Sommaire 1 Transcription de l'édition originale 2 Orthographe modernisée 3 Note de l'édition Wikisource
Transcription de l'édition originale
AULTRE
Beaulté mortelle icy en vain souspire, Puis que la Mort le corps soubdain ravit. Mais Vertu vive, & qui jamais n’empire, Comme l’Esprit au Ciel, en Terre vit.
Si grand Esprit se sentant a malaise D’estre en son corps estroictement enclos, Comme un gros feu en estroicte fournaise, Ne peut durer longuement en son clos.
Aussi afin que plus ne fust forclos De la celeste, & eternelle envie, Laissa son Nom avec immortel los Vivre pour luy ceste caducque vie.
Orthographe modernisée
AUTRE
Beauté mortelle ici en vain soupire, Puisque la Mort le corps soudain ravit. Mais Vertu vive, et qui jamais n’empire, Comme l’Esprit au Ciel, en Terre vit.
Si grand Esprit se sentant à malaise D’être en son corps étroitement enclos, Comme un gros feu en étroite fournaise, Ne peut durer longuement en son clos.
Aussi afin que plus ne fut forclos De la céleste et éternelle envie, Laissa son Nom avec immortel los Vivre pour lui cette caduque vie.
Note de l'édition Wikisource
1. ↑Ce poème, précédé de la mention "Autre", qui figure dans le recueil original dans la partie des épitaphes consacrées à Pernette du Guillet, immédiatement après celle attribuée à [[Auteur:Maurice Scève|]], L'heureuse cendre aultresfois composee, pourrait donc également