JE VEUX CONNAÏTRE LES GENS
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JE VEUX CONNAÏTRE LES GENS

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Description

Emmène-moi là-bas avec tes mains
Au moment où les peines familières
Gazouillent
Dans ces rues désertes
Je veux connaître les gens.
Avant que l’obscurité ne couvre
Et la fumée n’entoure
Mes yeux
Je veux connaître les gens.
Les gens d’une ville oubliée
Sont sur le point d’être enterrés
Dans les ténèbres
Ne reste pas là
Réveille les étoiles…
Emmène-moi là-bas avec tes mains
Je veux connaître les gens.
Üzeyir Lokman ÇAYCI
Traduit par : Yakup YURT

Informations

Publié par
Publié le 29 janvier 2012
Nombre de lectures 58
Langue Français

Extrait

LA MER MAUVE
De toute ta vie tu n’as jamais vu
La mer mauve
Comme s’il a soif de mourir
Sur elle
Un oiseau piétine les flammes…
Je n’ai pas vu non plus
A ce point
La résurgence du matin
Sur la mer mauve…
Comme si des milliers d’ espoirs
Vibraient sur elle
Mes yeux… disparaissent
Dans les appels du lendemain…
Un sursaut me secoue le matin
Avec les pleurs en face à face
Elle se repose
Et s’étend avec tous mes chagrins
Devant mes yeux…
La mer mauve…
Üzeyir Lokman ÇAYCI
İstanbul, le 06.06.1975
Traduit par : Yakup YURT
MOR DENİZ
Sen görmedin hiç ömründe
Mor denizi
Bir kuş ölüme susamışcasına
Üstünde
Alevleri çiğniyor...
Ben de görmedim
Bu denli
Sabahın canlanışını
Mor denizde...
Sanki üstünde titriyor
Binlerce ümit
Gözlerim kayboluyor
Yarının çağrıları içinde...
Bir ürperti çalkalanırken sabah
Göz göze ağlayışlarla
Dinleniyor
V e seriliyor bütün acılarımla
Gözlerimin önüne
Mor deniz...
Üzeyir Lokman ÇAYCI
İstanbul – 06.06.1975
The Mauve Sea
In all your life you have never seen
the mauve sea...
As though thirsty to die
on her
a bird tramples fire
I did not see either
at the point
of resurgence of morning
on the mauve sea
As though thousands of hopes
vibrate on her
my eyes disappear
into the calls of the next day
A start shakes me in the morning
with tears, facing, opposite
It rests
and stretches with all my grief
before my eyes...
The mauve sea
Üzeyir Lokman ÇAYCI
İstanbul, 06.06.1975
Traduit par by Yakup YURT en français
French free verse translated into English free verse
by Joneve McCormick
Edited :
World’s Strand
An international anthology of poetry
Edited by Joneve McCormick and Shimanta Bhattacharyya
Mandelbachtal – Cambridge
Edition cicero, 2006
Academici International Ltd.
33 Grove Avenue
Birmingham, B13 9 RX
UK
El mar malva
En toda tu vida,
jamás has visto malva al mar.
Como si tuviera sed de morir sobre él,
un pájaro pisotea las llamas.
Yo no he podido ver tampoco,
en este punto,
el nacimiento de la mañana
sobre las aguas malvas.
Como si miles de esperanzas
vibraran sobre el mar,
mis ojos desaparecen
en los llamados del día siguiente.
Un sobresalto me sacude
por la mañana.
Con las lágrimas en la cara,
el mar reposa y se extiende
con todas mis tristezas.
Delante de mis ojos,
el mar es malva.
Poemas del poeta turco Üzeyir Lokman ÇAYCI,
traducidos al español por Mercedes Ortega González Rubio
y Manuel Guillermo Ortega (Guillermo Tedio)
de la versión francesa realizada por Yakup YURT
Colombia
LA CASA DE ASTERIÓN
ISSN: 0124 - 9282
Revista Trimestral de Estudios Literarios
Volumen VI – Número 22
Julio-Agosto-Septiembre de 2005
http://casadeasterion.homestead.com/v6n22uzeyir.html
DAS PURPURROTE MEER
Hast du jemals in deinem Leben
Ein purpurrotes Meer gesehen?
Ein todeshungriger Vogel,
Versucht über dem Wasser
In Flammen zu fliegen...
Ich habe auch nie zuvor einen solchen
Erwachenden Morgen in einem
Purpurroten Meer gesehen...
Als ob tausende von Hoffnungen
Auf dem Meere zittern
Meine Augen gehen darin verloren
Für die Aufrufe des Morgen...
Ein Schaudern bewegt den Morgen
Auge um Auge,
Kann ich mit Tränen hören
Das purpurrote Meer breitet sich
Mit all meinem Kummer
Vor meinen Augen...
Üzeyir Lokman ÇAYCI
İstanbul – 06.06.1975
Übersetzung: Nuray LALE
Veröffentlicht in:
A été publié dans :
Yer aldığı yayınlar :
1)
19.02.1977 KELEBEK GAZETESİ (TURQUIE)
2)
13.07.1977 SİİRT’TE SON SÖZ GAZETESİ (TURQUIE)
3)
24.09.1977 YENİ BOR GAZETESI (TURQUIE)
4)
28.06.1978 KIRKLARELI GERÇEK GAZETESİ (TURQUIE)
5)
03.09.1979 AKSARAY ULUIRMAK GAZETESİ (TURQUIE)
00.07.2001 LE PASSAGER CLANDESTIN – N°17 (FRANCE)
« Song of Guantanamo Bay Poem byAmparo Perez Gutierrez In
Aunt Alice’s house Poem by Michael Estabrook »
Seas of Mauve Sonnet by Richard Vallance
Seas of Mauve
with thanks to Üzeyir Lokman ÇAYCI
and his poem, La mer mauve =
The Sea of Mauve (below the sonnet)
When in your eyes I’ve seen seas round of mauve
I find I’ve visualized sunsets there,
yes, sunsets where dusk’s risen in this cove,
where we’ve pampered feet in these seas so fair
we linger hours, the minutes minding not,
the while we sense such shadows as her surf
as soon on us advance, where being caught
by risen tides, grasses blown round on turf
should quake with us, scared half to death by winds!
Where scalars, tides, income with windy night’s,
there’s nothing but a soothing moon rescinds
the sea’s insousciance where she alights!
Where she alights, the moon leaves seas of mauve
in dawn’s eyes as we leave our secret cove.
© by Richard Vallance 2004
October 18 2004
« La Chanson de Guantanamo la Baie Poème byAmparo Perez Gutierrez Dans
le Poème de maison de Tante Alice par Michael Estabrook »
Les mers de Sonnet Mauve par Richard Vallance
Les mers de Mauve avec grâce à Uzeyir Lokman ÇAYCI et son poème, La mauve de mer = La
Mer de Mauve (au dessous du sonnet) Quand dans vos yeux j'ai vu du rond de mers de mauve je
trouve j'ai envisagé des couchers du soleil là-bas, oui, les couchers du soleil où le crépuscule
s'élevé dans cette anse, où nous choyons des pieds dans ces mers si juste nous traînons des
heures, les minutes ont l'objections de des pas, le pendant que nous sentons telles ombres Surfer
comme bientôt sur nous avance, où étant attrapé par les marées élevées, les herbes rond soufflé
sur le gazon doit trembler avec nous, la moitié effrayée à la mort par les vents ! Où scalars, les
marées, le revenu avec nuit venteuse, il n'y a rien mais une lune calmant annule le insousciance
de la mer où elle s'arrête ! Où elle s'arrête, la lune part des mers de mauve dans les yeux de
l'aube comme nous partons notre anse secrète.
© par Richard Vallance 2004 le 18 octobre 2004
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