LES POEMES LYONNAIS Marc Ferrand Te souviens tu de moi Ah non je ne vois pas Regarde bien c’est moi Non, monsieur excusez moi Je ne vous connais pas A qui ai je l’honneur
Te souviens tu de moi Ah non je ne vois pas Regarde bien c’est moi Non, monsieur excusez moi
Je ne vous connais pas A qui ai je l’honneur Répondez oiseau de malheur
Se réveillent ils là bas ? Aux clairières illunées Les romans des nouveaux nez S’étalent en pages de soleils, Au-delà des siècles et du ciel :
Une toute petite seconde.
Bottez moi le cul / Si seulement aviez vécus / Comprendriez se mettre à nu / Auriez honte à ma place / Voudriez que l'on replace / Puisque plus de place / Parler de ça / N'oseriez pas / Pleurer pour ça / Voulu / Vous n'auriez pas / Alors dois je me taire / Jouer les vers de terre / Pensez à nos pierres :
Surtout / Sur tout...
Ils trafiquent l'air. Orthographié mentalement, Untel erre. L’aire de la couche d’ozone Depuis la zone. Cette hère de musique ? Leur ère cathodique ?
Que d’airs !
DE TOUTES FACONS
J’ai trainé sur ce divan. Étrenné les paravents. A coup sûr, écris de mes heures les dernières lumières avant la nuit.
Je me suis donné comme un pourceau à ces gens qui m’aimaient pour ma gueule et cervelle d'agneau.
De candide aussi bien de quand dira-t-on, l’orthographe voulue du camp de l’autre, à définir rapport au temps et la tente.
Allez vous faire foutre. Ne pensez plus à moi !
L’agneau, chaque fois devient mouton, de toutes façons accommodé.
Âtre de tes premiers noël
Théâtre en pièces à la corbeille
Quand les dollars montent au ciel
Le ballon à l’envers avait fait monter Eddy qui avait décollé à l'endroit. Mais ? Comment peut-on mettre un ballon à l’envers dans cet endroit ?