en étalant la dernière mèche brune. Elle se détend, grimace même un sourire, reprend sa danse et virevolte devant le miroir. Ses cheveux volent dans le mouvement, son parfum flirte avec mes narines et mon petit obélisque frétille de bonheur ! - N’insistez pas, vous ne me vendrez pas le blouson, le pantalon... le fait est... il est pas mal, reconnaît-elle en soulevant le blouson, découvrant ainsi son ventre ambré. Le décolleté s’est ouvert de nouveau et j’y replonge avec d’autant plus de plaisir qu’il me semble ne plus s’agir d’un accident. Comme pour m’en convaincre, elle se tourne vers moi sans rien changer, pire, elle se cabre en tournant la tête vers le miroir. Sous l’effet de cette double offrande, mon sexe devient incontrôlable et se comprime dans mon jeans. Je suis au bord de l’éjaculation précoce ! - Vous ne trouvez pas qu’il fait un petit pli, soumet-elle. - Où cela ? je m’étonne. Devant l’impossibilité à cacher mon érection, je me résigne et me déplace douloureusement à la recherche du pli. - Par ici, me montre-t-elle, et me désigne pas moins que l’intérieur de ses cuisses sous ses fesses. C’en est trop, je m’écroule à genoux en plaquant mes mains sur ses hanches. Elle sursaute. Je ne lâche pas ce cul dans lequel je mordrais bien comme dans une pastèque. - Je ne vois pas, il faut bien le placer, dis-je en tirant sur le bas du pantalon. Et voilà, c’est net... Et je glisse ma main entre ses cuisses sans autre s  forme s  de procès ! Surprise, sa cuisse se raidit au contact. - Peut-être qu’une jupe vous conviendrait mieux ? J’en ai une sympa, un peu  ... courte, mais très sympa. Et de me relever en laissant ma main glisser de son logement chaud à ses fesses toujours aussi fermes, puis jusqu’à la taille dénudée. Aie ya yaie !!! Mon gland surgit de mon slip comme un diable de sa boite. L’élastique plaque ma queue dans une érection douloureuse qui m’arrache une grimace. Intriguée, la brunette fronce ses sourcils puis découvre une nouvelle fois l’embrasement de mon bas-ventre. Ses yeux se détachent avec peine de cet étendard et restent baissés dans le vague alors qu’un sourire espiègle illumine son visage. - Tenez, enfilez là ! fais-je en lui donnant la jupe. Son sourire s’affiche plus coquin pour souligner ma proposition litigieuse. - Pourquoi pas ! rétorque-t-elle en passant vers la cabine. -6-
La réponse n’est pas moins douteuse et me conforte dans mes intentions de conquête. Popol, mon meilleur supporter, m’encourage de plus belle et je me colle aux battants. J’entends le pantalon glisser le long de ses jambes gainées de bas. Mes mains agrippent le haut des battants et les entrouvrent. Tête baissée, elle a ouvert le blouson pour enfiler la jupe et offre son corps en pâture à mes yeux avides. Elle ne peut ignorer que je la guette, mais elle poursuit. Les bas encerclent ses cuisses, le string assorti au soutien-gorge vert pâle apporte une touche de couleur pastel sur sa peau cuivrée. Juchée sur une jambe, elle replie l’autre pour la glisser dans la jupe m’offrant son entrejambe au passage. Elle se redresse dans un garde-à-vous sensuel, remonte la jupe en ondulant le bassin pour le faire entrer, écarte les pans du blouson à la recherche de la fermeture arrière. Les épaules ainsi haussées remontent ses petits seins ronds et gonflés. Les pointes dressées sous la dentelle trahissent une excitation certaine. Elle redresse enfin la tête et dans un souffle de dépit mêlé de découragement, cesse de vouloir fermer sa jupe : - Je crois que vous m’avez vu plus mince que je ne le suis, je n’arrive pas à la fermer, soupire-t-elle en poussant les battants. Dans ma hâte je n’ai même pas cherché la taille, mais je ne souhaite pas laisser échapper une si belle occasion. Sans lui laisser la possibilité de sortir je dis : - Vous permettez... Je la saisis par les hanches, la retourne vivement et la repousse dans la cabine. En perte d’équilibre, elle plaque ses mains sur la cloison me tendant ainsi sa croupe. Je constate que le bouton de la jupe est bien fermé mais la fermeture éclair est béante sous la rondeur de son cul. La ficelle du string disparaît dans la profondeur de la raie de ses fesses. Je feins d’attraper la fermeture. Le dos de ma main caresse cette convexité bandante, mon index épri s  de liberté, remonte la fente de ses fesses. Sa peau frissonne, elle cambre. J’arrive au bouton, je le dégage ouvrant largement la jupe. Elle se retourne brusquement : - Je vous en prie, supplie-t-elle. Dans la cabine exiguë, notre face-à-face se transforme en corps à corps. Son souffle s’accélère, gonflant en cadence sa poitrine. Mon cœur s’affole, ses battements résonnent jusque dans ma queue tendue. Je saisis la jupe et j’entreprends de la baisser. Elle glisse difficilement sur les hanches puis s’effondre d’un coup à ses pieds. Agenouillé devant elle, j’attire ses hanches et je plaque ma bouche sur son ventre. Je lape sa peau salée par la sueur et tente d’infiltrer ma langue par le haut du string avec la ferme envie de le lui arracher avec les dents. - Non ! non ! assez ! chuchote-t-elle en tirant sur mes épaules pour me redresser. Dans l'ascension, je glisse mes bras sous le blouson pour l’enlacer. J’empoigne ses fesses et aplatis son bassin sur le mien. Les présentations sont faites avec Popol qui se vautre sur son bas-ventre comme dans un oreiller moelleux ! Pour se dégager de l’étreinte, elle tente d’écarter mes bras en saisissant mes poignets dans son dos, mais en vain. Sous la pression, ses seins s’extirpent de leur logement de dentelle et ma bouche se plante sur ses tétons subulés. - Ca suffit ! Arrêtez... enfin !!! proteste-t-elle. Je suis dans un tel état d’excitation que je suis prêt à la violer !! -7-
- Vous me rendez fou, vous m’excitez, votre peau est si douce, si bonne... Habilement, je fais sauter les boutons de mon jean et libère mon sexe hyper impatient d’entamer la discussion. Je réquisitionne sa main et la pose sur mon pipeline bouillant. Hé oui ! Et quand le bout bout ont est à bout, mais ça c’est tabou ! Elle n’emprisonne pas ce tube moelleux de ses doigts mais le fait rouler sur son ventre. Il y a des moments où il faut dire "je t’aime" aux filles et d’autres où il faut le leur prouver. A la façon dont elle me palpe, ma brunette prend conscience de la grandeur de mon affection. - Nooonnn ! Noonnn ! Pas ici ! soupire-t-elle en attirant paradoxalement ma tête dans son cou. Mes lèvres fouillent son cou. Sa tête se couche sur son épaule pour s’offrir davantage. Elle roule toujours ma queue brûlante sur son ventre, puis, soudain, sans la relâcher, glisse le long de ma jambe en ouvrant ses cuisses pour y frotter son entrejambe tout au long de la descente. Elle extrait complètement Popol du pantalon. Son autre main s’approprie mes bourses et les conduit vers ses lèvres. Sa bouche les aspire méticuleusement. Sa main agite mon membre au bord de l’explosion. Elle place habilement sa fente humide sur mon tibia. Tirant sur mon mollet, elle s’y frotte énergiquement et secoue ma tige au même rythme. Puis le va-et-vient s’accélère et mon gland fuse à une vitesse folle de sa main. Je sens le sperme envahir ma tige et en décupler le volume. Sa main rejoint son sexe chaud et s’élance dans une masturbation frénétique. Elle s’active et se tortille. Sa bouche s’empale sur mon membre puis remonte et replonge, gonflant ses joues à chaque passage. Je tape sa gorge sans qu’elle s’en souci. J’attrape ses cheveux sans arrêter son activité intense. L’ascension de mon foutre devient insupportable et je le laisse se répandre dans sa bouche par de lourdes saccades. Emporté par ma jouissance, je m’avachis sur la cloison les jambes flageolantes. Sans lâcher sa prise, elle calque mon mouvement gardant ma queue prisonnière dans son écrin chaud. Elle aspire fortement et quand elle ouvre enfin la bouche, elle me rend mon Popol ramolli mais propre. Elle passe un regard entre les deux battants et visionne le magasin. Rassurée, elle se tourne vers moi. - Le service client est irréprochable ici, sourit-elle.
Ce n’est pas l’avis de mon patron qui m’explique depuis dix minutes que ce n’est pas le style de la maison. Ses explications me démontrent qu’il s’est bien rincé l’œil quand même ce vieux cochon ! - Et si ma femme était arrivée, moralise-t-il. Sûr qu’il n'en mène pas large devant sa bourgeoise ! Et puis il me saoule avec son discours ! - Qu’est-ce que je m’en tape de la vieille, j’éclate. Même s’il transparaît moins que celui du boss, mon étonnement est à la mesure de mon éclat de voix. Mais qu’est-ce qu’il me prend ? - Dites donc, ce n’est pas un môme de vingt ans... - Vingt-trois ! - ... qui va me parler comme ça, reprend-il, une fois sa surprise surmontée. -8-
Voilà comment ma progression sociale se trouve pour l’instant gelée et j’endosse l’habit de chômeur, seul métier d’avenir comme chacun le sait ! De toutes façons, je m’en tape ! Cette boutique me sortait par les yeux. Sacré Popol, tu peux être fier de toi !! Ne crois pas que tu en feras toujours à ta tête, ce n’est pas toi qui vas diriger ma vie… Je fais un crochet pour voir mon pote David à qui je raconte ma mésaventure : - Quel couillon ! Elle était vraiment bonne quand même ? T’as même pas chopé son phone ! ! - Tu sais, elle s’est barrée rapide et l’autre m’est tombé dessus… - Bon, écoute, il faut que j’y aille, je vois autour de moi si j’entends parler d’une place… - On se fait une sortie un soir ? - Ben, en ce moment j’colle une petite que j’ai levé avant hier, j’te raconte pas ! Justement j’ai rencard et j’suis à la bourre. Tu ne m’en veux pas, on s’appelle, ok ? - Pas de “ plème ”, ouais, ouais, on’s tel ! ! L’amour donne des ailes à voir comme il décolle ! Je pars un peu dégoûté, moi qui comptais sur lui pour me changer les idées, il faut juste qu’il se déniche une nouvelle nana. Remarque je le comprends, je ferais peut-être pareil à sa place. Autant rentrer à la maison…
-9-
~ CHAPITRE II ~
J’émerge difficilement. Déjà la nuit ! Mais quelle heure peut-il être ? 22h15 !!! Je bondis du lit. Hooouuu ! La tête me tourne ! Je reste assis. Je rassemble mes idées. Ha ! C’est vrai, je me suis fait virer : la brunette. Je dis ça comme si c’était une gamine, elle avait bien 30 ans la “ pipeuse”, mais qu’elle était bonne et ce n’est pas Popol qui me barre le slip qui me prouvera le contraire. Moi, je suis un homme Popolitrique !! Je suis entré en Popol y trique dès l’adolescence et j’avoue y avoir trouvé un intérêt grandissant. Je m’y suis adonné de bon cœur, seul d’abord, puis à deux voire en groupe ! La Popolitrique tient une place importante dans ma vie et je ne manque jamais une occasion de faire partager cette passion ! C’est bien simple, chez moi, c'est inné. Certains sont très tôt attirés par la musique ou le sport, veulent devenir chanteur, pompier ou vétérinaire. Moi c’est le sexe ! Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé regarder sous les jupes. Je n’ai pas raté mon prof de math quand, au détour d’un couloir, il a coincé la prof d’une classe voisine. L’image de sa jupe retroussée me donne encore des frissons rien qu’en y repensant ! Je passe sur mes vacances avec mes jeunes cousines que j’espionnais dans la paille à tester l’une sur l’autre de belles caresses érotiques. Quant aux fesses de ma prof d’anglais qui sursautaient au rythme de son écriture saccadée du tableau, je ne sais combien de masturbations adolescentes elles ont nourries. J’offre une palme toute particulière aux exhibitions que m’offrait ma petite voisine durant les soirées d’été de mes quinze ans. De ma fenêtre, je plongeais dans sa chambre et elle jouait à me faire souffrir par ses caresses savamment mises en scène sur son lit. Je lui suis reconnaissant de m’avoir révélé mon voyeurisme naissant. Ajoutez à cela que, très tôt, pour mon entrée dans la vie active, je ne trouve à faire comme métier que vendeur de fringues, avec des nanas qui se foutent à poils devant moi toute la journée. Non mais franchement, si ce n’est pas de la persécution ça !! Pour l’instant, j’ai faim ! Un tour rapide dans la salle de bain pour me mettre d’aplomb et je descends en direction d’un fast-food. Faudra que j’attaque le ménage un de ces quatre car ce n’est pas le temps libre qui va me manquer maintenant.
La ville, la nuit, prend un aspect tout autre. Et c’est chaque fois pareil, l’excitation me taraude quand, à la nuit tombée, j’erre dans les rues. Les regards sont différents, on s’épie, on se traque, on se perd, se repère, se retrouve, on s’échappe, se chope, se sourit, on s’amuse. On se drague, se drogue aussi, on s’enivre, on se sent vivre !! On ne court plus, on prend le temps de se regarder, de se détailler. Au lieu de s’habiller, on se déguise, se maquille, on se relooke. On va boire, manger, fumer, danser, baiser ! Il n’y a qu’à voir ces trois nanas qui s’avancent de front vers moi, elles hurlent leur joie en parlant haut, le rire exagérément fort. Elles veulent montrer qu’elles sont heureuses, se le prouver peut-être aussi. Je ressens leur excitation née de l'envie de -10-
plaire. Elles sont prêtes à franchir des interdits sans vraiment savoir où cela les mènera. Leurs habits sont nets et colorés, leur maquillage exagéré. Leur ton baisse en arrivant à ma hauteur, pour éclater après mon passage, pouffant je ne sais quelle remarque à mon sujet. Tiens j’suis sûr qu’il y en a au moins une qui se retourne. Je me détourne sur elles tout en continuant ma route. Raté ! Je marche ainsi cinq, six pas sans qu’une... et voilà que les trois se retournent et patatras ! Je me plante dans une poubelle, je trébuche, évite de justesse l’étalement dans les divers cartons sous les rires éloignés de mon public féminin. La nuit c’est aussi ça, les poubelles débordantes au bord des trottoirs.
La serveuse est souriante malgré l’heure tardive et je l’apprécie d’autant. Je passe commande avec quelques blagues habituelles et de circonstance. La chasse, je crois que c’est cela qui m’excite. Je suis sur le qui-vive, aux aguets de la moindre occasion qui pourrait déboucher sur une aventure... sexuelle il va sans dire !! Mais attention toujours correct, pas grossier, encore moins vulgaire ! Même si je dérape de temps en temps, emporté dans un délire, ce n’est jamais volontaire. Je sais que certaines filles sont irritées par ces manœuvres, se plaignent de ne pouvoir dire un mot, esquisser le moindre sourire sans se faire sauter dessus ; C’est vrai que quelques-unes s’en plaignent, mais tellement d’autres ne nous pardonneraient pas de les oublier. Dans quelle catégorie dois-je ranger ma petite serveuse ? Elle pointe sa frimousse ravie au comptoir et me lâche dans un large sourire : - Un p’tit café ? - Dans la culotte ?! j’enchaîne. Son sourire l’abandonne, son regard réprobateur m’interroge, je la laisse mijoter et finis par la rassurer : - Le p’tit qu’a fait dans la culotte !! On ne peut pas dire que je fasse un tabac, je fais même un bide, je passe donc ma commande. Les filles adorent les gars qui les font rire… ! - Voilà, bon appétit et bonne soirée, fait ma serveuse aux yeux plus pétillants que ma boisson. - Merci, bon courage à vous. Le sourire en coin, j’agrippe mon plateau et débarrasse le comptoir de mes conneries. Le sandwich est bon, j’essuie les moustaches de sauce dont il m’a gratifié juste à temps car deux donzelles se pointent à la table voisine. Jeunes et charmantes, à la silhouette fine et moderne, elles jacassent bruyamment. La première me cache de son dos la suivante, mais quel dos ! Je luge sur la colonne vertébrale et je m’engouffre comme un bobsleigh dans l’échancrure de son pantalon. Quelle croupe ! La taille fine surmonte un fessier légèrement disproportionné qui provoque cette ouverture sensuelle. C’est d’ailleurs incroyable qu’elle ne ressente pas son pantalon bailler à tel point sur ses fesses. Je mords rageusement dans mon “ big ” pour cacher mon émotion. C’est si flagrant que je suis gêné d’être là !! Plus elle se trémousse, plus elle m’en offre... Popol commence à être sensible à cette énergie débauchée en redressant son nez, quand elle se retourne sur moi comme si elle avait senti la caresse de mon -11-
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