Olivieƌ Adaŵ est le peiŶtƌe iŶĠgalaďle de l’eƌƌaŶĐeperpétuelle. Avec ses mots à lui, ses images fortes, iŵpƌĠgŶĠes d’uŶe visioŶ extatiƋue de la Ŷatuƌe, il sait Ŷous faiƌe paƌtageƌ le ŵalaisede ses peƌsoŶŶages, toujouƌs à la ƌeĐheƌĐhe d’uŶ ailleuƌs Ƌui saŶs Đesse les ƌaŵğŶe veƌs le ƌivage Ƌu’ils croient avoir quitté. Dans un contexte de scandale politico-sexuel, qui évoquera aux yeux des habitants de certaines communes de la banlieue sud-est de Paris des événements ayant fait les choux-grasde la pƌesse loĐale, et le dĠsespoiƌ des adŵiŶistƌĠs, oŶ suit l’histoiƌe d’Antoine, adolescent tourmentéƋui voit se ďƌiseƌ ďƌutaleŵeŶt l’iŵage idĠalisĠe de ses paƌeŶts, de sa ŵğƌe surtout, et ne trouve de salut que dans la fuite. Un huis clos au grand air, éclaté entre une banlieue pavillonnaire impersonnelle et une Bretagne sauvage propice au recueillement et au tri des souvenirs. Un roman initiatique, grave, sur la perte des illusions, ce mal qui fait des ravages chez les peƌsoŶŶes les plus seŶsiďles, souveŶt les plus fƌagiles, Đe ŵal Ƌui fait du ďieŶ aussi loƌsƋue l’oŶ peut enfin se sentir libre. Un livre qui selit d’uŶe tƌaite,sans reprendre son souffle. C’est de la littĠƌatuƌe, oui, ŵais Đ’est la vie…