Le coq et le chapon
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Description

Évadez-vous en lisant la fable "Le coq et le chapon" écrite par Antoine-Vincent Arnault (1766-1834) en 1812. "Le coq et le chapon" est une belle fable extrait du recueil Fables, Livre IV et, comme toutes des fables, il s'agit d'une leçon de vie qui est dite de façon plaisante. Alors si vous voulez découvrir plus en détail cette fable, pour en étudier la tournure et la morale, vous pourrez toujours la télécharger en version PDF pour l’imprimer. Avec la fable "Le coq et le chapon" de Antoine-Vincent Arnault, vous pourrez faire une fiche ou bien comprendre la signification des paroles et de la morale du fabuliste qui a écrit "Le coq et le chapon".

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1812
Nombre de lectures 16
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Le coq et le chapon.

Fable XIV, Livre IV.


« L'excellente caricature ! »
Disait un jeune coq en riant aux éclats :
Un chapon, malgré l'aventure
Qui l'oblige au moins gai de tous les célibats,
Vouloir être chef de famille !
De poussins quelle bande autour de lui fourmille !
S'il était sincère aujourd'hui,
Il conviendrait, le pauvre hère,
Qu'entouré des enfants d'autrui,
Il croit quelquefois être père. »
« — D'accord, dit le Manceau, mais quelquefois aussi,
Conviens-en, l'ami, tu crois l'être ? »
« — Compère, autour de nous je ne vois, Dieu merci,
Qu'enfants auxquels j'ai donné l'être. »
« — Poussé par le plaisir bien plus que par l'amour,
Lovelace de basse-cour,
À demi, je le sais, tu leur donnas le jour.
Mais quel soin les a fait éclore ?
Sous ton aile, en naissant, vinrent-ils se ranger ?
Dans le besoin, dans le danger,
Es-tu le protecteur que leur faiblesse implore !
Entre eux et toi jamais fut-il rien de commun ?
Pas un ne te connaît, tu n'en connais pas un.
Séparons-nous ; et puis, observe
Vers qui les conduira l'instinct reconnaissant.
Tu leur donnas la vie... une fois ; et moi, cent ;
Chaque jour je la leur conserve.
Les doux soins dont tu te défends,
C'est la paternité. Prodigue tes caresses :
Tu peux avoir eu des maîtresses,
Mais tu n'as jamais eu d'enfants. »



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